Le modèle LCAG & l'analyse SWOT

Bien qu’âgé de 55 ans, ce modèle rationnel s’applique toujours bien aux situations simples

Modèle de l'acteur unique : la décision est le choix d’un acteur unique, rationnel et autonome. En entreprise ce serait le raisonnement supposé d’un DG avec un pouvoir concentré

Enchaînement logique et linéaire de plusieurs étapes

Formulation du problème : les causes et les objectifs sont parfaitement définis et clairs pour tous

Repérage et explicitation de toutes les actions possibles, de façon exhaustive : aucune hypothèse n'est laissée de côté, toutes les possibilités sont évoquées

Évaluation de chaque éventualité par des critères issus des objectifs ou des préférences : ces critères sont évalués et quantifiés (exemples : avantages/inconvénients, coût/bénéfice, risque/gain)

Choix de la solution qui maximise le résultat : la décision prise correspond au meilleur choix objectif possible

Le modèle LCAG s’applique particulièrement bien à la stratégie concurrentielle

Il permet des formalisations élaborées, lorsqu’appliqué à des situations simples, et une schématisation utile de la réalité, lorsqu’appliqué à une situation complexe

Cependant, le modèle est aujourd’hui considéré comme trop simpliste et rationnel (notamment selon H. Mintzberg), car il ne prend pas en compte la complexité organisationnelle et les enjeux individuels, ni l'importance du processus de prise de décision

Par exemple, dans le développement de stratégies émergentes, la rationalité peut laisser place à l’intuition dans la prise de décision

Les questions clés de la stratégie :

Quelles sont les opportunités et menaces dans le macroenvironnement ?

Comment l’organisation peut-elle gérer les forces dans son industrie ?

Quelles sont les forces et faiblesses de l’organisation ?

Les attentes des parties prenantes sont-elles alignées avec la mission de l’organisation ?

La culture est-elle en phase avec la stratégie ?

Quel doit être le positionnement de chacune des activités ?

Quelles activités faut-il inclure dans le portefeuille ?

Quel doit être le développement international de l’organisation ?

L’organisation innove-t-elle correctement ?

L’organisation devrait-elle se développer seule, par acquisitions ou par