La Republique De Planton
Note de Recherches : La Republique De Planton. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirescorps (cf PP 240 – 244). Ces trois dispositions intellectuelle, morale et spéculative, correspondant aux trois composants de l’âme, disposent le philosophie-roi à faire sont cheminement qui le prépare à ses futures responsabilités. Dans ce cas, pourquoi ne confie-t-on pas le pouvoir aux philosophes ?
En réponse aux objections d’Adimante selon lesquelles les philosophes sont traités de pervers, de bizarre, Socrate utilise l’image des matelots qui prétendent que gouverner n’exige pas de qualités particulières. Ils se confient à un patron un peu sourd et un peu myope plutôt qu’à un connaisseur qu’ils sont prêts à mettre en pièce si celui-ci réclamait le commandement.
En effet, c’est le plus grand nombre qui est pervers car il s’arrête aux apparences, aux opinions tandis que le philosophe recherche l’essence des choses. (cf pp 244)
La multitude est capable de pervertir, pour des buts vils, l’âme des hommes aptes à la philosophie car aucun caractère, si brillant soit-il, ne peut résister aux pressions des préjugés de la multitude.
Et les sophistes, flatteurs du peuple, ne peuvent guider les futures philosophes dans la recherche de leur vocation.
Puis, il est impossible que le peuple soit philosophe car la foule ne peut admettre que « le beau en soi existe distinct de la multitude des belles choses ou les essences distinctes de la multitude des choses particulières ».(cf p 251)
Alors les plus aptes étant ainsi éloignés de la philosophie, d’autres s’y introduisent et la discréditent.
Heureusement, survit un petit nombre de ceux qui peuvent avoir dignement commerce avec la philosophie pour leur propre salut et celui de la cité dont Socrate a tracé le plan. Cette cité favorable fera la promotion de la philosophie (244 – 259).
Mais Il faudrait qu’une heureuse nécessité contraigne le petit nombre de philosophes qu’on traite « d’inutiles » à prendre la tête de la cité : « je déclare que les meilleurs gardiens de la cité doivent être des philosophes ». C’est à ceux dont la pensée s’applique à la contemplation des essences fixes et immuables, qui n’ont pas d’animosité envers la multitude, de gouverner la cité. Et la multitude, convenablement traité, comprendra et changera d’opinions, de comportement et deviendra philosophe. Socrate apprécie cette vision excellente, vision difficile mais pas impossible à réaliser. Et donc, il faut former les gardiens de la cité.
Le meilleur gardien doué de la faculté à apprendre, doué de mémoire, doué d’intelligence, de sagacité et de toutes autres qualités demeure encore précaire. Il faudrait le soumettre à d’autres épreuves de sélection, des travaux physiques, le test de courage devant le danger, le discernement des plaisirs mais surtout sur la capacité de réussir de hautes études, les sciences sublimes pour arriver à la plus haute connaissance, à l’ Idée du Bien. Puisque pour fonder une cité juste, les gardiens devront avoir une idée précise du Bien qui leur permettra de repousser les conceptions vulgaires qui assimilent le Bien au plaisir.
Par l’analogie de l’œil, du soleil, des choses sensibles, de l’âme, de l’idée du bien et de la vérité, Platon démontre de manière dialectique l’ordre du savoir, du visible à l’intelligible, de l’obscurité au soleil pour arriver à l’élévation de l’âme vers l’idée du Bien.
Conclusion : Le philosophe sait allier expérience et spéculation. Ses capacités intellectuelle, morale et spéculative le disposent à être dirigeant. Mais il est taxé de pervers, de bizarre et même d’inutiles par le grand nombre, qui ne sait profiter de ses talents. Victime des préjugés du grand nombre, des sophistes flatteurs du peuple, notre philosophe n’a aucune chance d’être dirigeant et le sort de la philosophie demeure hypothéqué. Heureusement, une minorité capable de conscientiser le peuple et d’organiser la cité selon le modèle divin de justice, de beauté et de tempérance surgit. Mais une longue route est à faire au moyen des hautes études qui conduisent à la haute connaissance. Le mythe de la caverne du Livre
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