L'Assemblée des Achéens devant Troie

Exposé Antique

‘’Assemblée des Achéens devant Troie’’

Introduction

Accroche :

Nature : Le document en question est un extrait du poème épique l’Iliade, divisé en 14 chants, eux-mêmes divisés en vers, il s’agit de passages choisis du chant II

Auteur : Homère, aède (poète qui chante des épopées avec un instrument, le plus célèbre d’entre eux puisqu’il était surnommé ‘’le Poète’’. Il est le Poète par excellence pour les grecs, il occupe une place majeure dans la littérature grecque, particulièrement la littérature épique.

Date : Nous pensons qu’il a vécu à la fin du VIIIème siècle avant J.C, c’est à dire pendant l’époque archaïque, à la sortie des Âges sombres, accompagnés de la réapparition de l’écriture. L’histoire qu’Homère raconte prend place plusieurs siècles plus tôt puisque c’est l’époque des palais mycéniens.

Source et Contexte : le nom Iliade vient d’Ilion, un autre nom pour Troie. Il s’agit ici du chant II de l’Iliade, on est donc au début de l’œuvre. Ne pas oublier que l’Iliade ne comte pas l’histoire de la Guerre de Troie mais seulement quelques jours de sa dernière année, le personnage central de l’histoire est Achille, son retrait du combat et sa vengeance. Quand le poème commence, nous sommes déjà à 10 ans de guerre entre Grecs et Troyens. Les Grecs ont déjà vaincu plusieurs villes d’Anatolie, surtout grâce à la présence d’Achille roi des Myrmidons sur le champ de bataille.

Après une razzia, Agamemnon se retrouve obligé de rendre une captive (Cryséis) sous la contrainte d’Apollon, il prend à la place Briséis la captive d’Achille qui perçoit cela comme un terrible offense, une insulte à son rang. Achille refuse donc de combattre à nouveau. Zeus envoie donc pour venger Achille un songe trompeur à Agamemnon pour lui faire croire à une victoire prochaine sans Achille, en sachant qu’il ne pourra que perdre la future bataille.

Résumé

        Agamemnon a un rêve mensonger envoyé par Zeus dans lequel il voit sa victoire sur l’armée troyenne, il décide de convoquer une assemblée de soldats après avoir réuni un conseil. Il veut tester ses hommes en leur faisant croire qu’il abandonne le combat et qu’ils peuvent rentrer chez eux afin de voir leur réaction. Il a au préalable prévenu le conseil de son stratagème. Quand il annonce le retour pour la Grèce, les hommes se ruent vers les navires et seul Ulysse tente de les empêcher.

Problématique : Comment cet extrait nous révèle-t-il les rapports de pouvoir du monde homérique et les valeurs religieuses et sociales que ceux-ci engendraient ?

Annonce du Plan

Brouillon (Idée en Vrac)

-Préparation du conseil, approbation de la décision d’Agamemnon par l’assemblée

-Aspect politique dominant, doit être examiné dans ses dimensions sociales et religieuses

-Assemblée de soldat ?

-Conseil des roi ? Scpetre

-Hiérarchie : roi, héros, homme du peuple.

        *Rôle éminent d’Ulysse

-Connaît l’intention réelle d’Agamemnon ayant assisté au conseil, il sait qu’il a décidé d’éprouvé le morale de son armée. Agamemnon complètement pris au sérieux, mouvement de la foule vers le snefs si rapide que membres du conseil n’ont pas prendre la parole devant l’assemblée des soldats pour leur démontrer qu’il était préférable de rester sous Troie.

-Ulysse prend le sceptre, différence selon qu’il s’adresse à un roi, un héros ou un homme du peuple.

-Quand Ulysse parle à un roi ou un héros, ils savent tous qu’Agamemnon teste le moral des Achéens, la qualité ici des rois et des héros n’est pas à tester pour Agamemnon, il est évidente. Pas à l’époque de remis en cause, le pouvoir, la supériorité de ces élites n’est pas remise en question, cela se traduit d’ailleurs souvent par leur apparence, tous beau physiquement, le contraste est d’ailleurs marqué entre eux et l’homme qui prend la parole après cet extrait, Thersitès.

-Les rois et héros ignorent seulement la façon dont Agamemnon va réagir à la fuite de ses troupes.

-Une fois qu’Ulysse a expliqué les réelles intentions d’Agamemnon, aucun ne demeure excusable s’il continue à fuir.

