Trame

D'HAU Gaël                                                                                                                            

 LA COMMUNICATION EN MILIEU PROFESSIONNEL :

LA SANTE

                                                                                                          PROMTION ME 14-16

                                                                        DC3 : Le travail en équipe plu ri professionnelle

              IRTS NpdC (Métropole lilloise)

PLAN DE TRAVAIL

-Sommaire

-Introduction

1ère partie:

-Courriers

-Une affiche

-Un compte rendu d'une situation éducative

-Un écrit.

2ème partie:

-Un regroupement des commentaires sur chaque écrit

-Une conclusion sur les compétences acquises

INTRODUCTION

Suite à plusieurs observation faites au sein de l'équipe éducative, je décide pour ce dossier d'aborder le sujet de la santé.

C'est un thème récurent chez les personnes que nous accompagnons. Problèmes de dos, de dents, de pieds... mais aussi les différentes addictions. Aborder de manière général, la santé, permet de ne pas pointé directement tel ou tel problème, et d'entré en relation avec les personnes, en essayant d'instauré une relation confiance, un échange , qui permet par la suite d'aborder leurs problématiques sereinement. (La santé est dans le cadre de l'intimité.)

Après plusieurs échanges avec l'équipe éducative je décide de mettre en place un bilan de santé avec l'accord de mes responsable, à l'institut Pasteur de Lille. Dans cette démarche, je m'inscrit dans un échange avec l'équipe plu ri professionnel et différents partenaires, l'envoi de deux courriers, aux personnes accompagnés sur les ateliers d'insertions et la création d'une affiche de l'action proposé et une réunion d'information leur sera proposé.

LES COURRIERS

AFFICHE[pic 1]

COMPTE RENDU DE SITUATIONS EDUCATIVES

Observation n°1:

Les faits :

Nous sommes le 06 Janvier 2015 au sein de l'atelier cuisine de l'association ou j’effectue mon stage de 1ere année.

Présents au moment des faits:

L'équipe cuisine et moi même.

Pendant le repas de midi, Lucie 35 ans salarié en contrat aidé, se plaint d'avoir mal au dents depuis plusieurs jours. Je lui conseille de prendre un rendez vous chez un dentiste. Elle me répond qu'elle à peur du dentiste, j'essaye de la rassurer en lui expliquant qu' en général personne n'aime le dentiste, mais que se soigner est très important. Je lui conseille aussi de faire attention à son alimentation, car elle mange beaucoup de sucré et boit beaucoup de boisson gazeuse sucré elles aussi. Elle me dit que boire de l'eau, n'a aucun intérêts. Je lui explique que les médecins conseillent de boire 1,5l d'eau par jour, pour le bon fonctionnement des reins. Elle répond qu'elle le sait, car elle à déjà fait 2 séjours à l’hôpital pour des problèmes de reins, mais que c'est trop dur de ne plus consommer de sucre.

Je lui dit donc que c'est une raison de plus pour faire attention.

Les questions que je me pose sur le comportement de la personne sont:

-Pourquoi ne prend t-elle pas conscience qu'il est important de se soigner ?

-Pourquoi ne change t-elle pas sa consommation alimentaire ?

-A t-elle conscience des risques auxquelles elle s'expose ?

-Se brosse t-elle les dents régulièrement ?

Pour ma compréhension première :

Elle minimise les risques pour se rassurer. Avec l'accumulation de ses difficultés personnelles, elle n'a pas envie de se priver de ces « petits plaisirs » . Elle à conscience d'avoir une dentition abîmé, mais sa peur du dentiste l'empêche de prendre un rendez vous.

Les questions que je me pose sur moi en action, sur la relation éducative ?

-Devrais-je prendre un rendez vous à sa place, en lui proposant de l'accompagner ?

-Mon comportement est-il adapté ? N’est-il pas trop moralisateur ?

- Mes conseilles sont-ils les bons ?

-Est-il possible de mettre en place des pistes de travail, au sein de la structure, pour palier à son manque de rigueur chez elle ?

-Si oui lesquelles ?

-Comment lui faire prendre conscience ?

