Pourquoi Maximilien de Robespierre n'est pas la cause principale de la politique de Terreur lors de la Révolution française ?
Dissertation : Pourquoi Maximilien de Robespierre n'est pas la cause principale de la politique de Terreur lors de la Révolution française ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar ArnaudLeBlanc • 11 Mai 2022 • Dissertation • 2 296 Mots (10 Pages) • 480 Vues
Arnaud LeBlanc et Émile Gravel
Dissertation historique
Présenté à :
Daniel Beauregard
Initiation à l’histoire de la civilisation occidentale
His-H01gr.04
Collège Jean-de-Brébeuf
Sciences humaines
21 avril 2022
Tables des matières
Tables des matières i
Introduction 2
Mise en contexte 3
Le Comité de statut public 4
La mort de Maximilien de Robespierre 6
L’Incorruptible 8
Conclusion 10
Bibliographie 11
Introduction
Vers la fin du 18e siècle, les habitants du royaume de la France commencèrent à se révolter pour plusieurs raisons telles que des raisons économique, politique, l’arrivée d’une nouvelle classe sociale, ainsi que la pensé des philosophes de la Lumières. Les habitants subissaient une claire injustice et représentaient la majorité de la population ce qui les a poussés à faire ces révoltes. Ces évènements entraînèrent un évènement majeur, la Révolution française. Cette révolution avait pour but de la Révolution française était de promouvoir l’égalité de tous les citoyens et qu’il n’y ait pas de persécution ou d’injustice comme il y en avait à ce moment avec le système de monarchie. Durant cette révolution, il y eu un passage ou une politique de Terreur fut instaurée. Cette politique avait pour but de faire peur aux ennemis des révolutionnaires. Un certain Maximilien de Robespierre, qui était à ce moment quelqu’un de très important pour les révolutionnaires et qui les « dirigeait », aurait participer à la création de cette politique. Cependant, était-il le principal responsable de cette politique de Terreur qui pris place lors de la Révolution française? Maximilien de Robespierre aurait participé à la création de cette politique de Terreur, mais ne serait cependant pas la figure principale de celle-ci. Maximilien aurait fait parti d’un conseil lors de la Révolution française et ce conseil prenait des décisions de groupe tout en étant sur que l’individu condamné à la peine capital la méritait vraiment. De plus, plusieurs se serait lavé les mains sur le nom de Robespierre à la suite de sa mort afin de ne pas subir le même sort ce qui aurait fait en sorte que de fausse histoire auraient été créées. Finalement, Robespierre fut surnommé « L’Incorruptible », car celui-ci tenait à défendre ses idées soit l’égalité et la paix tout en limitant les effets qu’avait la Terreur.
Mise en contexte
La Révolution française s’est produite à la suite d’un enchaînement d’inégalités et de difficultés subit par le peuple français. Tout d’abord, le royaume de la France était sous l’emprise d’une monarchie absolue qui plaçait le roi au plus haut statut de pouvoir juste en dessous de Dieu. La société était divisée en trois classe social, le clergé, la noblesse et le tier état. De ces trois classes sociales, seuls le clergé et la noblesse possède un pouvoir politique et ils représentent une minorité de la population. La société possède également d’autres inégalités auprès des classes sociales telle que la répartition des impôts. Cependant, lors de la seconde moitié du 18e siècle, une nouvelle classe sociale apparait, la bourgeoisie. Cette classe sociale est principalement issue du tier état et qui a profité de l’enrichissement du pays. Ensuite, l’économie française de l’époque était principalement faite autour des terres et de la cultivation céréalières de celles-ci. Cependant, puisque ces emplois ne sont pas stables, due à des crises céréalières, les paysans se retrouvent en ville à la recherche d’un emploie stable. Pour continuer, il y a aussi l’arrivé des philosophes des lumières vers le début du 18e siècle. Les philosophes des lumières ont comme pensé qui ont pour but d’effacer les inégalités sociales. Ces pensé influenceront énormément l’histoire en contribuant à la création de plusieurs Déclaration tels que la Déclaration de l’indépendance des États-Unis (1776), ainsi que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, née à la suite de la Révolution française. Arrivé près de la date de début de la Révolution française (1789), une crise financière liée aux récoltes des années 1788-1789 éclate. Cette crise implique un manque de blé, ce qui fait en sorte que sont prix monte et que seul le clergé et la noblesse y on accès. Une crise parlementaire frappe également à la porte du royaume de France. Le gouvernement veut maintenant réclamer une plus grande quantité d’impôt auprès de la noblesse et du clergé, car celui-ci à de la misère à payer ses dettes. Tout ces éléments réunis ont contribué au déclenchement de la Révolution française. Cette révolution avait comme but de proclamer l’égalité de tout les hommes et citoyens. Lors de celle-ci, il y eu une phase nommé Terreur qui tournait principalement autour de la suppression des ennemis des révolutionnaires. [1]
Le Comité de statut public