-Quand Ulysse s’adresse à un homme du peuple, si celui-ci est déterminé à fuir, Ulysse le frappe et le réprimande. Ulysse utilise des injures pour ses inférieures, ce sont des coutumes héroïques pour les grecs, ici les injures sont raisonné, être important au combat et au conseil est rare parmi les grecs, tels que Achille ou Agamemnon. Nestor lui est sage et bon au combat quand il était plus jeune, c’est le conseiller principal d’Agamemnon. Ulysse lui est rusé. Les soldats ordinaires ne sont bons à aucune de ces deux compétences selon le vieux système de valeurs aristocratique de l’époque d’Homère.

-Le passage mets donc en exergue les disparités de condition sociale par un exercice de rhétorique et à cela s’ajoute le sceptre, le sceptre qualifie le personnage qui porte la parole, dont la mission est de transmettre le message d’autorité. Agamemnon a confié a plus habile que lui la tâche de ramener l’armée a son devoir d’obéissance. C’est Héra par l’intermédiaire d’Athéna demande à Ulysse de ramener les soldats à l’ordre, c’est donc une décision divine, le sceptre traduit cela.

-Le sceptre vient de Zeus et manifeste la souveraineté de celui qui le détient, le roi des dieux soutient le pouvoir des rois humains. La volonté d’Agamemnon à travers le sceptre divin porté par Ulysse s’impose à tous.

        *Degrés de la hiérarchie sociale et politique

-L’importance des personnages dans la société varie notablement

-Cela s’exprime par la place de chacun dans l’assemblée

-Trois catégories :

        1.la foule et les rois

        2.les membres du conseil

1.La foule et les rois : la foule ne connaît pas la véritable volonté de son chef, opposition entre le chef suprême et la foule nuancé par l’existence d’intermédiaire. ‘’Qu’un seul soit chef, qu’un seul soit Roi !’’, cette expression s’adresse du commun qui ont fui Agamemnon mais aussi à leur chef immédiat, Agamemnon n’est pas seul détenteur d’autorité, il y a donc débat (entre chefs), voila pourquoi il y a aussi des conseils. Homère. Par la fuite des Achéens, Homère montre une forme de contestation sociale par les hommes du commun.

2.Les membres du conseil : participé au conseil est nécessaire pour connaître les décisions à prendre.

        *Pb de la prise de décision

-Foule apparaît malléable

-Homère utilise des images qui assimile la foule des soldats à la mer

-Foule se laisse convaincre par ses chefs, registre utilisé par les chefs est celui de la religion

-Autorité du roi repose sur son statut social, le soutien de ses conseillers et sa position de chef de guerre.

-Un conseil restreint prend les décisions, dans le chant II, les décisions sont retenue, le monde homérique n’est pas un univers dans lequel l’aristocratie imposerait de toute nécessité ses décisions à la masse.

-Rassemblement des rois se nomment Conseil, Assemblée est le rassemblement des rois avec les guerriers.

-Comparaison oldat avec peuples d’abeilles essaims, puis comparaison avec vaguesOn retrouve beacoup ça chez Homère, métaphores, peuples comparés à des choses fluctuantes, une masse, à l’inverse des rois.

        *Idée de 2ème partie

-Vengeance d’Achille ?

-Colère d’Achille, le butin (Briséis) st la reconnaissance sociale de ses exploits, donc de sa condition de héros

-Lien d’Achille et des dieux

-Remise en cause d’Agamemnon comme roi, dupé par les dieux

-Achille se sent supérieur à Agamemnon car c’est lui qui engendre les victoires et sans lui Troie ne sera pas prise.

-Achille demande que la victoire soit donné au Troyen à Zeus.

-Selon Homère, c’est la dispute entre Achille et Hector qui provoque dan un permier temps la défaite des Grecs.

-Les dieux regardent avec un intérêt occasionnel la guerre et parfois agissent directement dedans mais sont immunisé par les horreurs qui s’y déroulent

-Intervention des dieux, pour adresser des messages aux hommes, (Athéna avec Ulysse dans l’extrait ou Zeus avec Agamemnon), parfois ils agissent même directement sur le champ de bataille (Apollon qui détourne une flèche…), toute puissance des dieux, ils ne sont pas touché directement par les combats, ils les observent et chacun a un parti pris, excepté Zeus dans la majorité de l’œuvre qui demande souvent aux dieux de se retirer des affaires humaines.