Comme un chevreuil - Ronsard

nt les derniers vers rimes ensemble.

Ce poême a un rythme : montée de l’envolée lyrique dans les deux quatrains qui s’arrêtent et chutent dans le 2 tercets.

Explication :

Ronsard est un jeune adulte qui se compare à un jeune chevreuil.

Justification : dans le quatrain 1 il se dit comme au sortir de l’hiver période annexé à l’enfance et donc à la surveillance parentale (la poignante gelée). Il est hors du bois (hors de la maison parentale) et avec l’aube il s’enfuit (l’aube = la porte d’entrée dans le monde adulte)

Dans le quatrain deux il exprime sa liberté (hors des chiens et des bruits) il est livré à lui-même, or …. Libre et folatre ou son pied le conduit : il est libre d’aller et venir puiqu’il est maintenant adulte t responsable. Ses désirs semblent guider ses pas.

Dans le 1er tercet : il dit ne pas craindre pour sa liberté et se sent invincible et insouciant : premier leurre, mais il observe que le sentiment amoureux peux mettre en péril cette liberté (rets = arc, l’arc étant l’arme de cupidon dans la mythologie grecque référence au pétrarquisme). Il compare le sentiment amoureux à une blessure meurtrière et saignante. Pour lui l’amour c’est la mort de sa liberté.

2me tercet : il dit que l’amour l’a pris par surprise (sans espoitr veut dire sans crainte ) et dans le début de sa jeune expérience d’adulte (avril de l’age correspond à l’entrée dans le monde des adultes). Il dit que l’amour l’amour l’a atteint le traits en mon flanc), comme un chevreuil chassé.

Ronsard à une vision triste du sentiment amoureux : comparaison avec une scène de chasse ou l’animal est abattu à coup de flèches.

Le début du poème est plutôt joyeux puisqu’il est un chevreuil jeune et libre ce qui contraste avec la fin du poeme. Il compare l’amour à la «mort » de sa liberté.