Les régimes totalitaires

ou 80% de la population est paysanne.

1.2. Le Stalinisme

La Russie avant la première guerre mondiale était une autocratie, dirigée par un Tsar. La Russie était un véritable géant dont l’alliance d’avant-guerre était avidement recherché. Ce régime était quelque peu contesté par des mouvements révolutionnaires multiples. Elle a connu des vagues de terrorisme, notamment en 1905, où le pays connaît pour la première fois des mouvements de contestation. En effet, le régime a connu un échec militaire important contre le Japon pour la domination du Manchourie (volonté de prolongé les lignes de voies ferrées). Le Japon remporte cette guerre, ce qui humilié le Tsar et désorganise quelque peu le pays. Ce conflit militaire a par ailleurs par la mobilisation qu’il a apporté, accentué les difficultés économiques du pays. L’hiver 1905 est très difficile pour les populations. Ce qui amène un vif mécontentement et des manifestations pacifiques dans les villes de Saint-Pétersbourg et de Moscou. Le Tsar régit violement à ces mouvements, notamment durant le Dimanche rouge, ou la garde tire et réprimande durement la foule.

En 1905, le Tsar créé une assemblée, la Douma, élue au suffrage censitaire, qui exclue 90% de la population et qui en plus est consultative. L’existence de ce parlement permet l’émergence d’une opposition légal. Avant toute opposition était bannie par une police secrète, l’Ockrana. Il s’agit d’un mouvement libéral qui veut s’inspirer d’une monarchie constitutionnelle inspirée de l’Angleterre.

La première guerre mondiale est une catastrophe au niveau militaire. L’armée russe est extrêmement mal équipée et commandée. Elle résiste mais va connaître de nombreuses défaites. Entre 1914 et 1917, la moitié des effectifs militaire a été perdue. La Russie n’est pas prête à faire face à une guerre longue, l’économie ne peut pas satisfaire les besoins d’une telle guerre. Elle tient bon grâce au soutient de ses alliés.

En 1915, il y a une tentative de débarquement à Dardanelles pour tenter de rétablir le ravitaillement en Russie.

Avec la mobilisation de millions d’homme, fait baisser le taux de productions. Les russes sont victimes de disettes. Un mouvement de mécontentement apparaît. Ce qui engendre des mouvements de manifestations spontanées à Petrograd en février 1917 : les 5 jours de Petrograd. Il n’y a pas vraiment de dirigeant dans ces manifestations (Lénine se trouve en Suisse). La foule manifeste avec des slogans très terre-à-terre au départ : « du pain ». Petit à petit le mouvement va se politisé : « à bas la guerre ». On finie par réclamer l’abdication tu Tsar et la fin de l’autocratie. Le mouvement prend de l’ampleur dans toutes les classes sociales. Le Tsar aurait pu réprimer ces mouvements mais les soldats présents à Petrograd, ne sont pas des soldats professionnel, et se joignent à la foule. Le mouvement gagne l’armée, où les mutineries se multiplient. La conséquence de ces 5 jours, est que le Tsar abdique, c’est la fin des Romanov. Le Tsar abdique en faveur de son frère et non de son fils car il était hémophile.

Il y a une carence de pouvoir. C’est ce que Trotski appellera le paradoxe de février. La foule va se tourner vers les seuls opposants politiques tolérés par le Tsar, les KD (bourgeois et aristocrate), de la Douma qui vont former un gouvernement provisoire présidé par le prince Lvov.

Il y a un second mouvement qui se forme parallèlement durant l’année 1917, formé des mutinés et des révoltés de 1917 en soviets. On observe des soviets de quartiers, de village,… Dans le pays petit à petit, se crée tout un réseau de soviets. Ils vont même jusqu’à organiser un congrès de l’ensemble des soviets du pays à Petrograd en octobre 1917. Cela prend de plus en plus d’importance et prend du pouvoir parallèlement.

Ce gouvernement provisoire décide de continué la guerre. Ce gouvernement a subi des pressions très importante de la part des alliés, de plus elle est en endetté. Donc par respect de ses engagements avec ses alliés, elle décide de continuer la guerre. Mais les revers militaire continue également. L’armée russe ne va pas mieux après février 1917. Les difficultés de ravitaillement continue. Mais tout en continuant la guerre, le gouvernement provisoire va instaurer en Russie, toute les libertés fondamentales : liberté d’expression, dissolution de l’okrana, libère les prisonniers politique. (Lénine revient en avril 1917 en Russie. Mais pour atteindre la Russie, son retour a du être organisée par les services secrets allemands. On parle de « wagon plombé »).

