Texte pierre de marboeuf « Pour philis le miracle d’amour »
Compte Rendu : Texte pierre de marboeuf « Pour philis le miracle d’amour ». Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresrapportant à l’amertume de la mer dont l’eau est salée et les désagréments de l’amour , d’inexistante « sans orage » (v.8) , sans orage pour le mer et sans dispute pour l’amour, l’orage étant ici la métaphore du côté destructeur de la passion. Et enfin, le troisième « risque » commun de ces deux vagues évoqué par l’auteur du poème est le terme « naufrage » (v.8) qui peut s’employer pour les deux termes c’est à dire que pour la mer il s’agit de la perte d’un véhicule marin et que pour l’amour , Marboeuf fait référence à un échec ou à une perte dans le domaine sentimental.
C-Antithèse eau-feu
C’est à partir du premier tercet que l’antithèse eau-feu est mise en évidence :
« Le feu sort de l’amour » , sa mère sort de l’eau » (v.10)
« Mais l’eau contre ce feu ne peut fournir des armes »
« Si l’eau pouvait éteindre un brasier amoureux »
« Que j’eusse étein son feu de la mer de mes larmes »
On voit que Pierre de Marboeuf joue avec les éléments. De plus, on constate que le feu est associé à l’amour et que le mer à l’eau .
On peut remarquer à travers ces citations que c’est bel et bien le feu qui l’emporte :
A travers cette antithèse eau-feu , on conclut que l’amour est une catastrophe ,un péril et sans remède. L’amoureux est incendié , détruit par son amour
Ce combat entre le feu et l’eau montre que les « larmes abondantes » ne peuvent pas éteindre « les feux de l’amour »
D-Cette théorie est appliquée au poète
En effet cette théorie est appliquée au poète :
On voit que dans le dernier tercet le poète fait l’expérience personnelle des feux de l’amour et plus précisément dans les deux vers : « Ton amour qui me brûle est si fort douloureux , Que j’eusse éteint son feu de la mer de mes larmes. »On remarque bien que la situation d’énonciation est inter-personnelle ( Il dit « je » mais s’adresse à sa bien aîmé)
II- Un poème savant et évoquant la mythologie grecco- romaine
A-Poème fondé sur le jeu de mots
Ce poème est un exercice de style fondé sur des jeux de mots :
On le voit grâce à des syntaxes comme les parallélismes de construction « Mais l’eau contre ce feu ne peut fournir des armes » , des paronomases ( par exemple « eaux » et « maux » ; « mer » et « amour » , « armes » et « larmes » ), aux sens propres (pour la mer) et aux sens figurés (pour l’amour ) et enfin et surtout à l’hommage rendue subitement à la femme aimée « Ton amour qui me brûle est si fort douloureux , Que j’eusse éteint son feu de la mer de mes larmes »
B-Référence à la mythologie greco-romaine
Marboeuf fait référence à la mythologie greco-romaine , plus précisément d’Aphrodite (déesse de l’amour et ici pour le poète , la mère du sentiment amoureux) qui selon une légende populaire , serait né de l’écume de mer . De la même façon , l’amour est assimilé au feu car Eros est la plus part du temps représenté muni d’un arc et d’un carquois de flèches ardentes et parfois d’une torche enflammée . De plus le mot « flamme « peut désigner l’amour qu’on porte pour quelqu’un et on peu aussi dire aussi que l’on brûle d’amour pour quelqu’un ce qui explique ce qui explique en partie cette
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