Thérèse Raquin, Zola; La Condition Humaine, Malraux; L'Etranger, Camus
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A l’opposé, dans L’Etranger, on découvre une nature vivante et lumineuse s’opposant au calme froid des textes de Zola et Malraux. Le mot "soleil" est omniprésent (aux l. 6, 12, 14 ou 15 par exemple). De plus, on assiste au déchaînement des quatre éléments : l’eau, "un océan de métal bouillant" (l.8), la terre, "une plage vibrante de soleil" (l.11), l’air, "un souffle épais et ardent", et le feu surtout, avec un soleil brûlant et un "ciel qui s’ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu » (l.28). De cette façon, la nature devient alors aussi oppressante que dans les textes de Zola et Malraux.
Dans un second temps, nous remarquons que la description de la nature va produire différents effets chez le lecteur.
Tout d’abord, l’environnement qui entoure les personnages et propice au crime. En effet, dans Thérèse Raquin, on nous décrit une "campagne (…) [qui] sent la mort venir" (l.7). De plus, le bras de rivière où s’engagent les personnages est libre, facilitant la discrétion du meurtrier. Chez Malraux, on comprend que le crime est déjà prévu, mais l’ambiance de glace nous fait sentir qu’il est imminent.
Le texte de Camus se démarque encore une fois, car ici c’est la nature qui va pousser au crime. La chaleur insoutenable apportée par le soleil déstabilise le protagoniste ("cette brûlure que je ne pouvais plus supporter" l.17), et c’est un souffle venu de la mer qui va faire basculer l’action, comme nous le montre la phrase "C’est alors que tout a vacillé" (l.27).
Pour conclure, nous noterons l’effet de la nature sur les actions des personnages du roman. C’est la description qui nous montre à chaque fois comment elle intervient, par la création d’un univers par exemple.
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