Les memoires de la seconde guerre mondiale
Fiche : Les memoires de la seconde guerre mondiale. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar rolletduca • 25 Février 2016 • Fiche • 677 Mots (3 Pages) • 2 615 Vues
L’HISTORIEN ET LES MEMOIRES DE LA 2nde GUERRE MONDIALE
La mémoire de la 2nde Guerre mondiale (39-45) est marquée des traumatismes importants de la population.
Les acteurs de ces évènements ont des visions différentes = L’historien est confronté à des mémoires plurielles.
Son travail = analyser toutes ces mémoires et reconstituer le passé le plus objectivement possible.
I. 1945-1969 : une mémoire officielle gaulliste dans l’après-guerre
1. Il faut reconstruire l’unité nationale
- dès 45, l’épuration est prévue par l’état. Pétain est condamné à mort puis finalement à une peine de prison.
- on cache la vérité historique cad l’implication de la police française dans la déportation des Juifs de France.
- De Gaulle laisse croire qu’une majorité de français a résisté à l’occupant allemand. Il crée le mythe résistancialiste, soutenu par le parti communiste (parti des 75000 fusillés).
- Victimes officielles : résistants, déportés politiques et non raciaux, prisonniers de guerre, soldats. Oubli des Juifs (ex. : Simone Veil). Tous les témoins ne sont pas écoutés.
2. cette unité passe par l’oubli des responsabilités du régime de vichy
- une loi de 1947 amnistie 30000 collaborateurs et ouvre une période de refoulement de la mémoire.
- Jusqu’aux années 70, la thèse du glaive et du bouclier reste la mémoire officielle : de gaulle aurait été le glaive (l’épée) et Pétain le bouclier qui a accepté l’armistice et la collaboration pour limiter les souffrances du peuple.
3. cette unité passe par la construction d’un objet de mémoire : le résistant.
- Le retour de De Gaulle au pouvoir en 58 renforce le rôle central de la résistance dans la mémoire nationale. En 1964, le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon symbolise ce mythe.
- Rousso appelle cela le mythe du résistancialisme : vision de la Résistance, entretenue par le pouvoir gaullien et les communistes. Ce qui peut conduire à l’hypermnésie (excès de mémorisation).
De 45 à 69, la résistance est au cœur des mémoires. Cette version est reprise dans les manuels scolaires.
II. Depuis 1970 : le réveil des mémoires et l’affirmation des historiens
1. L’affirmation de la mémoire juive
- en 1961, le procès Eichmann favorise l’apparition d’une mémoire de la Shoah.
- en 1964, une loi prévoit que les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles.
- fin des années 70, des historiens réagissent aux thèses négationnistes qui nient le génocide juif.
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