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Devoir économie générale

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Par   •  15 Avril 2022  •  Dissertation  •  3 362 Mots (14 Pages)  •  555 Vues

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PAGE DE GARDE DU DEVOIR

Nom et prénom : BOULON Léa

Code matière (4 chiffres) : 029617

Devoir de : Économie générale et Droit

N° : 2

Nombre de fichiers joints : 7 pages

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Nom du professeur correcteur :

Observations du professeur :

PREMIERE PARTIE : ECONOMIE GENERALE

Depuis 2000, la croissance du continent Africain a augmenté, en moyenne, de près de 6% chaque année. Aujourd’hui, l’Afrique dépasse les tortues européennes et talonne les dragons asiatiques. Nous allons, donc, nous intéresser à ce continent en plein développement. Pour ce faire, dans un premier temps, nous étudierons les facteurs de la croissance Africaine. Dans une seconde partie, nous verrons les raisons pour lesquelles les investisseurs étrangers choisissent de s’implanter en Afrique, et l’incidence attendue et effective des IDE sur la croissance africaine. Enfin, nous terminerons sur le retard dans le développement humain que conserve l’Afrique malgré sa croissance économique.

I. Les facteurs de la croissance du continent Africain

Nombreux sont les changements qui ont eu un fort impact sur la croissance Africaine : hausse de l’investissement et de l’épargne, accélération des exportations, amélioration du cadre juridique et réglementaire, et surtout la demande des consommateurs issus d’une nouvelle classe moyenne.

Le continent Africain présente la croissance démographique la plus rapide du monde. Un pays comme le Nigeria pourrait avoir plus d’habitants que l’Inde, qui est le deuxième pays le plus peuplé du monde, à la fin du XXIe siècle.

Cette croissance de la population permettrait à l’Afrique d’augmenter sa main-d’œuvre, et par la même occasion, sa production. Leur participation aux réseaux internationaux de production et de distribution soutiendrait durablement leur croissance, et dans le même temps leur développement.

Néanmoins, l’Afrique, notamment Subsaharienne, reste l’une des parties les plus pauvres du monde. De ce fait, le nombre d’infrastructures et de services d’éducation et de santé n’est plus suffisant à l’augmentation incessante de la population. Les jeunes générations, nombreuses sur le territoire Africain, connaissent des taux de scolarisation et de qualification parmi les plus bas du monde. De plus, l’exploitation minière d’enfants exposés à de multiples risques physiques compromet leur santé sur le long terme. La qualité de la main-d’œuvre est donc moins bonne, et ne correspond pas aux demandes des entreprises exportatrices dans un monde globalisé. Les investissements nouveaux se font rares, même dans les processus manufacturiers les plus simples, ne facilitant pas la création de nouveaux emplois.

Afin de lutter contre le manque de travailleurs qualifiés et en bonne santé, il est important de donner l’accès, aux jeunes générations, à des établissements scolaires ou à des formations professionnelles. Cela leur permettrait d’acquérir de la culture et des compétences facilitant l’accès à des emplois mieux rémunérés et plus stables. L’amélioration de la qualification poussera les entreprises à investir dans les travailleurs, augmentant la création d’emplois.

En matière de santé, il est aussi important de donner l’accès aux soins répondant aux besoins des citoyens.

Cependant, l’Afrique ne devra pas faire l’impasse sur des facteurs générateurs du progrès technique et de la croissance. Les pays Africains devront réaliser des investissements en recherche et développement dans les nouvelles technologies afin de faire face aux changements dans l’économie mondiale.

II. Les IDE en Afrique et leur incidence effective sur la croissance Africaine

Premièrement, l’Afrique attire les investisseurs étrangers avec ses ressources naturelles grâce à ses ressources en minerais (platine, chrome, cobalt, or, diamants…), en bois, et en hydrocarbures (pétrole et gaz).

Mais aujourd’hui, le secteur Africain des télécommunications est soutenu par le flux d’IDE.

Dans les années 2000, l’Afrique avait moins de portables que la seule ville de Tokyo. A partir de 2013, le continent Africain a compté 650 millions de téléphones portables, soit plus que les Etats-Unis.

La moitié des consommateurs sont des Maghrébins, 40 % des Ivoiriens, des Sénégalais ou encore des Camerounais. Les consommateurs potentiels se situent dans les zones du territoire encore peu équipé par la technologie tels que la République démocratique du Congo, ou le Nigéria.

