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Des managers des vrais

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, John Geoghegan, Kevin Greenawalt, Abbas Gullet, Kentaro Iijima, Vince Isber, «Rocky» Iwaoka, Terry Jenkins, Thierry Knockaert, Gabriela Kroll, Narendra Kudva, Silke Lehnhardt, Y.B. Lim, Steve Martineau, Jane McCroary, Brian Megraw, Edmée Métivier, Kazu Mutoh, Hiro Nishikawa, David Noble, Harald Plökinger, Morten Ramberg, Nagu Rao, Roy Sugimura, Alan Whelan et Torstein Wold. • Les entreprises qui ont accepté de se lancer dans l’aventure alors que nous n’avions guère que des idées à leur offrir : Alcan, BT (en partenariat avec Telenor), EDF et Gaz de France, Fujitsu, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Lufthansa, Matsushita et la Royal Bank of Canada. • Mes collègues du noyau original, la «bande des six», que je remercie de n’avoir jamais montré ni égoïsme ni timidité, décidés qu’ils étaient à réussir notre commune entreprise : Roger Bennett, Jonathan Gosling, Hiro Hitami, Ramesh Mehta et Heinz Thanheiser, soutenus par Bill Litwack.

SOMMAIRE

Préface ....................................................................................................... Introduction ............................................................................................

IX XV

PREMIÈRE PARTIE – POUR EN FINIR AVEC LES MBA

Chapitre 1 – Erreur sur la cible............................................................ Chapitre 2 – Erreur sur les méthodes ................................................ Chapitre 3 – La dégradation du processus éducatif ....................... Chapitre 4 – La dégradation de la pratique managériale ............. Chapitre 5 – La dégradation des organisations ............................... Chapitre 6 – La dégradation des institutions sociales .................. Chapitre 7 – De nouveaux MBA? ........................................................

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DEUXIÈME PARTIE – LA FORMATION DES DIRIGEANTS

Chapitre 8 – La formation des dirigeants dans la pratique .......... Chapitre 9 – Développer l’enseignement du management ........... Chapitre 10 – Le programme IMPM ................................................. Chapitre 11 – Cinq états d’esprit bien différents ............................ Chapitre 12 – Apprendre sur le terrain ............................................. Chapitre 13 – L’IMPact .......................................................................... Chapitre 14 – Diffuser l’innovation ...................................................

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Chapitre 15 – Développer d’authentiques écoles de management 439 Bibliographie ........................................................................................... Index .......................................................................................................... Table des matières ...................................................................................

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PRÉFACE

Je ne suis pas vraiment titulaire d’un MBA – à la Sloan School of Management du MIT, à l’époque, cela s’appelait un masters of science. En revanche, j’ai vraiment enseigné en MBA, environ quinze ans, jusqu’à ce que, au milieu des années 1980, n’en pouvant plus, je demande au doyen de McGill de réduire ma charge d’enseignement et mon salaire en conséquence. Je trouvais réellement le gouffre trop béant entre la pratique du management, dont j’avais une idée de plus en plus claire, et ce que l’on faisait dans les salles de cours, y compris la mienne, pour former des dirigeants. Et j’ai constaté que je n’étais pas le seul à le penser. Au fil des années, j’avais demandé à des collègues, un peu partout dans le monde, en particulier aux États-Unis, ce qu’ils pensaient des étudiants classiques de MBA auxquels ils faisaient cours. Jamais je n’aurais cru qu’ils fussent si nombreux à partager mon point de vue. Un secret jalousement gardé des écoles de management, c’est la proportion de professeurs qui ne peuvent plus voir les MBA en peinture. (Gageons que nous entendrons parler des autres, si ce n’est de ceux-ci.) Ainsi, dans les années 1980, ai-je commencé à fulminer, à dire ce que je pensais des programmes de MBA – en particulier dans le chapitre intitulé «Former des dirigeants, pas des MBA», d’un un livre publié en 1989. C’est alors que l’on s’est mis à me poser une question embarrassante entre toutes : ne pouvais-je pas faire quelque chose pour que ça change? Les universitaires n’étant pas censés se poser ce genre de questions, j’ai mis un certain temps à élaborer une réponse. Ensuite, McGill a mis un certain temps à répondre à ma réponse. Nous avons cependant fini par constituer un groupe chargé de faire effectivement quelque chose pour que ça change : il s’agissait en l’occurrence de créer un mastère réellement fait pour les dirigeants en place, ceux qui pratiquent le management. Comprenant que nous aurions de meilleures chances de réussir en partenariat, nous avons approché l’Insead, où j’enseignais également à l’époque. Mais cela ne nous a pas menés très loin, c’est pourquoi j’ai appelé Jonathan Gosling, à l’université de Lancaster, pour voir si notre projet pouvait intéresser son école. Il fallait qu’il en parle à une ou deux

