Elaboration et rédaction d'un questionnaire

THÈME 3 : ELABORATION ET RÉDACTION DU QUESTIONNAIRE

I- La démarche pour réaliser un questionnaire

Lors de la rédaction du questionnaire, l’étudiant peut être en butte à trois types de difficultés.

Le questionnaire ne peut être réduit à une liste de question : les questions doivent s'enchaîner en respectant une certaine discipline de fond et de forme ;

Il n’existe pas de théorie scientifique, comme l'échantillonnage, pour rédiger un questionnaire : la pratique correcte de ce mode recueil s'acquiert par le questionnement successif, par effet d'expérience permettant d’éviter la réitération des erreur passées ;

Les erreurs de formulation et de compréhension de questions nuisent parfois plus gravement à la qualité de l’info recueillie que les erreurs d'échantillonnages

Le respect d'un certain nombre de règles empiriques est néanmoins productif d'un questionnaire compréhensible et riche des infos recherchées par le demandeur de l'étude.

En toute hypothèse, un projet de questionnaire sera soumis à la critique du chargé d'études ou en quelques personnes et fera l'objet d'un pré -test.

Pour élaborer le questionnaire :

Quelles sont les formes de questions que je peux utiliser dans mon questionnaire ?

Pourquoi vais-je utiliser telle forme de question plutôt que telle autre ?

Quel est le contenu d'un questionnaire ?

Quelles sont les erreurs à éviter afin d'être compris et ne pas influencer l'enquête ?

Quelle est la structure (économique) d'un questionnaire ?

II- Construction d’un projet de l’entreprise

Les erreurs à éviter :

Éviter le mot « charger ». Chaque fois qu'un mot peut avoir une connotation négative ou choquer le répondant, le remplacer par un mot neutre.

Éviter les questions « chargées ». Ce sont des questions formulées de manière à conditionner le répondant pour l'amener à répondre dans le sens souhaité par l'enquêteur.

Poser les questions trop personnelles de manière indirecte. Lorsqu'une question exige une réponse trop personnelle (vie du couple, sexualité, revenu...), le répondant risque de ne pas être sincère. Il vaut mieux alors poser la question de manière détournée afin d'éviter des réponses de façade ou rationalisées, conformes aux normes sociales.

Ne pas mettre mal à l'aise le répondant en dévoilant son état d'ignorance par la formation de la question

Les formes de questions :

Les questions ouvertes, elles peuvents prendre deux formes :

Formes ouverte non numérique ou littéraire

Formes numériques : réponse sous formes de nombres

+

-

Elles sont souvent utilisées à la fin du questionnaire, elles permettent à l'enquêteur de s’exprimer librement et de donner son avis

Réponses sont souvent banales et peu nombreuses

Limiter les questions ouvertes dans un questionnaire. Difficulté de dépouillement

Les questions à choix unique : Oui, non, contre..

Les questions à choix multiples:

+

-

Utiliser en début d’enquête pour être sur d’interroger les bonnes personnes → question filtrés

Permet de donner une réponse parmi plusieurs propositions

Déconseiller si l’on veut étudier les opinions, les comportements complexes et les attitudes

3- Les questions à échelle

*Différentiel sémantique= échelle d’osgood ; échelle d’attitude

On demande à chaque personne interrogée d'évaluer la marque sur la dimension présentée par des qualificatifs opposés puis on lie les points pour établir un profil.

Exemple : estimer l’image de marque de gemo

Moderne/--------------- /-----------------/---------------- /-----------------/-------------/ Traditionnelle

*Une échelle de LIKERT ; échelle numérique

Le