Analyse du poème Le Soleil
Commentaire de texte : Analyse du poème Le Soleil. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar jojolechat • 8 Juin 2016 • Commentaire de texte • 889 Mots (4 Pages) • 25 602 Vues
Analyse du poème Le Soleil
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Le recueil Les Fleurs du Mal, écrit par Charles Baudelaire, est composé de six sections. Il commence par Spleen et Idéal, suivit par Tableaux parisiens, Le Vin, Fleurs du mal, Révolte et termine par La Mort. La manière dont cet ouvrage est rédigé reproduit le cheminement de la vie de Baudelaire. À travers Spleen et Idéal, il nous dévoile la façon dont il perçoit l'univers dans lequel il vi. Dans les trois parties subséquentes, il tentera de répondre au spleen et de venir en vain à l’idéal. Après cette défaite, cela apportera la révolte contre l’existence et le non-sens et sera suivi par la mort. À partir du poème Le Soleil retrouvé dans les Tableaux parisiens, je vous démontrerai comment celui-ci arrive à nous faire voir le soleil parmi un monde obscur et l'intérieur de l’âme d’un poète. Dans ce texte, je vous guiderai dans les comparaisons que Baudelaire tente de nous faire comprendre. Entre ce grand astre du jour qu’est le soleil, à la réalité sombre dans laquelle il vivait, jusqu’au poète et à ses créations.
Tout d’abord, il s’errait bien de spécifier, pour nous situer un peu plus dans le contexte, que ce poème-ci de Charles Baudelaire est écrit en rimes suivies et formés de vingt alexandrins. En ce qui regarde la première idée principale, dans le poème Le Soleil, celui-ci nous montre les jugements favorables et l’importance qu’on accorde à cette grande étoile. Dans le vers treize, il fait une connotation positive envers le soleil en s'exprimant de la manière suivante : « C’est lui qui rajeunit les porteurs de béquilles ». Il veut nous faire voir que le soleil, contrairement à un ciel nuageux, rend les personnes de bonne humeur et plus heureuses. La bonne humeur ici dite, fait référence avec un vieillissement plus lent et à un goût de vivre plus énorme chez les gens souffrants d’un handicap quelconque. À travers du vers quinze, on peut y percevoir le règne du soleil. Il nous montre que celui-ci commande nos vies en jouent sur nos états d'âme. Toujours pour soutenir le soleil, il le nomme à plusieurs fois en progressant la manière dont il le désigne et en lui attribuant des caractéristiques humaines. Par exemple, Soleil cruel, père nourricier et il se rend jusqu’à l’en prononcer de roi. On y retrouve aussi un champ lexical. Du vers dix au vers seize, on y trouve les mots roses, ciel, miel, filles, mûrir et fleurir qui se relate bien au romantisme. Dans le vers dix-sept, Baudelaire compare le soleil et le poète. Il veut nous faire voir que comme le soleil, le poète arrive à embellir les plus belles choses et même le contraire. Le soleil, en les éclairant et le poète en arrivant à ressortir les moindres détails et déterminer la ville sur tous ses angles. Dans le vers seize, le mot cœur est perçu comme un sens figuré et une connotation. Pour le sens figuré, le cœur signifie les sentiments des gens. Pour montrer qu’il recherche couramment à en savoir plus, il se sert de la connotation qui toujours veut fleurir.
Quant au monde qui exprime l’inquiétude et la tristesse ou fait allusion dans ce texte, Baudelaire ne manque pas de vocabulaire pour nous le d’écrire. Dans le premier vers, il dit : « Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures » pour en faire une connotation négative d’un entourage qu’il voit comme ennuyeux et laid. Il nous le fait remarquer comme ça, car il veut nous montrer que le monde dont il voit est vieux, les maisons sont misérables et décrépies. Dans le deuxième vers, Baudelaire dit : « Les persiennes, abri des secrètes luxures » où il juge que la richesse de cette existence est cachée derrière le luxe. On peut y apercevoir là un vice qui se relie à ses paroles. Dans le vers dix-huit, il dit : « Il ennoblit le sort des choses les plus viles ». Ce qu’il insinue par les plus viles ici, est une image d’un univers corrompu dont il perçoit. Dans le vers vingt, il dit : « Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais », les hôpitaux font référence à un monde malade.
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