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3ème République

Cours : 3ème République. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  6 Juin 2022  •  Cours  •  1 217 Mots (5 Pages)  •  395 Vues

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L’empereur Napoléon III est capturé par les prussiens le 2 septembre 1870 après la défaite de Sedan. Il abdique alors en faveur de son fils,  mais le 4 septembre Léon Gambetta proclame la naissance de la troisième République à l’hôtel de ville avec des députés modérés. Ce nouveau régime nait alors dans un contexte troublé, puisque la France est en guerre et la capitale est encerclée par l’opposition prussienne. Pourtant cette République menacée, s’impose progressivement et réussis là où les deux Républiques précédentes ont échoué, en durant et en constituant une nation unie autour d’un idéal républicain. En effet, le document qui n’est autre qu’une lithographie d’un auteur anonyme intitulé « Défilé de bataillons scolaires place de la République » paru à la fin du XIXème siècle  représente l’unité des français  patriotes. Ainsi, comment le document met-il en avant l’adhésion des Français au projet républicain à la fin du XIXème siècle. De fait, dès sa création la République est affaiblie, mais elle parvient tout de même à s’imposer et à enraciner ses valeurs selon une culture héritée de 1789.  La culture républicaine est alors diffusée par l’école, entrainant une République patriote, qui résiste néanmoins aux puissantes oppositions.

Dans un premier temps, les républicains profitent des divisions des monarchistes (parvenus à obtenir le pouvoir en 1873 - Mac Mahon remplaçant Adolphe Tiers) pour installer la République. Il s’agit alors de fabriquer l’unité nationale. De nombreuses lois libérales sont alors appliquées au fil du temps et permettent avant tout d’intégrer toutes les populations et les territoires dans la République. Ces lois visent à rendre impossible le retour de la monarchie et transforme tous les français en Républicains. C’est l’amendement de Wallon qui en est à l’origine, voté le 30 janvier 1875, il rend impossible le retour de la Monarchie. S’en suit alors le rétablissement de multiples libertés fondamentales que le Second Empire avait supprimées tel que la liberté des réunions publiques (30 juin 1881), et la liberté de la presse (29 juillet 1881) ou encore la liberté syndicale (21 mars 1884). La population est désormais mieux informer grâce à la presse. D’autres lois sont plus individuelles, par exemple en 1884 : la loi établissant le divorce. La fondation de cette République libérale permet ainsi de développer une véritable vie politique des français devenus Républicains.

De plus, les Républicains reprennent à leur compte l’héritage de la Révolution française comme le traduit la lithographie. En effet, on peut noter la présence de nombreux drapeaux tricolores, mais également l’insigne de la République française ou encore le monument à la République des frères Morice, sur la place actuelle de la République à Paris. Le fait également que le défilé se déroule un 14 juillet met en évidence la fête nationale de la France célébrer pour la première fois en 1880, afin d’honorer la prise de la Bastille en 1789. D’autres symboles qui ne se distinguent pas sur le document affirment les valeurs et symboles de la République, tels que Marianne, l’allégorie de la République, la Marseillaise définitivement adoptée en 1879 comme hymne national ou encore le Panthéon qui accueille de grande figure républicaine comme Victor Hugo.

Ensuite, la diffusion de la culture républicaine est établit par l’école. Jules Ferry est à l’origine de celle-ci de par l’adoption des lois scolaires de 1881-1882 rendant l’enseignement primaire obligatoire, laïc et gratuit jusqu’à 13 ans. L’enseignement depuis des siècles pris en charge par le clergé est désormais révolu. Par ailleurs, en 1905 l’Assemblée vote la loi de séparation des Eglises et de l’Etat : la France devient un République laïque. La laïcité s’impose, entrainant une république qui ne reconnait aucun culte officiel mais garantie le libre exercice de toute religion. La laïcité s’impose, entrainant une république qui ne reconnait aucun culte officiel mais garantie le libre exercice de toute religion. De plus, l’emploi exclusif du français est durcit par la méthode directe élaborée par Irène Carré, permettant l’unification de la langue Française dans l’entièreté du pays. Des programmes nationaux sont également mis en place pour l’égalité des chances. Garçons et filles sont scolarisés, mais dans des écoles mixtes comme de nos jours. Les programmes sont alors différents malgré une base commune. Les filles sont occupées à devenir de futurs épouses et futurs mères tandis que les garçons apprennent à devenir des soldats militaires. Le document le retranscrit puisque qu’il s’agit d’un défilé de bataillon scolaire qui s’apparente clairement à un défilé militaire. Cet enseignement militaire prend sa source dans la défaite de 1870 contre la Prusse et de la perte de l’Alsace et de la Moselle. Un sentiment de revanche est instruit aux garçons dès le plus jeune âge. Ainsi, l’enseignement à tendance à s’apparenter à de la propagande ou à du bourrage de crâne. C’est effectivement le cas de la lithographie qui permet d’entretenir le patriotisme exacerbé. En effet, les textes étudiés à l’école de l’époque rassemblent l’amour de la patrie, le respect notamment de l’ordre social, le courage dans le travail, le culte du progrès ainsi que la méfiance vis-à-vis de la religion catholique. L’école permet donc d’enraciner la République mais elle apparait manipulatrice puisqu’elle est présentée comme le régime idéal, influençant le devenir des garçons dans le domaine militaire.

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