Fiche Sur Le Romantisme

u jeune Werther » et Shiller en Angleterre avec « Keats et Shelley ». Shiller pense que l'homme sert dans la nature, cette conception est reprise en France par le plus illustre des Préromantiques qui est Rousseau. il est considéré comme le chef de file de tous les novateurs avec « La Nouvelle Héloïse », « Les Confessions », ou encore « L'Emile » qui est un livre d'éducation dans lequel la tendance de laisser les fesses libres aux bébés renait. Ce préromantisme est un retour aux racines chez les allemands (cf : le folklore). On a pris coutume ici de l'identifier au mal du siècle, ce trouble existentiel qui ravagea toute une jeunesse désœuvrée, avide d'exprimer l'énergie de ses passions et de ses rêves, et consternée de ne trouver dans la société de la Restauration que de maigres canaux.

La nature joue un rôle important dans le Romantisme, ainsi que l'exaltation des sentiments. Cette période admet l'émergence des femmes dans la littérature, telle que Germaine de Staël (« De L'Allemagne », 1813.)

Le Romantisme va réveiller un goût pour le Moyen-âge. (cf : l'art gothique.)

Le Deuxième Romantisme (1800-1810, en France)

Sous l'Empire, Napoléon considère les poètes comme des accessoires de sa gloire nécéssaire pour la chanter. En marge de la littérature officielle viavait une autre littérature. Le courant issu de Rousseau n'était pas mort, et ses jaissements en étaient impétueux.

Il y'a trois catégories de cette littérature : Victor Hugo, Chateaubriand et les autres (Vigny, La Martine...)

Chateaubriand fit paraître coup sur coup « Atala » (1801), « Le Génie du Christianisme » (1802) et « René » (1802). Victor Hugo lutte pour la poésie, On en vint aux mains dès la publication du premier volume de vers de Victor Hugo, ses Odes, augmentées bientôt de Ballades. Il n'y avait pas encore de bien grandes audaces dans cette poésie toute classique sous son éclatante rhétorique, mais l'école de Delille et de Luce de Lancival la trouvait barbare. C’est à quoi répondit la Préface de Cromwell (1827). Ce que Victor Hugo proclame dans ce manifeste, c’est le libéralisme dans l’art, c’est-à-dire le droit pour l’écrivain de n’accepter d’autres règles que celle de sa fantaisie ; c’est le retour à la vérité, à la vie, c’est-à-dire le droit pour l’écrivain de faire, s’il lui plaît, coudoyer le sublime par le grotesque, et d’envisager toute chose à son point de vue personnel. Résumant à grands traits l’histoire de la poésie, Victor Hugo s’exprimait en ces termes : « La poésie a trois âges, dont chacun correspond à une époque de la société : l’ode, l’épopée, le drame. Les temps primitifs sont lyriques, les temps antiques sont épiques, les temps modernes sont dramatiques. Le drame est la poésie complète. C’est au drame que tout vient aboutir dans la poésie moderne. Le caractère du drame est le réel. Le réel résulte de la combinaison toute naturelle de deux types, le sublime et le grotesque, qui se croisent dans le drame comme ils se croisent dans la vie et dans la création. Car la poésie vraie, la poésie complète est dans l’harmonie des contraires… Tout ce qui est dans la nature est dans l’art. » Retour au vrai, expression de la vie intégrale, liberté dans l’art, furent les formules de l’école nouvelle, dont les adeptes tenaient depuis 1824 leur quartier général, leur « Cénacle », comme on l’a appelé, dans le salon de Charles Nodier, bibliothécaire de l’Arsenal, et dont Victor Hugo devenait désormais le chef incontesté.

Ce deuxième Romantisme est l'air des scandales :

libération de l'écriture classique (le vers) : c'est la poésie romantique : elle se libère des formes fixes, l'alexandrin devient plus souple ; les auteurs revendiquent une liberté de composition, notamment à travers de poème en prose qui permet de résoudre l'incompatibilité entre la prose et les vers.

bataille d'Hernanie au théâtre (pièce de Victor Hugo): c'est le drame romantique : il se libère des règles classique et cherche à exprimer la vie réelle.

l'arrivée du Réalisme : elle est l'héritière du Préréalisme du XVIIIème siècle : « La vie de Marianne » de Marivaux, ou encore « L'abbé Prevost » de Manon Lescault)

Le Troisième Romantisme.

Cette troisième période du Romantisme se heurte à la prise du pouvoir de la bourgeoisie et à l'exil de Napoléon : il n'y a donc plus d'idéaux révolutionnaires et plus d'empire. La France s'appauvrit, ce qui mène a une crise économique. La France est alors écrasée par le Royaume-Uni. Le roman est alors de plus en plus pessimiste,