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personnes, m’a-t-il répondu, en particulier le doyen. Une heure plus tard, il me rappelait! J’ai dûment rédigé un memo destiné à l’Insead, reconnaissant l’échec de nos pourparlers. Quand Gareth Dyas l’a remarqué sur le bureau de notre secrétaire commune, il a sauté en l’air : «Tu ne peux pas faire ça!» J’ai compris alors que ma proposition initiale était trop simple. Pour l’Insead, il fallait que ce soit compliqué. Je leur ai donc suggéré un partenariat entre cinq écoles de management. Et ça, ça leur a plu! Ensuite, j’ai faxé une lettre à Hiro Itami, de l’université Hitsosubashi, à Tokyo, sans savoir qu’il en était désormais le doyen. «Assiedstoi avant de lire ceci», tels étaient les premiers mots de ma missive. «Pourquoi pas?» – tels furent ceux de sa réponse, dès le lendemain. Et c’est ainsi que notre petit groupe, le trio de McGill – Jonathan, Roger Bennett et moi-même – et Heinz Theinheiser, de l’Insead, s’est envolé pour Tokyo afin de convaincre Jiro Nonaka, le grand patron de l’enseignement du management au Japon. Nous avons bien failli n’avoir jamais l’occasion de le faire – il eût suffi que les fous qui ont gazé le métro de Tokyo ce matin-là, au moment-même où nous nous rendions à Hitsosubshi, décident de perpétrer leur attentat sur la même ligne, mais dans l’autre direction. Après Tokyo, nous nous sommes rendus à l’Indian Institute of Management de Bangalore, où Roger avait auparavant fait un voyage de reconnaissance. «Idée intéressante, mais nous ne les reverrons jamais», telle avait été leur réaction à ce premier contact (comme nous devions le découvrir plusieurs années plus tard). Mais si, ils nous ont revus, et le partenariat à cinq fut confirmé (au Japon, il incluait le corps enseignant de plusieurs écoles de management). Il nous fallait ensuite recruter des entreprises qui acceptent de nous envoyer leurs dirigeants – et ce n’était pas chose facile, sachant que tout ce que nous avions à leur offrir, c’était des idées (et nos efforts personnels, que ne soutenaient pas les moindres ressources). Grâce aux entreprises nommées dans la dédicace, nous avons cependant réussi à démarrer, même si, un mois avant, la chose ne semblait guère possible. Ainsi donc, au printemps 1996, naissait l’International Masters Program in Practising Management (IMPM), qui continue aujourd’hui encore à faire les délices de ma vie professionnelle – vous ne serez sans doute pas sans remarquer mon enthousiasme dans les chapitres 10 à 14. L’objet de cet enthousiasme constitue l’un des trois principaux sujets du présent ouvrage – comment former des dirigeants par le biais d’un

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processus éducatif sérieux. Le second, c’est ma critique personnelle des MBA classiques – je pense en effet que leur enseignement altère la pratique managériale. Nous nous pencherons également sur cette dernière. Selon moi, elle est en train de dérailler et cela entraîne des conséquences dysfonctionnelles pour l’ensemble de la société. Ainsi donc, ce petit paquet que l’on appelle un livre – quatre ans d’écriture, quinze de développement, trente-cinq de réflexion – rassemble beaucoup de mes idées. Il est banal, dans les pages comme celle que vous lisez, de trouver le couplet affirmant que le livre résulte d’un travail collectif, alors que tout le monde sait parfaitement que rien n’est plus personnel que d’écrire un livre. Il se trouve qu’en l’occurrence, cette affirmation est loin d’être de pure forme. Je dédie ce livre à chacun des «Pourquoi pas?» qui ont lancé l’IMPM,

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