Histoire politique contemporaine

Histoire politique contemporaine

Introduction :

Paragraphe 1 : Présentation du cours :

        Le terme politique, il désigne tout ce qui a trait à l’exercice du pouvoir dans un Etat à la participation qu’y prenne les citoyens, les organes institués et les partis. Etymologiquement « polis » c’est le gouvernement de la citée.

        Le terme contemporain, à partir de la Révolution française (1789, constitue un bouleversement) jusqu’au milieu du XXème siècle (1958), pour les historiens l’histoire contemporaine correspond aux 75 ans qui nous précèdent.

        C’est un cours d’histoire du droit constitutionnel de 1789 à 1958. L’objet du cours, c’est un cours de droit c’est surtout un cour de culture juridique mais également un cours de culture politique et plus généralement un cours de culture générale.

        Notre histoire est rythmée par diverses expériences : monarchique, césarienne et républicaine.

• Expérience Monarchique avec en particulier avec la monarchie constitutionnelle, mise en place par la constitution de 1791, la toute première monarchie
• Expérience césarienne désigne un mode de gouvernement comparable à celui de Jules César. C’est le cas du pouvoir absolu d’un seul homme soutenu par le peuple. Régime autoritaire voir très autoritaire. Certains nombres de règnes césariens comme celui de Napoléon I, et de son neveu Napoléon III.
• Expérience Républicaine avec la Ière République, la IIème République et la IIIème République

        Différentes expériences mais une histoire ponctuée par des mouvements de balancier. C’est la fameuse théorie des sites constitutionnels du doyen Maurice Hauriou. A cette prédominance suit une réaction du pouvoir exécutif, notamment les périodes césariennes. On observe une très grande instabilité des régimes politiques en France, à la différence du Royaume-Uni et des Etats-Unis, beaucoup de textes constitutionnels et beaucoup de succession de régimes.

La Constitution est l’ensemble de règles suprêmes fondant l’autorité étatique, organisant ces institutions, lui donnant ces pouvoirs, et souvent lui imposant des limitations en garantissant des droits et des libertés au profit des citoyens. C’est la norme suprême du système juridique de l’Etat considéré. La Constitution peut être souple ou rigide si elle est plus ou moins facile à modifier.

La théorie de séparation des pouvoirs vise à séparer les différentes fonctions de l’Etat dans le but de limiter l’arbitraire et d’empêcher les abus liés à l’exercice de missions souveraines. « Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses le pouvoir arrête le pouvoir » de Montesquieu (Livre 11 chapitre 4).