Affaire Jean Calas (1761-1762)

L'affaire Jean Calas (1761-1762)

L'affaire judiciaire Calas s'est déroulé à Toulouse entre 1761 et 1762. Jean Calas, riche négociant toulousain protestant, retrouve son fils Marc-Antoine (29 ans) mort étranglé au domicile familial. Le père pensant que son fils s'était suicidé, il décida, malheureusement pour lui, maladroitement, de dissimulé le suicide en meutre afin de garder l'honneur de la famille et d'éviter le sort réservé aux suicidés à son fils. Cependant, ceci se retourna rapidement contre lui car il fut soupçonné puis accusé du meurtre de son fils, sous prétexte que ce dernier s'etait converti au catholicisme. Il fut ainsi jugé et condamné à mort le 10 mars 1762 et toute sa famille fut emprisonné

        Cette affaire est donc d'abord une affaire religieuse, qui peut être qualifiée de banale. Cependant, celle-ci va trouver une dimension politique avec l'intervention de Voltaire. Ce dernier en retraite près de Genève se place d'abord du côté des juges. Mais peu de temps après, l'un des fils bannis de France et exilé a Genève du condamné vint à la rencontre de Voltaire et lui fait part de l'erreur de jugement dont son père fut coupable. Voltaire recueille par la suite la veuve et deux des filles de Jean Calas. C'est à partir d'ici que l'affaire pris de l'ampleur. Voltaire fonda un groupe de pression. Il montra les corruptions dans le système judiciaire. Il pris bien evidemment en exemble L'affaire Jean Calas. Il prouva que, manquant de preuves, le tribunal a fait un appel a de faux témoignages pour pouvoir ainsi inculpé Jean Calas pour le meurtre de son fils.

L'ecrivain publia en 1763 Traité sur la tolérance et la famille obtint un entretient a Versailles par Louis XV

La famille Calas fut réhabilité définitivement  en 1765 et une pension de 36 000 livres fut reversé à la famille.