Les nouvelles norme de la famille / culture de commuication
Dissertation : Les nouvelles norme de la famille / culture de commuication. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Louna Stocker • 22 Février 2022 • Dissertation • 1 477 Mots (6 Pages) • 744 Vues
Exercice 1 : Culture de communication
Question 1 (3 points)
Selon l’auteur, d’où viennent les nouvelles normes de la famille ?
Question 1 :
Ce texte est un extrait de “La famille à l’heure de l’individualisme” de Jean-Hugues Dechaux. Ce texte
évoque les normes au sein de familles. Mais d'où viennent-elles ?
Une norme c’est un type concret ou une formule abstraite de ce qui doit être. On peut la qualifier
aussi de loi, principe ou règle.
Dans une famille au fur et à mesure des générations, des époques des sortes de "règles" sont misent
en place plus ou moins naturellement et évoluent avec leur temps.
Dans ce texte on peut extraire quatres grandes idées fortes à propos de ces fameuses normes dans
les familles, les anciennes et les nouvelles.
Le changement des normes dans les familles
Ces nouvelles normes sont simples et sans autorité morale établie. Ce qui crée une situation
étonnante où chacun s’imagine être unique et autonome, mais subit une puissante pression de ce qui
l’entoure. Les normes nouvelles de la famille forment un ensemble qui s’appuie sur les valeurs
d’autonomie, d’égalité, de contrat, de projet , des valeurs déjà bien implantées dans le monde du
travail et émergent aussi dans la gestion des affaires publiques. Pour autant, les schémas
traditionnels n’ont pas disparu. Par exemple les types familiaux « modernistes », marqués par
l’individualisme, et d’autres restent attachés à une conception classique des rôles de chacun et de la place de la famille dans la société, toute une gradation étant repérable entre ces deux extrêmes.
L’intervention du droit dans la régulation sociale de la famille
Comme l’observe Pascal Bruckner , avoir mis le droit au service des affects plutôt que l’inverse
(encadrer la précarité des sentiments par la loi) débouche inexorablement sur une hypertrophie
juridique. C’est a dire a un excès de lois qui auront plus tendance à desservir les couples ou familles,
que l’inverse.
La normalisation de la vie familiale
Selon les mots de Tocqueville la normalisation de la vie familiale est « douce et anonyme ». Douce,
car le contrôle est implicite et bienveillant. Ce dernier prend la forme de conseils pratiques, de
recommandations, de services, mais a pour effet de façonner les aspirations, car souvent les plus
jeunes peuvent se laisser influencer par les conseils de leurs aînées alors qu’ils ne détiennent pas la
vérité. Anonyme, parce qu’on chercherait en vain un magistère moral s’assumant comme tel et des
institutions chargées de diffuser la bonne parole.
Les sciences psychologiques
Ces normes existent aussi dû aux sciences psychologiques. Les épreuves de la vie sont traduites en
questions de psychologie appliquée. Comment s’épanouir dans son couple, dans sa sexualité ?
Comment éduquer un enfant tout en le préparant à devenir autonome ? Pour répondre à ces
questions les gens vont souvent chercher le “modèle” qu'ils trouvent le mieux et l’appliquer à leurs
familles. Cependant ces normes ou modèles ne correspondent pas à tout le monde, et c’est là que
peut se créer un sentiment de frustration.
Cette psychologisation de la norme va de pair avec l’individualisme comme « esprit social ». Plutôt
qu’une vision morale et politique de l’homme et de la société, prévaut une norme dépolitisée reposant
sur une conception essentialiste et désocialisée du sujet : de quoi un sujet a-t-il besoin pour être heureux ? On est passé d’une morale du devoir à une rhétorique du bonheur, mais la charge
normative est toujours là.
Les conditions sociales
Les normes nouvelles de la famille forment un ensemble qui s’appuie sur les valeurs d’autonomie,
d’égalité, de contrat, de projet , des valeurs déjà bien implantées dans le monde du travail et
émergent aussi dans la gestion des affaires publiques. Pour autant, les schémas traditionnels n’ont
pas disparu. À côté des types familiaux « modernistes », marqués par l’individualisme, d’autres
restent attachés à une conception classique des rôles de chacun et de la place de la famille dans la
société, toute une gradation étant repérable entre ces deux extrêmes.
Question 2 (5 points)
Comment les communicants et les marques prennent-ils en compte les évolutions de la famille ? Vous
répondrez en un développement structuré, comportant au moins trois angles de réflexion argumentés et
illustrés par des exemples, à l’exclusion des campagnes de l’exercice 2.
Question 2 :
Si la publicité cherche avant tout à faire vendre, elle exprime aussi les mutations sociologiques de la
cible qu’elle vise, elle porte des valeurs, joue sur des stéréotypes, que ce soit en renforçant ces
derniers ou en s’en écartant.
Nombre de publicités mettent en scène des familles, dont la représentation peut varier selon le type
d’annonceurs, leurs valeurs, leur positionnement, leurs prospects et leurs objectifs. Nous allons
étudier ces mutations sociologiques et de quelle manière les marques les utilisent dans leurs
publicités pour vendre. Tout d’abord nous allons parler des schémas traditionnels dans les familles,
puis nous analyserons les familles recomposées. Et enfin nous allons voir que certaines enseignes ne
s'empêchent pas de casser certains codes notamment dans les familles.
Qu’elle que soit les familles et leurs mutations, le schéma dit traditionnel n'a pas disparu pour autant.
On peut voir que certaines publicités jouent souvent sur ce stéréotype de la famille avec un père, une
mère, une fille et un garçon, auquel peuvent s'ajouter des animaux.
Par exemple, la marque JOKER dans une de ces dernières publicité, met en scène une famille
“lambda” autour de la table pour le petit déjeuner. On y retrouve le stéréotype de la famille avec les
parents
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