La Croissance Chinoise

e la croissance économique », il a appelé les membres de l’APEC à se joindre à une stratégie de croissance. Elle a pour but d’accélérer la transformation des modes de développement économique, d’améliorer la qualité de la croissance de sorte qu’elle soit équilibrée, inclusive, durable, novatrice et sûre en vue d'une croissance économique rapide, régulière et durable.

Il a également mentionné le désir de passer à une croissance verte en associant le développement socio-économique et la protection environnementale. L’objectif étant de développer une croissance durable en matière de ressources et d'environnement et d'appliquer des politiques budgétaires, monétaires, commerciales et industrielles soutenables.

Tel est le souhait de Hu Jintao pour les pays de l’APEC et pour la Chine : une croissance soutenue, efficace, en poursuivant une politique de mondialisation importante.

Quels sont les limites d’une croissance aussi importante ?

- La croissance chinoise ne suffit pas à résorber le chômage. En effet, on estime que la Chine a besoin d’un taux de croissance de plus de 9% pour espérer assurer le plein emploi. La démographie de la Chine étant de plus en plus importante, il y a désormais un excédent de main d’œuvre (on comptera 1 milliard d’actifs en Chine en 2020).

- La croissance chinoise a certes entrainé une très forte réduction de la pauvreté (qui est passé de 377 millions d’individus en 1990 à 173 millions en 2003). On observe une disparité sociale de plus en plus croissante des situations individuelles, et donc des inégalités de plus en plus sévères.

- L’industrialisation rapide, la surpopulation, l’exploitation des ressources en dehors de tout contrôle, entraîne des conséquences dommageables partout : la désertification, le manque d’eau, l’augmentation des émissions de gaz nocifs et la pollution des cours d’eau et de l’atmosphère (16 des 20 villes les plus polluées au monde sont chinoises).

La croissance chinoise est donc un processus à haut risque.