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Corrigé épreuve de anticipée de français série S et ES

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ation des différents personnages au début de la fable fait allusion aux différentes catégories sociales. Ainsi, on peut citer les vers 1 et 2 avec les termes « La génisse, la chèvre et leur sœur la brebis, Avec un fier lion, seigneur du voisinage ». La Fontaine montre enfin le pouvoir du roi grâce au discours direct avec les termes "Elle doit être à moi, dit-il, et la raison, C'est que je m'appelle lion : A cela l'on n'a rien à dire. La seconde, par droit, me doit. » Paul Verlaine utilise quant à lui la satire pour dresser un portrait saisissant d’un enterrement. L’utilisation de termes mélioratifs va à l’encontre de l’imagerie habituelle liée à la thématique de la mort. Dans ce sonnet, on retrouve donc des termes comme « gai », « chante », « brille » ou même « allégrement ». La bonne humeur de chacun des protagonistes est ainsi présentée. Le poète tourne en dérision les clichés et offre un portrait bien peu conventionnel de l’enterrement. Quant à Arthur Rimbaud, il est lui aussi irrévérencieux. Le poète dresse le portrait d’une bourgeoisie de province prises aux affres des chaleurs estivales, des conformismes et du ridicule. La caricature rimbaldienne met l'accent sur les objets comme les lorgnons, les boutons ou encore les cannes à pommes afin de critiquer une classe sociale toute occupée par le culte de l'avoir et du paraître. Les quatre textes poétiques livrent donc une critique sans appel des travers de la société. Florilège de périodes variées qui nous montrent les égarements des cours royales, de la bourgeoisie ou même du peuple. II – Vous traiterez ensuite, au choix, l’un des sujets suivants (16 points) : 1. Commentaire : Vous ferez le commentaire du texte de Paul Verlaine, « L'enterrement » (texte C).

« L’enterrement » est un sonnet de Paul Verlaine qui propose une vision satirique d’un moment tragique de la vie. Extrait des Poèmes saturniens parus en 1866, il se compose de deux quatrains et de deux tercets. Il s’agit du premier recueil de poèmes publié par ce poète appartenant au mouvement symboliste. Un tel sonnet nous livre un regard particulièrement original et décalé sur l’enterrement. Une réflexion qui le tourne même en dérision. Nous allons donc étudier dans une première partie la vision réaliste de l’enterrement de manière à mettre en valeur l’aspect satirique dans une deuxième partie.

Dans « L'Enterrement », Paul Verlaine propose une vision réaliste de l’enterrement. En effet, ce sonnet décrit les principaux acteurs présents dans une cérémonie funèbre. Le poète aborde ici le thème de la mort. Moment particulièrement difficile de la vie, le lecteur retrouve un portrait prosaïque de ce moment. Ainsi, les obsèques sont présentées comme un tableau vivant qui est parsemé de détails réalistes. On retrouve ainsi l’évocation de « l’enfant de chœur » (V.5), du « Croque-mort » (V.11) ou encore du « fossoyeur » (V.2). La chronologie de l’enterrement est aussi respectée avec la présence du fossoyeur », « le prêtre qui prie » et même « les beaux discours ». Le portrait de l’enterrement respecte bien ce qui régit les codes sociaux. Paul Verlaine livre ainsi un portrait qui fait sens. Pour autant, cet enterrement est présenté comme un spectacle. Il prend l’aspect d’une description des différents acteurs. On remarque l’ajout sans cesse de nouveaux éléments qui sont marqués par les termes « et puis » tout comme par la juxtaposition des scènes. L’utilisation de l’anaphore de l’article défini « le » dans les trois premiers vers insiste sur l’énumération des différents éléments qui constituent des clichés dans un enterrement : « la cloche », « le fossoyeur », « le prêtre ». La scène est rendue vivante par le rythme du sonnet composé de phrases courtes. Le lecteur n’est pas seulement charmé par la versification et les rimes croisées, il découvre pleinement une scène réaliste de la vie quotidienne. Dans « L’enterrement », Paul Verlaine rend compte d’un enterrement en reprenant les éléments habituels que l’on trouve dans ce genre de situation. Ce qui constitue la surprise dans « l’enterrement » est lié au traitement que le poète fait de ce moment : il en fait une satire vibrante. L'écriture poétique tourne donc en dérision la cérémonie et permet une piquante critique sociale. La gravité attachée aux cantiques et prières funèbres disparaît grâce à l'adverbe « allégrement » et à de nombreux termes qui rendent le spectacle léger et agréable. Ainsi, on remarque l’utilisation de termes mélioratifs comme « heureux » (V.7) ou encore « charmant » (V.9). On remarque même l'évocation de la voix fraîche de fille au vers 5 : le lecteur peut être même surpris par cette description qui fait de ce moment, un instant qui semble heureux. Les croque-morts sont sans doute sous l'influence des beuveries et des banquets comme en témoignent leurs nez rougis par l'alcool et leurs ventres rondelets (vers 10). L’ambiance est festive et ce portrait nous livre peut être les réels sentiments qui se cachent derrière une telle cérémonie. L’étonnement est de mise pour le lecteur qui a de quoi être surpris par un tel traitement. L’opinion du poète semble directement assumée comme l’indique la présence du pronom « je » dans le premier vers l’opinion directement assumée au vers 9 : « Tout cela me paraît charmant, en vérité ! » L’enterrement est donc devenu une cérémonie pleine de bonne humeur et de bons moments. L’aspect satirique est bien présent car il dénonce aussi les conventions de la tristesse : il est bon ton de pleurer selon les conventions sociales. Pourtant, l’enterrement de certains fait la joie de bien d’autres : les héritiers. Le sonnet se termine même par le terme « resplendissant » pour désigner les héritiers. La critique de la société bourgeoise comme le montre l’évocation implicite de l’argent avec les termes : « pourboires » et « resplendissant ». L’enterrement profite ici d’un traitement satirique qui dévoile aussi l’hypocrisie du rite.

Portrait anticonformiste et satirique de l’enterrement, ce sonnet dévoile une autre manière de voir un événement chagrin. Désormais, illuminé par la joie, l’enterrement revêt à la fois un aspect critique et réaliste. Dénoncé une société ou savoir proposer une réflexion sur le monde est aussi l’apanage de la poésie. C’est ainsi que les poètes de la résistance ont su dénoncer les atrocités présentes lors de la seconde guerre mondiale dans des poèmes comme « Barbara » de Jacques Prévert. Illustre réflexion sue la ville de Brest détruite par les bombardements et sur les horreurs présentes lors d’un conflit.

2. Dissertation : Dans quelle mesure la poésie est-elle un genre efficace pour présenter une critique de la société ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les textes du corpus, sur ceux que vous avez étudiés en classe et sur vos lectures personnelles.

Corrigé sous la forme d’un plan détaillé : I) La poésie comme dénonciation d’une société défaillante : un genre résistant et efficace a) La poésie engagée ou même les poètes de la résistance Quand la poésie s’insurge contre l’injustice présente lors d’un conflit et se diffuse comme acte de résistance auprès de la population. Exemple : Louis Aragon, « la Rose et réséda » b) La poésie comme défense d’une identité : la négritude La poésie peut être mouvement et rassembler les peuples. Elle se livre dans les recueils ou se diffusent dans la presse pour rassembler et poser une identité. La négritude et sa diffusion en recueil ou comme réflexion sur la couleur de peau. Exemple : Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays

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