Khollt Segregation Indienne

arfois mise en place. Cependant ces diverses mises en œuvres de solutions, peut réfléchies et pas forcement adaptées à la réalité des problèmes montre bien le sentiment de rejet que ces lieux inspirent.

II-NON

- Travail

-Il existe deux secteurs. Formel et informel. Le second est composé de petites entreprises familiales, de vendeurs à la sauvette et de conducteurs de rickshaws. Ces emplois sont tenus par les plus basses castes et même par les hors castes.

- Le travail en Inde est réglementé. Cependant ces lois ne sont pas nécessairement appliquées. En effet, la durée légale de travail est de 8 heures par jours et l’âge légal pour commencer est de 16 ans. Mais, en Inde, tout le monde n’a pas de papiers et l’âge est souvent méconnu des personnes elles mêmes. De plus les heures supplémentaires sont les bienvenues. La concurrence est très forte, car, un employé qui ne convient pas est aisément remplacé par une des nombreuses personnes aussi qualifiées que lui qui attendent une place.

Cependant ce n’est pas le système ségrégationniste des castes en Inde qui régit le monde du travail : c’est la mondialisation et la compétitivité.

- Place des femmes

Sélection à la naissance: échographie suivie d'un avortement ou non en fonction du sexe de l'enfant : répercutions sur la diversité de la population et aujourd’hui on a 933 femmes pour 1000 hommes.

La place des femmes dans la société indienne est très réduite. En effet, ces dernières « coutent cher ». Lors de leur mariage la famille doit débourser une dot importante, qui revient souvent à l’endetter. Les filles sont donc souvent tuées à la naissance et, plus rarement, avant leur mariage. Leurs vies sont rythmées pas un ensemble complexe de coutumes qui les assujettit à leurs maris. Si elles gagnent en autonomie en se libérant de leur famille, elles en perdent en se soumettant au foyer. De plus, la sexualité indienne les limite dans leur épanouissement. Cependant, le fait pour les femmes d’habiter en villes leur permet une ouverture plus grande sur le monde. Elles y trouvent des magazines comme Femina, qui n’hésitent pas à parler de sexualité. De plus elles peuvent travailler et se libèrent ainsi du carcan familial.

-Le problème des castes

L'actualité indienne est régulièrement marquée par des cas de ségrégation inter-castes principalement dans les zones rurales, marquées parfois (dans les cas où les basses castes transgressent des interdits) par des viols collectifs, des mutilations à l'acide ou des meurtres. De tels actes, qui concernent surtout le Nord de l'Inde, suscitent généralement des campagnes d'indignation dans la presse indienne.

Les difficultés des basses castes, étant aussi bien sociales qu'économiques, ont donné naissance à des mouvements de guérilla d'inspiration maoïste à la fin des années 1960, les Naxalites, orientés contre les autorités gouvernementales et les grands propriétaires, principalement dans les États du Bengale occidental, du Bihar, de l'Orissa et de l'Andhra Pradesh.

III- Mais : points positifs et solutions envisagées

Solutions envisagées (sans forcément grand succès)

-des défis au système de caste dès Bouddha

Les saints ont rejeté les discriminations de castes et ont accepté toutes les castes, y compris des intouchables. Pendant le Raj britannique, ce sentiment s'est amplifié, et beaucoup de Mouvements de réforme indous comme Brahmo Samaj et Arya Samaj ont renoncés à la discrimination basée sur les castes. L'inclusion de prétendus intouchables dans le courant principal a été plaidée pour par beaucoup de réformateurs sociaux (Nandanar). La contribution de Gandhi vers l'émancipation des intouchables est encore discutée, particulièrement dans le commentaire de son Dr. contemporain. B.R. Ambedkar, un intouchable lui-même, qui ont fréquemment vu les activités de Gandhi comme nuisibles à la cause de l'élévation de ses personnes.

La pratique de l'untouchability a été formellement proscrite par Constitution de l'Inde en 1950, et a diminué sensiblement depuis lors ; même si elle continu aujourd’hui a régir le pays.

-Possibilités d’enrichissement : point positive à entretenir

Si l’Inde est le pays des extrêmes en matière de richesse et de pauvreté, c’est aussi le pionnier en matière de discrimination positive. D’ailleurs, il est le premier pays à avoir légalisé l’introduction de quotas dans le secteur public et universitaire pour les basses castes et les hors castes. Les castes continuent d'être le cadre de relations clientélistes et d'interdits traditionnels liés, entre autres, au métier (les tâches les plus dégradantes sont dévolues aux intouchables) ou au mariage. Le quota de place assuré est de 27% dans le secteur public et dans l’éducation. Il n’est donc pas rare de voir des intouchables devenus ingénieurs. La vie en ville