Etude De L'Affaire Courjault

éfinitivement mit hors de cause le 23 janvier 2009.

Le 9 juin 2009, le procès de Véronique Courjault est alors ouvert, devant les assises

d'Indre-et-Loire.

Elle est alors condamnée à huit ans de prison pour les trois infanticides le 18 juin 2009. Le verdict ne retient pas la préméditation pour le premier infanticide. Les débats traitent pour la plupart du déni de grossesse, qui reste un trouble encore mal connu. Sans doute en grande part à cause de cette ignorance du public concernant le déni de grossesse et les infanticides, l'affaire constitue un apprentissage bouleversant pour l'ensemble de la société française.

Le 17 mai 2010, la justice décide la mise en liberté conditionnelle de Véronique Courjault, assortie d'une interdiction de communiquer avec la presse.

Tout au long de l'affaire, Jean-Louis Courjault soutient « la femme qu'il aime, la mère de ses enfants ». En 2010, il déclare «Je ne pouvais pas l’abandonner». Il la défend jusqu'au bout, la réconforte, l'aime et l'aide.

Les acteurs de l’affaire

Les victimes : les deux nouveau-nés congelés, et celui étouffé Les accusés : Véronique et Jean-Louis Courjault La partie civile : l’avocate Pascale Brémant représentant les nouveau-nés tués Le parquet : l'avocat général Philippe Varin Les avocats : Marc Morin, avocat représentant le couple Courjault, puis seulement le mari Hélène Delhommais, avocate représentant Véronique Courjault Pascale Brémant, avocate représentant la partie civile Philippe Varin, avocat général Les juges : Marie-Dominique Boulard-Paolini, chargée de l’affaire Le procureur : Gervaise Taffaleau, procureure générale de la Cour d’appel D’Orléans