En ce qui concerne mon interprétation personnelle :

Cela fait plus d'un an que Lucie fait partie de l'atelier cuisine, je connais donc sa problématique, et je peux observer chaques jours à quelle point c'est une vraie difficultés pour elle . Par exemple dans une tasse de 15cl de café, elle y ajoute 4 sucres, je lui conseille régulièrement de procédé petit a petit, de 4 sucres à 3, puis 2 et 1. J'ai parfois l'impression que mes conseilles sont inutiles, car chez elle, aucun efforts n'est fait, elle me l'avoue avec un grand sourire. Il lui faut un suivi régulier pour permettre une amélioration. Son conjoint de 38 ans porte un dentier, elle à tendance à pensé qu'une fois un dentier posé, les problèmes sont terminés.

Données institutionnelles :

 Il est difficile de faire le lien avec l'institution.

Des actes quotidiens peuvent être mise ne place comme :

-Limiter les boissons à l'eau et au café

-Généraliser les repas diététiques (aujourd'hui chacun est libre de choisir, en moyenne 3 repas diététiques pour 25 repas classiques)

-Rendre le brossage des dents obligatoire, après chaque repas au sein de la structure

Devrez t-on généraliser ce types de règles, pour le bien être de tous ?

Remarques générales :

Lucie à pris de mauvaises habitudes alimentaires depuis longtemps , la difficultés d'avoir un suivie de santé régulier, est peut être lié à sa situation de précarité. J'ai l'impression qu'elle fuit ce problème mais il se répercute sur l'éducation alimentaire de ses enfants, comme elle est « accro » au sucre ses enfants le sont aussi.

Observation n°2 :

Les faits :

Nous sommes le 10 Décembre 2014 au sein de l'atelier cuisine de l'association, il est 9h00.

Présents au moment des faits :

L'équipe cuisine, la responsable des ateliers d'insertions et moi même.

Dès le début de l'activité, François bénévole sur l'atelier cuisine depuis environ 1 an, âgé de 60ans est assez tendu, il commence par donner sa méthode de découpe des frites, de manière un peu agressif un l'un des cuisiniers salarié. Celui ci ne dit rien et au même moment la responsable des ateliers d'insertions passe par la cuisine, prendre un café. Il l'interpelle en lui « ordonnant » de mettre une charlotte sur la tête, elle lui dit de se calmer et demande à me parler.

Nous sortons de la cuisine, elle me demande pourquoi est-il agressif ? Je lui explique l'épisode de la découpe des frites et lui dit qu'il sent l'alcool.

Nous décidons de le recevoir, de manière informel à l'écart de la cuisine. Nous décidons de ne pas aborder le sujet de l'alcool, pour éviter qu'il monte en pression. Nous cherchons simplement à comprendre pourquoi il est agressif ? Il nous répond, qu'il ne supporte pas la manière de travailler d'une partie de l'équipe cuisine, qu'il trouve nonchalante. Cela n'est pas sa manière de travailler.

Il à travaillé 30ans en métallurgie, il n'a jamais vue ça. Nous lui expliquons que dans le cadre associatif, il est normal de ne pas imposer un rythme trop intense . Le but de ces ateliers est d'abord de recréer un lien, pour les personnes isolé et ensuite de répondre à une demande de production.

Nous revenons ensuite sur l'épisode de la charlotte avec la responsable, il réalise qu'il y est aller fort et s'en excuse. Nous terminons sur l'importance du respect de chacun, membres de l' équipe, supérieur hiérarchique, pour le bien être de tous et pour une ambiance de travaille saine.

Les questions que je me pose sur le comportement de la personne sont:

-Son agressivité est elle lié au seul fait de son alcoolisation ?

-Pourquoi consomme t-il de l'alcool si tôt dans la journée ?

-Est-ce un dérapage ou une habitudes ?

-Se rend t-il compte de ce que cela peut engendrer sur sa santé ou professionnellement ?

-A t-il eu une mauvaise nouvelle ?

Pour ma compréhension première :

François participe à l'atelier cuisine depuis environ un an. J'ai déjà remarqué son penchant pour la boisson, mais cela ne c'est jamais fait ressentir au sein de l'atelier. Il est agacé, par le fait que les personnes extérieur à la cuisine ne respecte pas toujours le règlement qui leur est imposé à eux aussi. Il dit souvent que la nouvelle génération est fainéante, que de son temps cela ne se serait jamais produit. L'alcool pouvant amplifier les émotions, il ne s'est peut être pas rendu compte tout de suite de son agressivité.