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A partir de l’analyse d’un extrait de « Mein Kampf », qu’est-ce que cet extrait nous apprend de l’idéologie Nazie ?

Dissertation : A partir de l’analyse d’un extrait de « Mein Kampf », qu’est-ce que cet extrait nous apprend de l’idéologie Nazie ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  22 Novembre 2022  •  Dissertation  •  1 163 Mots (5 Pages)  •  455 Vues

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analyse de document

A partir de l’analyse d’un extrait de « Mein Kampf »,

qu’est-ce que cet extrait nous apprend de l’idéologie Nazie ?

Dans un contexte économique et politique troublé du début des années 20 en Allemagne, Hitler crée le Parti national socialiste de travailleurs allemands (NSDAP) qui propose un programme populiste d’extrême droite, antisémite, antimarxiste et antidémocratique qui prône la création d’une « Grande Allemagne » et l’abrogation du Traité de Versailles. Alors que le parti prend de l’ampleur, Hitler tente un putsch, à Munich, le 8 novembre 1923, afin de mener une « marche sur Berlin ». Ce coup d’état échoue et Hitler est emprisonné. Durant sa détention Hitler rédige « Mein Kampf », qui sera publié en 1925. Il développe dans ce livre son idéologie nazie, sous la forme d’un véritable programme politique dans lequel, la « race aryenne » est, par nature, supérieure aux « races inférieures ». En analysant cet extrait de « Mein Kampf » nous allons nous demander ce qu’il nous apprend plus précisément sur l’idéologie Nazie. Pour cela, nous allons, dans un premier temps, étudier les thèses racistes et antisémites défendues dans cette idéologie, puis dans une deuxième partie, analyser la dimension guerrière de cette doctrine nazie.

Le document soumis à notre étude montre bien que l’idéologie nazie est tout d’abord raciste, ce racisme reposant à la fois sur des fondements idéologiques mais également sur des idées bien personnelles d’Hitler.

Les fondements idéologiques du nazisme reposent sur le racisme . Ce racisme s’appuie notamment, en les détournant, sur les travaux du biologiste Charles Darwin  sur « l'évolution des espèces » : cette idée de lutte entre les espèces animales et humaines, est une idée courante au 19e siècle, de même que la classification entre les différentes « races », comme en témoigne la colonisation qui illustre bien l’idée que « le noir » est inférieur « au blanc ». Le document illustre parfaitement cette conception : « la conception raciale ne croit nullement à l’égalité des races mais reconnaît au contraire leur diversité et leur valeur plus ou moins élevée » (lignes 1 à 3)

Cependant, Hitler a des idées bien précises de cette « lutte des races ». Pour lui, la vie est un combat dans lequel les plus forts l'emportent sur les plus faibles.

Il affirme l'hégémonie de la race blanche et à l'intérieur de celle-ci celle des Aryens , grands, blonds aux yeux bleus, dont descendraient les Allemands, unis par « le sang et le sol » dans un même peuple, le «Volk». Il s'agit dans l'esprit d'Hitler de « la race des seigneurs » appelée à diriger et à commander les autres races. En effet, dans l’extrait il affirme que les aryens sont « seuls fondateurs d’une humanité supérieure » (ligne 4) . Il insiste également sur le fait que la race aryenne est « la race que groupe l’Etat » (ligne 24). Le déterminant « la » indique bien que selon l’idéologie nazie, il n’existe qu’une seule et unique race digne d’appartenir à l’État allemand.

De plus, afin de préserver la « race aryenne », l’idéologie d’Hitler veut protéger la pureté du sang allemand. Hitler pense de manière obsessionnelle que le développement de la civilisation est lié à la défense de ce qu’il appelle « le sang allemand » ou « la pureté de la race aryenne ». Pour cela, les aryens ne doivent absolument pas mélanger leur sang avec celui des « races inférieures », car ce métissage entraînerait leur disparition. Dans « Mein Kampf », Hitler précise que le métissage altère « la pureté du sang » d’une race (ligne11) et qu’il est un pêché : « les peuples qui se métissent pêchent…. » (ligne 12 et 13). Il ajoute que ce métissage va à l’encontre de « la volonté de l’éternelle Providence » (ligne13). Il se sert ainsi de cette affirmation, en évoquant la volonté de Dieu, pour justifier l’effondrement du peuple juif, en déclarant que « leur chute n’est pas imméritée » (ligne 14). L’histoire montrera que quelques années plus tard, en 1935, les lois de Nuremberg interdiront aux juifs de se marier avec des allemands et d’avoir des relations sexuelles avec des non-juifs. Le pouvoir nazi créera des mesures pour les vraies familles aryennes en encourageant des procréations avec des géniteurs choisis pour la pureté de leur sang.

Nous avons donc vu de quelle manière « Mein Kampf » décrit ce racisme de l’idéologie nazie, en prônant une race aryenne supérieure aux autres, et qualifiée de « pure », ce qui justifie l’interdiction du métissage avec des « races inférieures », les

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