Apparition de l’outil et de l’art
Étude de cas : Apparition de l’outil et de l’art. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar debbiedebbie • 18 Janvier 2017 • Étude de cas • 874 Mots (4 Pages) • 1 003 Vues
a) Apparition de l’outil et de l’art : En quoi ces deux étapes constituent-elles un moment essentiel du développement de l’humanité ?
Le lien entre outil et art est très fort car l’art dépend de l’outil. Du moins, c’est celui-ci qui a permis l’émergence de la pratique artistique. L’art pariétal apparait au paléolithique supérieur vers – 40 000 avec des expression figurative (traces et signes). A l’extérieur des grottes, on retrouve des sculptures réalisées à partir d’ivoire ou de bois. La peinture s’exposait sur les murs à l’intérieur de celles-ci. Les empreintes de main, réalisée avec la technique des pochoirs (négatif) ou en technique de tampon (positif), sont apparues vers – 7 000 avant JC. L’apparition de la gravure trouve sa place entre – 20 000 et – 15 000, se réalisant sur surface molle, la gravure était utilisée pour principalement afin de reproduire. L’art était déjà lié à une réflexion esthétique mais également sensible du monde et de ses membres (animaux ou humains). On y retrouve déjà des jeux de perspectives et de reliefs. La femme (son sexe et sa fertilité) et les animaux étaient les sujets principaux de ces représentations. Par soucis d’économie de l’espace, ils n’hésitaient pas à juxtaposer et superposer les visages, gueules et autres. Les premiers outils composites apparaissent entre – 200 000 et – 40 000 ans, peu de temps après la bipédie. Suivant les écrits de Bernard Stiegler, l’outil permet à l’homme de combattre ses déficiences physiques, augmentant ses chances de survie. Son invention permet d’énormes progrès techniques essentiels à l’humanisation. L’outil et l’art permettre la transmission d’informations et de techniques aux générations suivantes. Et, par conséquent, promeut son évolution et progrès continu. Stiegler explique également que ce phénomène d’outillage permet le développement d’un 3e type de mémoire qu’il nomme « mémoire technique ». La transmission de génération en génération pousse à l’évolution et l’amélioration car chaque génération apporte ses progrès à la suivante. Tout ceci permet donc la culture et l’avancée perpétuelle.
b) En quoi la « révolution néolithique » est-elle une révolution ?
Le paléolithique se caractérisait par ses clans nomades ayant une utilisation rudimentaire des outils et par son système de « chasseurs – cueilleurs ». L’étape que l’on nomme « révolution néolithique » délimite en réalité le passage à un système se basant sur l’agriculture et l’outillage. Les hommes devenant ainsi « éleveurs – agriculteur », ils se sédentarisent. L’on estime l’apparition de l’agriculture entre – 10 000 et – 8 500 avant JC au Moyen-Orient. C’est alors que vont se construire habitats et outils en tout genre. Les quelques habitats laisseront places à des villages se transformant en villes, suivant une certaines structure et organisation. L’outil est travaillé par polissage et permet d’offrir à un matériel, une pierre par exemple, diverses fonctions. Le Néolithique trouve donc bien son nom en annonçant la nouveauté amenée par l’utilisation réfléchie des pierres. De ce nouveau maniement découle alors la possibilité d’éventrer et découper les carcasses préalablement tuées afin d’en utiliser les différents composants. Par exemple, les boyaux seront utilisés afin de confectionner instruments de musiques et des arcs. L’organisation des villes protège les habitants et éloigne les éventuels dangers
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