Premièrement, lors de la politique de Terreur qui pris place durant la Révolution française, un groupe de gens sera formé afin de diriger le royaume. Ce groupe fut nommé le Comité de statut public et était composé de 12 personnes. Tout d’abord, Robespierre, Couthon et Saint-Just forment un trio d’idéologues, ensuite, Carnot se charge des armées, Barère de la diplomatie, Prieur de la Côte-d’Or des armements, Jeanbon Saint-André de la marine, Robert Lindet de l’approvisionnement et les Prieurs de la Marne à qui ont ajoutera Billaud-Varenne et Collot d’Herbois, deux extrémistes. Ce Comité se répartissait les tâches liées à leur position de pouvoir lors de la Révolution française, car il était trop compliqué de devoir tout gérer dans le désordre. Le Comité prenait également ses décisions après consultations et n’agissait pas seul, ce qui fait en sorte que les directives données par Maximilien de Robespierre, avaient été revue avant d’être mises à l’œuvre. Maximilien possédait également un pouvoir aussi important que n’importe quel autre membre du Comité, soit chacun avait un douzième du pouvoir. Il est de possible grâce aux écrits de Frédéric Bluche, Stéphane Rials et Jean Tulard, dans leur œuvre « Le gouvernement de la Terreur », d’affirmer que Robespierre n’était pas le seul à prendre les décisions lors de cette politique de Terreur. Il n’était également pas celui qui l’a commencé puisqu’il aurait remplacé un certain Danton au sein de se groupe lors de la monté déjà présente de la politique de Terreur.[2] De plus, dans un livre rédigé par Benoît Lefèvre intitulé « Robespierre : L’artisan de la Révolution française et des valeurs républicaines », celui-ci dit que lors de son temps au sein du Comité de statut public, Robespierre aurait consacré la majorité de son temps à vérifier minutieusement que les personnes que l’on condamnait à la peine de mort la méritait vraiment. Il mentionne également que le pouvoir auquel avait droit Maximilien, est bien plus limité que ce que d’autres prétendent et qu’encore une fois, les décisions prise au sein du comité sont prises de façon collégiale c’est-à-dire une décision commune plutôt que sous l’autorité d’un seul membre du conseil. [3]Bref, il est possible d’affirmer que Maximilien de Robespierre n’était pas le principal responsable de la politique de Terreur puisqu’il faisait partie d’un comité qui prenait des décisions en group et non individuellement. De plus, il aurait fait attention à qui méritait vraiment la peine capitale afin d’être sûr de ne pas exécuter des gens sans raison.
La mort de Maximilien de Robespierre
Deuxièmement, après la mort de Maximilien de Robespierre, plusieurs l’on accusé de plusieurs actes qu’il n’avait pas fait. Ces fausses accusations ont mené au déshonneur de son nom puisqu’il n’était plus vu comme un héros de la Révolution française. Par exemple, dans « Le gouvernement de Terreur » écrit par Frédéric Bluche, Stéphane Rials et Jean Tulard, on dit qu’après sa chute, la Convention va mettre sur le dos de Robespierre, tous les péchés qui s’était produit lors de la politique de Terreur et de l’ennemi de la liberté même qu’il essayait de défendre. Ce genre d’évènements va entraîner plusieurs mythes sur sa personne qu’encore aujourd’hui, les avis restent divisés. La principale raison de sa discréditation, est le fait qu’il ait garder une aura très importante autour de lui et de son nom après sa mort et la Convention n’a pas apprécié. Ceci appuie fortement le fait que Maximilien de Robespierre n’ait pas été la figure principale de la politique de Terreur puisqu’il se serait fait discréditer et enlever sa gloire après sa mort lorsqu’on le blâmait de chose qu’il n’avait pourtant pas fait.[4] En outre, Benoît Lefèvre aurait également mentionné dans son ouvrage « Robespierre : L’artisan de la Révolution française et des valeurs républicaines », des faits similaires, soit des fausses accusations telles qu’il aurait projeter d’enlever les enfants de Louis XVI. Il dit que Robespierre est considéré comme quelqu’un qui aurait sacrifié plusieurs vies afin de satisfaire son ambition personnelle. Selon Benoît, les écrits qui vont suivre l’exécution de Maximilien de Robespierre, le représente de manière atroce, le faisant passer pour un monstre amoral, cruel et égoïste. Il écrit « Il est montré par ses adversaires comme un despote qui, par son charisme politique et du fait de son statut de leader d’opinion et de personnage central des institutions dirigeantes, a pu mettre en place la répression et la restriction des libertés durant la Terreur ». Ses écrits démontrent encore une fois que Robespierre n’est pas le responsable de la politique de Terreur. Il y avait participé, cependant, il n’était pas l’auteur de tous les crimes desquelles on l’a accusé après son décès.[5] En fin de compte, à la suite de la mort de Maximilien de Robespierre, ce dernier aurait été accusé de fait totalement faut et erroné qui discréditeront son personnage au complet. Ces accusations l’auraient accusé des atrocités commises lors de la Terreur ainsi que de l’empêchement d’atteindre la liberté.
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