Travail En Équipe

recherche pédagogique. Il est essentiel que les membres de l’équipe partagent une culture commune tout en ayant des compétences complémentaires. La notion de culture commune recouvre une même conception des pratiques pédagogiques, un esprit d’ouverture, une entente mutuelle pouvant aller jusqu’à la complicité, des goûts et des passions partagés. Les compétences, quant à elles, doivent être assez variées pour se compléter sans se répéter. Ainsi, toutes les disciplines devraient être représentées. Les activités extra professionnelles (sport, chant, théâtre, gastronomie, bricolage, nature, vie associative) pourront certainement enrichir le travail collectif.

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1.2 Choisir une idée fédératrice, et préciser les buts communs.

Le point de départ du projet se construira autour d’un thème commun, une idée assez fédératrice pour que chacun puisse à la fois apporter quelque chose aux autres et en tirer lui-même un bénéfice intellectuel ou moral. Les personnes devront fixer précisément les buts à atteindre dans la réalisation du document. S’agit-il de travailler en équipe, de (re)motiver les jeunes, de créer une stratégie commune de formation ? Ce travail s’inscrit-il dans le cadre d’un projet collectif ? Veut-on créer une série de séquences communes o un outil plus global qui s’inscrive dans la u continuité ? Toutes ces questions sont indispensables pour un travail cohérent. Des réponses claires et collégiales éviteront de s’écarter du but fixé.

Exemple : pour l’étude de cas « bois », le thème fédérateur était « l’environnement ». Chaque membre de l’équipe était intéressé par ce thème et avait des raisons personnelles de vouloir s’investir dans ce projet. Il pouvait ainsi offrir au groupe son expérience et ses connaissances, et bénéficier de celles des autres. Le thème paraissait à chacun assez riche et motivant pour en tirer des applications tant professionnelles que familiales et sociales, donc assez transversal pour un travail en équipe.

1.3 Définir la cible

Avant de s’engager plus avant, il convient de définir précisément le public visé. Pour cela, il suffit de répondre à quelques questions : - quels métiers ? - quels jeunes (apprentis, lycéens) ? - quel niveau de formation ? - quel diplôme (CAP,BEP,BAC PRO…) ? - quelle année de formation ?

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PREPARER

1.4 Répartir les rôles au sein de l’équipe.

Les rôles devront être répartis au sein de l’équipe. Il est en effet inutile et même improductif de disperser les énergies, par exemple lorsque deux personnes font le même travail sans concertation préalable. Outre le coordonnateur, il faudra un responsable de la saisie informatique. Cette personne devra maîtriser les principaux outils informatiques comme le traitement de texte, la mise en page, le traitement d’images, le tableur. Il est souhaitable qu’elle soit équipée à domicile ou sur le lieu de travail d’un matériel performant et qu’elle dispose d’une adresse électronique. Chaque enseignant sera responsable de la production concernant s propre discipline. Au cas où deux a enseignants de la même discipline travailleraient sur le même projet, il leur appartient de se répartir les tâches. Une personne pourra prévoir les modes de diffusion et de mise en œuvre, une autre pourra travailler sur l’évaluation de l’outil.

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1.5 Etablir un calendrier de travail.

Une fois l’équipe constituée, le thème de travail sélectionné et la cible choisie, il faut encore évaluer la charge de travail et le temps nécessaire à l’accomplissement de la tâche, afin d’établir un calendrier de travail réaliste. Le temps de création et d’évaluation sera fonction du nombre de séquences à produire et de matières concernées, de la quantité et de la diversité des documents prévus, et enfin du degré d’imbrication des différentes matières pour atteindre l’objectif général. L’idéal serait de réaliser le projet dans les limites d’une année scolaire. Les réunions seront donc assez nombreuses pour le travail collectif et assez espacées pour la production individuelle (recherche documentaire, élaboration de séquences pédagogiques, création d’activités et de documents). On peut envisager plusieurs formules de mise en commun comme les réunions classiques, les réunions téléphoniques, les vidéoconférences, l’échange de courrier électronique, le courrier papier, le travail en sous-groupes, ou toute autre idée innovante.

