L'économie du Maroc
Compte Rendu : L'économie du Maroc. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresfortement développée et des industries métallurgiques doivent permettre d'exploiter les importantes ressources minérales du Maroc.
Casablanca est la plus grande ville du pays. Rabat est la capitale. Les autres centres de population importants sont Fès, Marrakech, Meknès et Tétouan. Le Maroc possède dix grands ports. La majorité du fret concerne les exportations de phosphate et les importations de pétrole. Tanger est le port principal pour les passagers. C'est aussi un centre de commerce international de libre échange. Le réseau de transports est bien développé au nord et à l'ouest. On dénombre plus de 57.594 kilomètres (35.787 miles) de routes dont la moitié est goudronnée, et 1.778 kilomètres (1.105 miles) de voies ferrées reliant les villes et les ports du pays. Les déplacements au sein des montagnes de l'Atlas restent difficiles et limités. Le Maroc possède huit aéroports internationaux. Les principaux sont ceux de Tanger et de Rabat.
En dépit de tous les efforts qui ont été initiés pour les développer, les exportations marocaines n'arrivent pas à accéder à un sentier de croissance durable. En fait, d'après une récente étude de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), sur le tableau de bord des indicateurs macro-économiques, les exportations marocaines continuent à souffrir de différentes faiblesses dont essentiellement une diversification insuffisante en termes de produits sur des marchés fortement concurrentiels et un manque de diversification géographique qui rend les exportations très sensibles à la conjoncture des partenaires commerciaux. En fait, le Maroc effectue plus de 50% de ses échanges commerciaux avec les pays européens.
Cette difficulté que rencontrent les produits marocains à s'imposer sur les marchés vient notamment d'un manque de compétitivité, comme le montre l'évolution de ses principaux indicateurs. Ainsi, relèvent les auteurs de l'étude, la part du marché mondial détenue par le Maroc s'est inscrite dans une tendance baissière, passant de 0,14% en 1990 à 0,12% en 2003 et à 0,11% en 2009. Et ce au moment où les principaux concurrents du Maroc, tels que la Chine, la Corée du Sud, le Mexique, la Turquie, la Pologne, l'Indonésie et la Roumanie, ont amélioré leurs positions exportatrices. De même, ajoute-t-on, si la demande étrangère en volume adressée au Maroc a connu une progression continue entre 1990 et 2000, elle a été de moins en moins rapide durant la période 2003-2009 (3,2%) en comparaison avec la période 1998-2002 (6,5%), et ce en raison de la récession au niveau de l'économie mondiale durant l'année 2009.
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Rêver au Maroc d'une société rurale développée et intégrée à l'économie de marché, relève presque de l'utopie. Le constat d'échecs successif des politiques publiques menée depuis l'indépendance du Royaume chérifien, renforce ce pessimisme fortement partagé par les différents intervenants universitaire (sociologues, politologues, économistes). Ces derniers, s'ils s'accordent à souligner l'actualité des recherches en la matière, constatent avec frayeur que le monde rural marocain a quasiment fait du surplace. Pire, selon des notes internes au ministère de l'Agriculture, l'indice du développement humain dans le milieu rural, place le Maroc parmi les pays les moins avancés au Monde. Le verdict est sans appel. Que deviendra la société rurale dans le contexte d'un monde qui privilégie le libre échange? Est-il trop tard pour prendre enfin le virage du développement, pour sauver ce qui pourrait l'être ?
|Sommaire |
|[masquer] |
|1 Ressources minérales et énergétiques |
|1.1 Les ressources minières |
|2 Agriculture et élevage |
|2.1 Valorisation de l’eau en agriculture et ses applications à l’élevage bovin laitier |
|2.2 Culture du cannabis |
|2.3 Vin marocain |
|2.4 Femme mulet, porteuse de marchandises entre Ceuta et le Maroc - la contrebande, qui porte un préjudice considérable à l'économie du |
|Maroc, du fait de l'engouement de la population sur les produits venus d'ailleurs. |
|3 Industrie alimentaire au Maroc |
|3.1 Association de Production et de l'Industrie du sel au Maroc |
|3.2 La brasserie de Tanger fermée pour cause de production en chute |
|4 Marché financier |
|4.1 Holding royal SNI |
|4.2 Grande Distribution |
|5 Développement économique et culturel au Maroc |
|5.1 Fuite de capitaux : le Maroc perd 1,66 milliards de dollars par an |
|6 Actualités |
|6.1 De nouveaux documents "Wikileaks" dévoilent une partie des coulisses de la politique et de l'économie au Maroc |
|6.2 BALANCE COMMERCIALE - LE DÉFICIT DÉPASSE LA BARRE DES 100 MILLIARDS DE DH |
|6.3 Analyse de la situation économique au Maroc en 2011 par Najib Akesbi |
|6.4 Maroc: l'OCDE souligne les défaillances institutionnelles de la gouvernance économique |
|6.5 Rétablissement de la démocratie |
|6.6 L'UE conditionne l'aide économique par la démocratisation |
|6.7 10 mai 2011. Maroc Connexion Deutschland lance la 8ème édition de la Business Party |
|7 Transport au Maroc |
|8 Roi des pauvres |
|9 Voir aussi |
[pic]Ressources minérales et énergétiques
Le Maroc dispose d'importantes ressources minières: il est le 3e producteur et le 1er exportateur mondial de phosphates (environ 20 millions de t). Le territoire recèle aussi des gisements de fer et de minerais non ferreux dans les montagnes: baryte (370 600 t), plomb, manganèse, cobalt, cuivre, fer, zinc, antimoine, molybdène, fluor.
Les ressources énergétiques sont, en revanche, plus limitées: anthracite, pétrole et gaz naturel couvrent à peine 20 % des besoins et ne peuvent empêcher le recours aux importations. La découverte de gaz naturel près d'Essaouira donne des espoirs. Le Maroc peut produire jusqu'à 3.838 mégawatts d'électricité (deux tiers en brûlant du pétrole et un tiers grâce à l'hydroélectricité). D'importantes importations de charbon sont prévues afin de remplacer le pétrole.
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