L'appel du 18 juin 1940

L'appel du 18 juin 

    En L'appel du 18 juin est un discours du général Charles de Gaulle diffusé le 18 juin 1940 à la radio de Londres. Le discours fut adressé aux Français depuis Londres, juste après que le gouvernement du maréchal Pétain avoue la défaite de la France. De Gaulle déclara que la guerre n'était pas terminée ; il appela les Français à résister à l'Occupant allemand et à se regrouper autour de lui. Ce discours fut diffusé par la BBC Londres.

Il est considéré comme l'origine de la Résistance française. Cependant, le discours fut peu écouté sur le moment (une grande partie de la population de la France du Nord étant sur les routes, fuyant l'avance des troupes allemandes). Ce discours est aujourd'hui dans le patrimoine mondial.

SABOTAGES TRAINS

    En France le 7 aout 1944, dans la ville de Fleche la libération est proche, et le peuple craint que les allemands, là depuis 1940, ripostent avant de partir car ils ont installé des mitrailleuses pour contrôler les routes, et que la ville est un point stratégique entre deux carrefours pour empêcher les rebelles d’attaquer et donc reprendre la ville.

    Quand tout semble joué M.Codefoy, surprend une discussion adressée au chef de gare allemand, annonçant que six convois en direction de Flèche remplis d’armes allemand seront envoyés dans la nuit du 6 au 9 aout. Il annonce la nouvelle à son collègue André Moguedet qui s’empresse de le dire à son tour à Lucien Chartier

    Les deux hommes décident alors de passer à l’action et d’empêcher les convois d’atteindre la ville

Et la nuit du 6 aout ils déboulonnent un rail de onze mètres et à trois heures du matin les six convois déraillent. Le matin même de l’incident les allemands sont partis de la ville. André Moguedet et Lucien Chartier recevront à la fin de la guerre la médaille d’honneur.

ENFANTS JUIFS

Emile, plombier couvreur, et femme Geneviève, au foyer, ont accueilli en 1942 Henri Konsens. L’enfant, âgé de 5 ans, y est placé grâce à un réseau de juifs communistes parisiens qui étaient en contact avec des communistes locaux. Son père avait été déporté à Auschwitz et sa mère, victime de la rafle du vel d'Hiv.

     Il allait à l'école communale, comme tout le monde. Mais après l'école, contrairement, à ses camarades, il rentrait directement à la maison. Le curé de Gargenville lui apprend les prières catholiques afin de ne pas être distingué des autres enfants. La famille se méfiait de tous, car c'était un pays occupé où tout le monde se dénonçait.

    La famille accueillera ensuite la cousine d'Henri, Madeleine. Les enfants y vivront deux ans sous leur protection avant de retrouver leur destin, d’errer de ville en ville pour échapper aux rafles Une fuite qui cesse dès la fin de la guerre. Henri poursuivra alors des études de médecine à Paris. Le couple Charpentier, lui, reprendra sa routine. Devenu médecin, Henri vit aujourd'hui en Normandie. 74 ans après avoir dû s'y cacher, il va retrouver Gargenville et y rester 2 ans.