Hda george rousse metz 5 oral
Commentaire d'oeuvre : Hda george rousse metz 5 oral. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar shanna.cst • 20 Janvier 2016 • Commentaire d'oeuvre • 758 Mots (4 Pages) • 1 340 Vues
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Je vais vous présenter l’œuvre Metz 5 de Georges rousse, photographié en 1994. En grand format, fait en cibachrome collé sur aluminium, cette photographie est aujourd’hui exposée à la Galerie RX, à Paris.
Georges Rousse est un artiste contemporain français, née en 1947 à Paris. Il est à la fois peintre, photographe, plasticien et architecte. Alors qu'il était étudiant en médecine, il décide de se consacrer entièrement à sa passion : la photographie d’architecture. Dès le début des années 1980, avec la découverte du Land Art et du Carré noir sur fond blanc, Georges Rousse commence à photographier ses propres œuvres : des figures humaines peintes sur des murs dans des lieux abandonnés. Finalement, il choisit d’utiliser le principe de l’anamorphose ; il peint des surfaces qui se reconstituent à partir d’un point de vue unique en de formes géométrique simple, pour pouvoir ensuite les photographiés et donner une impression de deux dimension, comme dans cette œuvre.
Cette installation peut se rapprocher du Land art qui consiste à créer dans le paysage des œuvres éphémères, avec ces carrés colorés, mais peut être considéré comme une illusion d’optique.
(La reprise économique de l’année 1994 entraine la création de nouveaux emplois mais le manque de logements incite Georges rousse à montrer que des lieux abandonné peuvent toujours être réutilisé.)
L’arrivée du numérique, et en particulier avec des logiciels comme Photoshop a tout d’abord entrainé le rejet de la collection Metz dont fait partie cette photo, car la plupart des personnes pensaient que tout le monde pouvaient le faire. L’artiste a alors organisé la visite du lieu pour que chacun puisse voir qu’il s’agit d’une création sur l'espace, et Metz 5 est devenu l’une des œuvres les plus connu de la collection.
Cette photo s’inscrit dans la thématique l’œuvre d’art et l’évocation du temps et de l’espace, la problématique est : Comment l’artiste modifie la perspective ?
Tout d’abord l’œil est happé par ces quatre-vingt carrés multicolores assemblés en damier, qui nous figure au premier plan et semble flotter au milieu de la salle. Pour cela, Georges rousse le place au centre de l’image. Il utilise aussi la lumière naturelle, qui provient surtout du côté gauche, mais aussi du côté droit de la photographie, car cette lumière emplit la pièce et semble donner au lieu clos un sentiment d’espace, de liberté. Le lieu, dépourvu de toute objet, ajoute à cet effet. Ce ressenti est contrasté par les carrés multicolores, aux couleurs sourdes ou mattes pour la plupart, et agencés de façon à être organisé.
Les formes sont peintes sur le sol, les poutres, les murs et le plafond et se trouvent à des profondeurs différentes. Aucun de ces carrés n'est en fait réellement constitué de quatre angles droits. Et plus encore, certains carrés comme celui-ci sont en réalité constitués d'un agencement de polygones situés sur différentes parties de l'édifice. C’est le point de vue unique choisi par l’artiste et l’emploi de l’alignement incohérent et du faux contact qui nous donnent l’illusion de voir un damier en deux dimensions qui n’existe pas.
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