Les opérateurs téléphoniques des pays développés peinent actuellement dans leurs marchés intérieurs, cela dû à leur taux d’équipement frôlant les 100%. Ces derniers sont donc à la recherche de nouveaux marchés dans lesquels investir, et c’est pour cela qu’ils se tournent vers l’Afrique, présentant un fort potentiel.

L’arrivée de cette industrie mobile en Afrique a été source d’importantes rentrées fiscales pour les états Africains, et de la création de nombreux nouveaux emplois. En plus d’être un levier pour la croissance Africaine, ce secteur permet de booster l’économie. En équipant les professionnels, ces derniers peuvent désormais se tenir informer en temps réel du marché mondial, leur permettant d’organiser leurs approvisionnements, trouver des clients, et négocier correctement le prix de leurs produits.

Les grands acteurs cosmétiques décident aussi d’investir en Afrique, cela dû à sa forte croissance démographique présentant de fortes opportunités pour ces derniers.

En Afrique subsaharienne, la classe moyenne consommant des produits de cosmétique représente 300 millions d’habitants, et devrait atteindre le cap du milliard de personnes d’ici 2060.

Le pionnier de ce marché en Afrique, reste depuis le début du XXème siècle, l’anglo-néerlandais Unilever avec, selon Euromonitor, plus de 16.4% de parts de marché.

L’Oréal, le groupe Français, est le numéro deux de ce marché représentant 8% de parts de marché. Le groupe souhaiterait, dans les années à venir, une croissance deux fois plus importante que celle de sa maison mère espérant rattraper, un jour, Unilever.

Ces deux grands groupes ont su adapter leurs produits aux besoins des cheveux Africains. Unilever a introduit ses produits en les adaptant avec une « touche Africaine », au Kenya ou en Ethiopie. L’Oréal s’appuie sur vingt-cinq ans de recherches sur les caractéristiques capillaires et dermatologiques des Africaines pour mettre au point des produits qui leur sont adaptés. En plus de cela, Unilever et l’Oréal ont acquis, tous deux, des marques Africaines pour s’implanter au mieux sur ce marché.

Malgré des gains fiscaux pour les États, la réalisation d’infrastructures notamment dans les transports, des externalités positives grâce aux transferts de technologies et à la formation professionnelle de cadres locaux ; les effets des IDE sur le développement de l’Afrique restent encore limités. C’est pour cela qu’il faut une diversification des investissements, notamment dans l’industrie manufacturière et dans le secteur de l’information et des communications. De plus, l’intégration de la main-d’œuvre locale est primordiale pour une jeunesse déjà en mal d’emploi.

III. Le retard dans le développement humain que conserve l’Afrique malgré sa croissance économique

Malgré sa croissance économique, l’Afrique conserve son retard dans le développement humain. Comme nous avons pu le voir plus haut, en Afrique subsaharienne, la population connaît un taux de scolarisation et de qualification parmi les plus bas du monde.

L’indice de Développement Humain (IDH), conçu par des économistes en 1990, permet d’évaluer le taux de développement des pays du monde. L’IDH se mesure à partir de trois critères principaux : le produit intérieur brut (PIB) par habitant, l'espérance de vie des citoyens d'un Etat et le niveau d'éducation mesuré à partir de 15 ans et plus.

Sur le graphique du document 7, nous remarquons de nettes différences de développement entre différents pays du monde. La moyenne de l’Indice de Développement Humain dans le monde est de 0.7. Sur huit pays d’Afrique, seuls deux pays se situent au-dessus de la moyenne mondiale : l’Algérie et la Tunisie avec un IDH légèrement supérieur à 0.7. La Côte d’Ivoire est le pays Africain avec l’IDH le plus faible : 0.4.

Sur les six pays d’Afrique ayant un IDH inférieur à la moyenne mondiale, on constate que la moitié des pays ont malgré tout subi une nette augmentation de leur IDH entre la série 1 et la série 2 : le Sénégal et le Cameroun sont passés d’un IDH de 0.4 (en série 1) à un IDH de 0.5 (en série 2) et le Maroc est passé d’un IDH de 0.5 (en série 1) à un IDH de 0.6 (en série 2) se rapprochant de la moyenne mondiale.

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