Abel Servin et Claude Mesmes
Synthèse : Abel Servin et Claude Mesmes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Yetyman66 • 28 Septembre 2022 • Synthèse • 578 Mots (3 Pages) • 398 Vues
La Guerre de Trente ans, commencée en 1618, devient vers la fin un projet difficile à poursuivre par les belligérants. Ils décident donc, en mai 1644, de former des congrès pour des négociations de paix. Ces premières conférences se déroulent dans la région de Westphalie, à Münster, où se rassemblent les délégations catholiques et dans la ville d’Osnabrück où se réunissent les délégations protestantes. Les négociations sont conduites par les représentants du Saint Empire, de la Suède, de l'Espagne et de la France. Celle-ci est constituée du Duc de Longueville et de ses collaborateurs Abel Servien et le Comte d’Avaux.
En effet, ces deux émissaires français sont choisis par le premier ministre Mazarin afin de mener les négociations au nom de la France et de son roi Louis XIV. Abel Servien, né en 1693 et mort en 1659, est un diplomate français qui est nommé, à la place de Chavigny, homme d’État français, en qualité “d’ambassadeur extraordinaire plénipotentiaire” ce qui correspond au grade le plus élevé dans une carrière diplomatique. Protégé successivement par les cardinaux de Richelieu et Mazarin, il est l’oncle d’Hugues de Lionne, important diplomate et secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères. De 1630 à 1636, il occupe le poste de secrétaire d’Etat à la Guerre. Il est accompagné du comte d'Avaux que Mazarin envoie comme plénipotentiaire également. Il est diplomate mais aussi, homme de lettres français. Son nom complet est Claude de Mesmes et il vécut de 1595 à 1650. De plus, il fut ambassadeur de France auprès de la république de Venise à partir de 1627. Durant la guerre de Trente ans, il effectue de nombreuses missions diplomatiques au Danemark ou encore dans le Royaume de Suède. Ainsi les deux hommes sont des éléments essentiels au sein de la guerre: le comte d’Avaux possède une maîtrise avancée de la langue allemande et connaît de très près la situation de l’Allemagne, des Provinces unies, de la Pologne et des pays de la Baltique. Tandis qu’en 1635, Abel Servien contribue à la conclusion de plusieurs armistices durant cette guerre pour la France et d’autres belligérants du conflit. Toutefois, une rivalité naît entre les deux hommes. Effectivement, au cours des conférences, Servien et le comte d’Avaux s’opposent sur les manières de négocier : le comte d’Avaux surpasse Servien par sa culture classique. Le fait religieux est aussi un constant sujet d’affrontement entre les deux hommes. D’Avaux est un fervent défenseur des intérêts de l’Eglise. Ils en viennent même à s’écrire au lieu de se parler directement. Cependant, en 1648 le duc de Longueville et le comte d’Avaux quittent le congrès, et donc Servien obtient les pleins pouvoirs pour traiter seul les négociations. Après la signature des traités de Westphalie, il devient membre du Conseil d’en-haut, ministre d’État et garde des
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