Culture gitane
Étude de cas : Culture gitane. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Bii-Naa Bluker • 26 Mars 2022 • Étude de cas • 501 Mots (3 Pages) • 437 Vues
Culture Gitane
La fin de vie
Les gens du voyage sont très présent dans l’accompagnement de leur proche, très présente dans l’enceinte hospitalier.
Malgré les tabous et la peur de l’hôpital sont très présente.
En effet, lors d’une hospitalisation, ils appréhendent qu’on leur annonce un diagnostic grave pouvant engendrer la mort.
Cette crainte entraine :
− le refus de se faire hospitaliser pour des interventions
− l’inquiétude l’agacement et l’énervement du malade et de son entourage provoques par la peur et par l’inconnu. C’est pour ces raisons qu’il semble indispensable de leur expliquer l’utilité́ de chaque acte médical afin de les rassurer et prévenir la dérive possible vers un conflit.
Une difficultés à parler des « maladies graves car le theme de maladie graves est difficilement abordé. Le mot cancer, par exemple, n’est que très rarement prononcé : porteur de la mort.
Culturellement, les gens du voyage ont une relation très forte avec la mort. A une époque encore récente, tout ce qui appartenait au défunt devait disparaître. Aujourd’hui, on rencontre encore des familles attachées à ces pratiques. L’entourage de ces familles va probablement se séparer de tout ce qui lui appartenait. Toute la famille ne va pas hésiter à se mobiliser et à traverser la France pour soutenir la famille proche. Les voyageurs « font abstraction de tous conflits entre eux », ils se doivent de rester solidaires par crainte du mulo (le revenant). Par la suite, les tombes sont particulièrement bien entretenues et fleuries par la famille qui n’hésite pas à faire des dépenses importantes et certaines à s’endetter. Bien que le défunt ne soit plus évoqué directement, il est très respecté
De plus, certains voyageurs ne vont plus prononcer le nom de cette personne de crainte du disparu. Une longue période de deuil d’un an pourra débuter, durant laquelle radio, TV, et lieux festifs sont prohibés.
La famille est importante
lors des hospitalisations.
Ils sont solidaires. Ils font abstraction de
tous les conflits entre eux, ils veillent le malade jusqu’à la mort, sans interruption ».
Si le malade meurt, il ne peut pas en principe rester trop longtemps dans le
service : le corps est transporté au dépôt mortuaire.
La famille peut se rendre dans la chambre pour voir la personne décédée, avant son transport au dépôt mortuaire ; mais, pour respecter les autres malades, le nombre de personnes est limité.
Les agents du dépôt font la toilette du patient et l’habillent. La famille peut demander à faire elle-même ces actes. La famille peut avoir accès à ce service.
Dans des cas exceptionnels, la famille, le cadre et l’équipe parleront ensemble pour savoir si le corps peut rester dans le service vis-à-vis des autres malades.
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