Notes personnelles :

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REALISER

2.1 Rechercher des partenaires

Trouver des partenaires extérieurs n’est pas absolument indispensable, mais cela apporte beaucoup à l’équipe pédagogique. Les raisons en sont multiples : c’est un moteur car cela donne de l’oxygène et des idées, c’est une source de documentation, cela ancre le projet dans la réalité locale ou régionale, cela peut ouvrir d’autres portes et l’on s’inscrit ainsi dans une dynamique de projet très motivante, cela peut permettre de trouver des montages financiers pouvant aboutir à des ressources supplémentaires. Les possibilités sont diverses. On peut ainsi établir des partenariats avec : des entreprises des chambres consulaires ( chambres de commerce, de métiers, d’agriculture) des collectivités territoriales ( conseil régional, conseil général, communes ou syndicats intercommunaux ) des associations des organisations professionnelles ( chambres patronales, syndicats professionnels, corporations ) des organismes publics ou parapublics (Cais se Régionale d’Assurance - Maladie, Agence de l’Eau, Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie…) Par quels biais trouver ces partenaires ? Il faut commencer à explorer tout près de soi et peu à peu élargir le cercle de recherche. Des partenariats peuvent être trouvés de diverses manières. Il faut penser en tout premier lieu aux relations privilégiées de l’établissement, en fonction des métiers auxquels les élèves ou apprentis sont formés, ou des projets antérieurs menés en son sein. Les liens des uns ou des autres dans l’équipe pédagogique sont également une ressource précieuse. Il est enfin parfois possible de s’insérer dans une dynamique locale ou régionale préexistante, profitable à tous en raison de son effet d’entraînement. S’associer, c’est très bien, mais encore faut-il avoir des intérêts en commun avec les partenaires pressentis, et apporter soi-même quelque chose dans la corbeille. En fonction de cela, il faudra clairement définir le but commun poursuivi, puis identifier les moyens mis à disposition par chacun pour y parvenir .

C’est ainsi que pour les études de cas « environnement » pour les métiers du bois et pour le métier de peintre, l’équipe s’est tournée vers l’association ECO-Conseil qui a lancé en France dès 1987 le métier d ’éco-conseiller, ou conseiller en environnement, essentiellement auprès des collectivités territoriales, puis en 1992 le conseil en environnement auprès des petites et moyennes entreprises . Ce partenaire apportait beaucoup à l’équipe, puisqu’il disposait déjà d’un large réseau et d’un projet déjà bien engagé de sensibilisation des professions artisanales pour les aider à prendre en compte l’environnement dans la gestion des entreprises. Ce projet était co-financé sur plusieurs années par la Commission des Communautés Européennes et par le Conseil Régional d’Alsace, avec des financements spécifiques non négligeables du Conseil Général du Bas-Rhin. Ce contexte était idéal, mais il n’était pas tombé du ciel. En effet l’un des membres de l’équipe avait participé à la création d’ECO-Conseil et avait mis sur pied le programme de sensibilisation des entreprises artisanales au conseil en environnement. Les quatre autres membres de l’équipe avaient eux aussi des responsabilités d’élu local pour l’un d’eux, de responsables d’associations environnementales ou de consommation pour les autres. L’équipe était donc en elle-même un réservoir de compétences et de passions en dehors du champ classique de l’éducation. ECO-Conseil apportait les contacts avec l’ensemble de ses p artenaires, en particulier avec les collectivités territoriales et avec l’ensemble des instances chargées de l’environnement, des ressources documentaires propres comme les éco-guides ou les diagnostics-environnement dont l’association détient la propriété, la mise à disposition d’éco-conseillers pour des interventions en lycées professionnels et en centres de formation d’apprentis. Il manquait cependant à ECO-Conseil des contacts pour la sensibilisation des élèves et des apprentis, indispensables pour achever la réalisation de son programme européen pluriannuel. L’équipe de formateurs lui apportait donc un élément essentiel avec la reconnaissance et la validation de l’Education Nationale.

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REALISER

2.2 Créer le support ou l’outil pédagogique

La 1ère étape de travail en commun consiste à imaginer une situation, en s’inspirant de la vie professionnelle, de