Economie Indienne
Mémoire : Economie Indienne. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires7-1858) est celui de la domination de l’ « East India Company » sur le pays. Ce premier siècle se caractérise par douze famines dues à une stagnation agricole combinée à une croissance démographique accélérée, la nouvelle puissance s’intéresse essentiellement à l’exportation des richesses de l’Inde.
- Le deuxième siècle colonial (1858-1947) fait suite à un rattachement de la colonisation à la couronne et non plus à la domination d’une seule compagnie. La domination s’étend aussi à la totalité de l’Inde et non plus à certaines régions. Malgré une nette progression des infrastructures et du développement agricole, ce deuxième siècle de domination est le témoin d’une vingtaine de famines faisant des millions de morts. La deuxième partie de ce deuxième siècle est caractérisée par des tendances agricoles défavorables et une accélération de la croissance démographique, donnant lieu à une dernière grande famine en 1943 avant l’indépendance en 1947.
Ces 200 ans de domination anglaise mettront fin à l’essor économique indien.
A.2 L’Inde indépendante
Les premières années de l’indépendance sont caractérisées par une grande instabilité politique. Plusieurs conflits éclateront, parmi lesquels la séparation entre l’Inde et le Pakistan et le conflit sur la route du cachemire, donneront lieu à un conflit armé entre ces deux pays. Cette période d’instabilité dura jusque dans les années 50 avec l’adoption d’une constitution républicaine. La situation économique à cette époque est au plus bas avec de nombreuses crises alimentaires et des pénuries de matières premières essentielles, en plus d’une inflation incontrôlable.
Les premières années de la reconstruction économique après 1950 constituent surtout en une gestion de la crise menée par une structure socialiste de planification qui dura jusqu’au milieu des années 80. Dans le début des années 80, cette planification de l’économie atteignit dans ses dépenses plus de 60% du budget de l’État, avec une politique se concentrant principalement sur le secteur privé. Le secteur privé représentait sept millions d’emploi sur douze millions en 1960 pour bondir à vingt-un millions en 1970. À la fin des années 80, les faibles résultats de l’économie indienne provoquèrent la remise en question du système en place.1
A.2.1 Les réformes des années 80
Les premières réformes sont timides, mais elles se traduisent par une hausse des investissements de modernisation dans le secteur privé ce qui redonne une impulsion à l’économie indienne. Cela dit, une aggravation du déficit budgétaire et du déficit des paiements se déroulent en parallèle à cette progression ayant pour conséquence une montée de l’endettement extérieur.
A.2.2 Les réformes de 1991
Afin de palier à cet endettement, un programme de stabilisation et de réformes structurelles sont appuyés par le FMI visant à libéraliser et à ouvrir l’économie mise en place en 1991.
Ces réformes entrainent dans un premier temps une reprise de l’investissement, une accélération de la croissance, une baisse du taux d’inflation ainsi qu’une augmentation des importations. Mais ensuite, où la croissance perdit du terrain de 1997 à 2002.
En cause, le marché de l’emploi fortement rigide et le pouvoir d’achat très faible de la population qui se font sentir dans la croissance indienne. Les réformes restent à cette époque très inachevées dans la plupart des secteurs.2
L’économie indienne connut ensuite un rebond en 2003 qui s’expliqua principalement par le rattrapage de la production agricole après sa chute en 2002.3
Pour l’année fiscale se terminant en mars 2012, les prévisions montrent une croissance de 7,6%.4
B. Croissance et bien-être économique
Afin d’envisager au mieux notre analyse des sous-hypothèse choisies, il nous paraît essentiel d’introduire le bien-être économique tel qu’il est défini par l’OCDE ainsi que de nuancer les notions de croissance économique d’un pays et de développement d’un bien-être économique au sein de ce pays.
En effet, même si ces notions sont liées car il n’y a pas de développement du bien-être sans croissance économique, la croissance économique n’a pas automatiquement un effet positif sur le bien-être5. La croissance économique se mesure via des facteurs dont le plus utilisé est le PIB. Mais le défaut de cette mesure est qu’elle ne reflète pas la situation réelle des habitants, elle ne prend pas en compte la répartition de ces richesses qui peuvent être très disparates. Le PIB est une moyenne calculée sur le nombre d’habitants, mais qui ne reflète pas la réalité.
Le bien-être est une notion quant à elle beaucoup plus complexe, un outil alternatif qui tend à corriger le manque de pertinence au point de vue humain du PIB6. Elle dépend de toute une série de facteurs dont les principaux sont les flux effectifs de consommation par habitant, l’accumulation de l’épargne, l’accumulation de biens corporels, l’accumulation de capital humain, l’accumulation d’investissements en recherche et développement, la répartition des revenus selon l’indice de Gini sur l’inégalité, ainsi que l’ampleur et l’impact de la pauvreté ; et enfin la sécurité économique contre le chômage, les maladies et la précarité. Le bien-être économique fait état de la « bonne santé » d’une société, de la répartition des richesse entre les individus, des inégalités et du niveau de la pauvreté.7
Repetition de « fait état », changer un des deux ! fait
En conclusion, alors que la croissance économique représente un accroissement des richesses globales du pays, le bien-être économique est un moyen de mesure de la répartition de ces richesses.
B.1 Analyse des indicateurs8
Afin de répondre correctement à notre problématique, qui est pour rappel, le système de castes est un frein au bien-être économique et social,
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