Ce gouvernement provisoire manque pourtant de soutient populaire. Il a cherché à intégrer dans ce gouvernement d’autres partis, en particulier les socialistes, les mouvances de gauches. Au fur et à mesure on distingue successivement 4 formes de ce gouvernement.

Par ailleurs ce gouvernement provisoire qui restaure une légalité dans le pays, s’affirme provisoire, leur objectif est donc de rassembler une assemblée constituante. C’est à dire parvenir à organiser des élections générales pour désigner les députés qui décideront l’avenir de la Russie.

L’assemblée est réuni mais juste après octobre 1917. Les bolchéviques vont donc disperser cette assemblée.

En avril 1917, Lénine rentre au pays et trouve un parti bolchévique en décomposition absent de la politique du pays et divisé quant à l’attitude à tenir. Lénine va élaborer un programme qui l’aura du mal à faire accepter à son parti. Connu d’abord sous le nom de thèses d’avril, il va proposer que tout l’appareil de production soit pris en main par les soviets et qu’il y ait une redistribution des terres aux paysans. Il demande du pain et le retour des terres. Lénine propose également la paix immédiate, il dénonce la guerre qui pour lui est une guerre impérialiste de brigandage et reste cohérent. Pour lui la Russie n’a pas à faire la guerre à l’Allemagne. Il propose une forme de démocratie direct, tout le pouvoir d’état aux soviets. Il faut donc que le parti bolchévique convainquent les soviets pour qu’une fois que les soviets seront contrôlés, prendre le pouvoir. Comme c’est le seul parti qui ne participe pas à la politique du gouvernement provisoire, et donc non compromis par ce gouvernement, et en répondant aux aspirations populaires, le parti gagne en popularité. Lénine décide de se servir du congrès d’octobre 1917 pour organiser son coup d’état. Les bolchéviques prennent le palais d’hiver, ancien palais du Tsar. Il s’empare du pouvoir et constitue un nouveau gouvernement : le conseil des commissaires du peuple. Les décrets sur la Terre, et sur la paix constituent les décrets d’octobre. En décembre 1917, ils signent l’armistice de Brest-Litovsk.

Des la prise de pouvoir, se déclenche des grèves des postes et des chemins de fer car les bolchéviques ne contrôlent que deux villes, Moscou et Petrograd (le réduit communiste). Kerenski réunit des troupes ; amis les partisans de l’ancien régime, les aristocrates, les blancs, se soulèvent. Ils entraînent derrière eux la majorité de leurs homme. Les puissances étrangères vont s’empresser de soutenir les russes blancs par peur de la propagation soviétique en Europe. Les bolchéviques ne reconnaissant pas les dettes de l’ancien régime, une victoire de la contre-révolution aiderait fortement l’Angleterre et la France.

Dès le début de 1918, nous sommes dans une situation de guerre civil. Lénine fait un parallèle entre lui et Robespierre. La révolution est en danger. Il va adopter une politique de terreur, qu’il appelle le communiste de guerre. Il cherche à mobiliser toutes les énergies et à réprimer toutes les oppositions. Toutes les libertés accordées par le gouvernement provisoire sont suspendues. On interdit tout mouvements non communistes, on censure la presse, on réprime tout opposant. Pour cela on constitue une nouvelle police politique dirigée par des anciens agents de l’ockrana : la Tcheka. Cette police politique a des méthodes extrêmement expéditives, elle élimine sans procès qui elle veut. Elle s’installe sur la place de la Loubianka. Tous hommes sont enrôlés dans l’armée rouge dirigée par Trotski. Toutes les usines sont contrôlées par le pouvoir. On exige des réquisitions de production. En 1941, la révolution est sauvé grâce au communisme de guerre et grâce à la division de la contre-révolution.

La guerre civile laisse l’état dans un état désastreux, il y a eu des massacres, des pillages. En 1921, la population ne souffre plus de disette mais de famine. Des épidémies de typhus apparaissent.la ville de Kronstadt se révolte au cris de : à bas les soviets. Cette révolution sera écrasée dans le sang.

En 1921, Lénine va radicalement changer de politique, il va lancé ce qu’on appelle la NEP (nouvelle politique économique). Il décide d’une pause pour la révolution. Pour relancer l’économie, il rend les petites entreprises industrielles et commerciales à leurs anciens propriétaires. Il va remplacer les réquisitions par un impôt en nature. L’impôt en nature est régulé et laisse aux paysans les surplus pour les vendre ou les consommer. La grande industrie reste sous le contrôle de l’Etat mais est en très mauvaise état. Lénine décide de faire appel à des investisseurs étrangers pour rénover cette industrie. La Russie va également faire venir des spécialistes de l’étranger. La NEP est globalement