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Determinants de la croissances

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aux investissements plus rentables, plus performants, des nouveaux produits stimulant la demande, tout cela entretenant la croissance. Puis une autre période où les innovations sont largement diffusées comme aux Etats-Unis avec la diffusion des TIC ( Technologies de l’Information et de la Communication)(doc 5), les marges commençent à baisser jusqu’à la saturation et menacent de surproduction : la croissance est donc amenée à ralentir. Parallèlement, de nouvelles innovations apparaissent, pas encore porteuses de croissance. Les entreprises se restructurent, les conditions de la croissance future se mettent en place. La crise, résultant donc de la perte d’efficacité des anciennes innovations et des bouleversements liés aux nouvelles, apparaît comme un processus de destruction créatrice. On peut distinguer plusieurs sources ou origines de progrès techniques : une source agissante sur le travail via l’amélioration (investissement) du capital humain, une source agissante sur le capital par des investissements en recherche et développement et une source provenant de la pratique, de l’expérience, de l’accroissement de l’habileté des travailleurs. Schumpeter a montré le rôle majeur joué par celui qu’il appelle l’entrepreneur (doc 6), celui qui va prendre des risques d’innover. En échange de cette prise de risque et si l’innovation est un succès, en découlera des profits substantiels. La croissance elle même favorisera le progrès technique, elle donnera les moyens de financer un effort de recherche ou d’investissement important (doc 6). Le rôle de l’Etat sera lui aussi décisif. Il rendra possible ou plus facilement réalisable le progrès technique en finançant largement la recherche fondamentale, en encourageant la recherche développement, en garantissant le principe de brevet (la protection de l’innovation est donc cruciale pour garantir l’incitation à innover) et enfin en prenant en charge la partie formation de la population (doc 4) et son capital humain. Nous sentons bien maintenant l’importance du progrès technique et de ses applications dans la société moderne. Cependant cette analyse peut être nuancée et possède des limites.

Les progrès techniques permettant d’entretenir la dynamique économique pourra aussi poser des problèmes sociaux tels que l’adaptation des emplois et la reconversion des secteurs et des zones d’activité ancienne, la mondialisation sous l’action des firmes multinationales, les transferts de technologie pouvant être à la fois amplificateur des effets de développement et de déstabilisateur des économies. Les gains de productivité liés aux nouvelles technologies (doc5) commencent à être perceptible mais il n’est pas certain que la portée de ces innovations soient suffisantes pour être la source d’une expansion durable. L’expansion urbaine est en partie liée à l’industrialisation, cependant cette concentration brutale dans les villes ne va pas sans poser de problèmes : circulation, voierie, alimentation en eaux, insuffisance de logement imposent des réponses rapides et innovantes. Du fait de ses implications tant à long terme qu’à court terme, on doit se demander qui maitrise le progrès technique : celui-ci peut servir à tous, en ce sens qu’il peut être pensé comme un bien collectif et en même temps il donne beaucoup de pouvoir à celui qui le maitrise et peut donc être l’objet de marchandages et de conflits. L’accès à la technologie reste encore aujourd’hui problématique car maîtriser une innovation donne à la fois du pouvoir et des profits. Il faut à la fois permettre aux entreprises qui font de la recherche de la rentabiliser et permettre la diffusion de ces innovations à un prix supportable pour les pays pauvres.

On peut donc dire que l’innovation constitue un des principaux moteurs de la croissance économique mais qu’elle présente des limites et que d’autres facteurs entrainent cette croissance. Les économistes ont cherché également à expliquer simplement la croissance économique en prenant en compte la contribution des deux facteurs de production que sont le travail et le capital (Partie A) ainsi que le rôle de la culture (Partie B)

La quantité de travail fournie est un élément important du volume de production obtenu. Si l’on veut produire en plus grande quantité, il faut mobiliser d’avantage de ressources, de mains d’œuvre ou d’heures de travail. C’est le cas pour le Canada où la contribution du travail représente près de la moitié du PIB obtenu en augmentation sur 11 ans. On observe également qu’en France et aux Etats-Unis le facteur travail a contribué à la croissance de chacun de ces pays (doc 1) mais dans une moindre mesure. Par exemple, en France entre 2001 et 2006, sur les 1,63% de croissance annuelle moyenne, 0,08% seulement est dû à la contribution du facteur travail. Mais la croissance peut être aussi obtenue par une amélioration de la qualité du travail et du niveau de compétence des travailleurs. De nombreux efforts réalisés par Singapour pour former de la main d’œuvre traduit bien l’impact que peut avoir cette amélioration qualitative du travail. Des travailleurs mieux formés sont directement plus productifs et peuvent s’adapter aux nouvelles conditions et exigences de production. En effet si des travailleurs manquent de compétence dans la matière et qu’il ne produisent pas assez, on embauchera plus de travailleurs non formés que l’on formera d’avantage par la suite afin qu’ils puissent augmenter le taux de production et la qualité du produit (doc 4). La mobilisation forte de ce type de ressource a pour effet rapide d’augmenter la croissance, Asie et Union Soviétique en sont de bons exemples dans les années 50 (doc 4). Produire plus à long terme repose donc sur une plus grande efficacité du facteur travail laquelle est tributaire du facteur capital.

Le facteur capital contribue également au développement de la croissance économique. L’accumulation de capital au nom de la production se fait par l’investissement. L’entreprise en s’équipant en machines permet à ses travailleurs de produire plus efficacement. Depuis le 19ème siècle, on observe que le capital travailleur a considérablement

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