Courrier

Une offre de soins de proximité en fonction des besoins de la population :

• Le remplacement des Agences Régionales de Santé (A.R.S.) par des Chambres Territoriales de Santé afin d’organiser une vraie démocratie sanitaire et sociale de proximité

• la fin de la rémunération à l’acte avec la suppression des dépassements d’honoraires et des franchises médicales

• l’arrêt des restructurations en cours et renforcement de l’existant

• la réouverture des services fermés sur des critères purement financiers

3. Un Hôpital Public, pivot de notre système de Santé :

• L’abrogation de la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoire (H.P.S.T.)

• la suppression de la tarification à l’activité (T2A)

• la cessation du conventionnement par la Sécurité Sociale des établissements de Santé Privée à but Lucratif

4. La Santé ne peut pas être un service marchand, source de profits :

• L’indépendance totale de la Recherche en matière de Santé Publique

Cela passe par un ONDAM d’un autre niveau que celui octroyé depuis un certain nombre d’années.

Pour les professionnels de notre secteur sanitaire et sociale :

• Reconquérir les dizaines de milliers d’emplois qualifiés perdus

• Mettre en place d’un plan urgence emploi/formation (P.U.E.F.)

• Revaloriser le Statut de la Fonction Publique Hospitalière

• Porter l’exigence de la Convention Collective Unique et Etendue de haut niveau, s’inscrivant dans le Nouveau Statut du Travail Salarié et la Sécurité Sociale Professionnelle pour couvrir l’ensemble des salariés

• Supprimer l’ensemble des ordres professionnels

• Revaloriser les salaires en portant le SMIC à 1700 €

• Augmenter la valeur du point tant dans la Fonction Publique Hospitalière, que dans les Conventions Collectives pour compenser les pertes de pouvoir d’achat

• Rattraper le « gel » R.T.T. depuis la fin des années 90 (2, 34 % dans la CC66 et 2,58 % dans la CC51...)

• Instaurer la majoration familiale pour tous les salariés ayant des enfants

• Garantir le droit à la retraite à 60 ans à taux plein

• Aménager les fins de carrière, plutôt que le cumul emploi/retraite

• Reconnaître la pénibilité et le départ anticipé à 55 ans, par exemple pour les travailleurs de nuit, ceux qui subissent les anomalies de rythme de travail dans les établissements et services

• Une réforme de la médecine du travail

• …

Lors des élections législatives, nous attendons que vous vous exprimiez sur l’ensemble de ces points et sommes disposés à débattre avec vous de ces propositions…

Dans l’attente, nous vous prions de croire, Madame, Monsieur à l’assurance de nos sentiments les meilleurs.