Exposé sur Charlemagne
Cours : Exposé sur Charlemagne. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar domitille37 • 27 Septembre 2022 • Cours • 1 321 Mots (6 Pages) • 355 Vues
Eginhard dans son œuvre la vie de Charlemagne, décrit ce dernier comme étant un conquérant. Il utilise du vocabulaire mélioratif pour décrire les conquêtes de l’empereur. Il ne décrit pas les batailles qu’il gagne ou contre quel peuple il se bat car l’on comprend que quand il utilise les mots « expansion du royaume » (l.1) cela sous-entend forcément des victoires et donc des gains de territoires. Quand Eginhard parle d’extension du royaume et de « soumission des nations étrangères » (l.1) on peut penser tout d’abord à l’expédition en Aquitaine en 769, puis de la guerre contre les Saxons qui débute en 772 par une expédition de Charlemagne, les Saxons qui restent un peuple insoumis jusqu’en 804. Cette guerre débute avec Charlemagne qui accuse les Saxons de pratiques barbares et qu’ils contestent les dogmes de l’Eglise. De plus, les Saxons envahissent régulièrement le royaume Francs. En 772 Charlemagne lance donc une expédition et revient dans son royaume en vainqueur. Les saxons se révoltent à nouveau en 782 et après deux ans de batailles les Saxons sont vaincus, leur chef Widukind se fait baptiser et porte allégeance à Charlemagne. Les saxons sont alors soumis, rapportant un territoire en plus au royaume de Charlemagne. Les territoires soumis et conquis que sous-entend Eginhard peuvent également être la Lombardie en 774. Une guerre qui démarre après que Charlemagne se soit séparé de la fille du roi de la Lombardie, le roi Didier. Didier se sent offensé et prend les armes contre Charlemagne mais en 774 l’armée franque écrase les lombards et Didier est enfermé dans un monastère. La Lombardie devient donc une terre conquise. La Bavière en 778 vient également s’ajouter au palmarès des victoires du souverain. Même si Eginhard exagère ses mots, le royaume de Charlemagne connait véritablement une grande expansion et un grand nombre de peuple se soumet à son autorité. Eginhard mention l’expansion du territoire en seulement une ligne mais il choisit des mots forts qui ne minimise pas la grandeur de ses conquêtes.
Eginhard, dans l’extrait de texte de son œuvre, Vie de Charlemagne, parle des Normands et de la stratégie mise en place par Charlemagne. Les Normands, autrement appelés Vikings, commencent leurs expéditions vers le royaume Francs dès 799. Les Normands sont connus pour être de très bons navigateurs avec des bateaux performants (le bateau à quille). Les Vikings longent les côtes et remontent les grands fleuves. Ils pillent les villes et les monastères et remontent sur leurs bateaux en continuant leur périple. Charlemagne se doit d’intervenir. Eginhard explique que l’empereur fait fabriquer de nombreux bateaux pour toutes les villes près des fleuves qui permettent d’aller jusque dans la mer. Charlemagne se doit d’avoir des frontières sûr et fortes, à la hauteur des ses conquêtes et de son royaume. Pour cela il met en place des navires en station dans toutes les embouchures de Fleuves pour empêcher les Normands de débarquer. Eginhard appui bien sur le fait que cette stratégie vient de Charlemagne et que cette dernière marche. Elle à l’air de si bien marcher que Charlemagne l’étend au sud « sur la côte de la province de Narbonnaise et de la Septimanie, et sur toute celle de l’Italie jusqu’à Rome » (l.17-18) car les Maures, autrement appelés les Sarrasins se mettent à pratiquer la piraterie près des côtes du royaume. Eginhard insiste sur le fait que grâce à cette stratégie aucun des territoires concernés par la menace n’ont subis de dommage. On peut voir dans la tournure de phrase d’Eginhard que quelques territoires ont tout de même été touchés. Mais avec sa tournure de phrase méliorative « les seules exceptions » (l.20), Eginhard diminue les pertes. Il met tout de même en avant, en continuant de diminuer les dégâts, le pillage par les Maures de la ville d’Etrurie mais qui eut lieu à cause d’une trahison, non pas à cause de la stratégie mise en place et le « ravage des Normands » (l.21) dans les îles proches de la Germanie et en Frise. Cet extrait de texte montre bien qu’Eginhard dédis une plus grande partie de son texte aux conquêtes, aux victoires et aux stratégies qui marchent plutôt que sur les défaites. Comme le fait que la guerre contre les Normands n’a pas été rempli de victoires.
[pic 1]
Cette carte nous permet de nous rendre compte du territoire que gouvernait Charlemagne et de son expansion après être devenu souverain. Eginhard n’a donc pas menti sur le fait que Charlemagne à étendu son royaume et soumis de nombreux peuple.
Carte de l'empire de Charlemagne après le partage de 806, gallica.bnf.fr/bibliothèque nationale de France.
On peut donc voir qu’Eginhard met en lumière le coté conquérant de Charlemagne, en omettant ses défaites et en amplifiant ses victoires et stratégies.
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