Affaire Seznec
Étude de cas : Affaire Seznec. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar stan12 • 20 Avril 2019 • Étude de cas • 799 Mots (4 Pages) • 631 Vues
Introduction
L'affaire Seznec est une affaire criminelle qui bouleversera la justice française au début du XXe siècle. Sans preuves et sans aveux, Guillaume Seznec a été condamné en 1924 au bagne à perpétuité pour le meurtre un an plus tôt de Pierre Quémeneur avec lequel il était associé en affaires, ainsi que pour des faux en écriture. Mais le corps du conseiller général n’a jamais été retrouvé.
I – Une affaire judiciaire du 20ème siècle
- Le déroulement de l’affaire
Pierre Quéméneur, ami de Guillaume Seznec a disparu durant un voyage d'affaires effectué en 1923 entre la Bretagne et Paris avec Seznec. Le voyage est dédié à la vente à l'Union soviétique de voitures Cadillac rétrocédées à la France par l'armée américaine après le premier conflit mondial. Étant la dernière personne à avoir vu Quéméneur vivant, selon une première enquête, Seznec devient le principal suspect : il est arrêté, inculpé et incarcéré. Or le corps de Quéméneur n'a jamais été retrouvé. Par ailleurs plusieurs témoins déclareront, lors du procès, avoir croisé l'intéressé après la date présumée de sa disparition.
Les journaux évoquent les soupçons des policiers sur la possibilité que Seznec ait utilisé le cric de la Cadillac pour tuer Quéméneur, puis qu'il ait ramené le corps à Morlaix, activé la chaudière de la scierie de Traon-ar-Velin pour brûler le cadavre et vidé les cendres dans la rivière.
- Le fonctionnement de la justice
L’enquête est alors menée par Pierre Bonny, inspecteur aux méthodes controversées – il sera, plus tard, suspecté d’avoir fait introduire la machine à écrire chez Seznec – et futur collaborateur de la Gestapo fusillé à la Libération. L’accusé continue de nier sa culpabilité. Agressif, empêtré dans ses contradictions, il est déclaré coupable d'assassinat malgré l’absence de cadavre ou d’arme du crime. Aucune preuves solides n’est retrouvé mais il est quand même condamné au bagne à perpétuité, ne respectant en aucun cas la présomption d'innocence accordé à toute personne qui se voit reprocher une infraction, et qui devrait être réputée innocente tant que sa culpabilité n'a pas été légalement démontrée à l'aide de preuves irréfutable tels qu'un aveu. La plupart des pays d'Europe reconnaissent et utilisent le principe de la présomption d'innocence, et la France en fait partie.
II -Une affaire judiciaire hors-norme.
A- Le combat de sa famille
Il y a eu d'abord Marie-Jeanne, sa femme, et, la mère de mon grand-père, alors âgé de 85 ans, après le décès de ma grand-mère en 1931, puis, la mère de Guillaume jusqu'à sa mort, en 1994, je reprends le relais aussitôt après la disparition de maman : dit le petit-fils.
Symbole pour les Français de l'erreur judiciaire, vous êtes à l'origine de la loi, dîtes Seznec.
Plusieurs requêtes en révision sont encore déposées – il y en a 14 au total – mais toutes connaissent le même sort, rejetées.
Il a notamment écrit un livre « Nous, les Seznec » ou il raconte de son œil de petit garçon cette affaire et sa relation très forte avec son père. Il dit même dans une émission télé que si son grand-père avait tué ce Pierre Quémeneur, il l'aurai toujours admiré.
b) Le resurgissement de l'affaire
Le 24 février, à Morlaix, à été découvert un bout d'os, après de longue fouille, déterminé comme étant d'origine humaine, et même s'il ne permet pas de relever le mystère, il permet de relancer l'affaire. La famille saisit l'occasion pour réaffirmer que Guillaume était innocent. Refait également surface, le témoignage du fils de Guillaume disant avoir entendu sa mère repousser les avant d'un certain Pierre, (probablement Quemener) et l'avoir vu à terre, il pense que c'est sa mère qui l'a frappé à la tête pour se défendre. Mais le petit-fils n'a pas soutenu les fouilles continuant à affirmer l'innocence de Guillaume.
...