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Cours seconde guerre mondiale

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Par   •  7 Février 2024  •  Cours  •  7 872 Mots (32 Pages)  •  242 Vues

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Chapitre 3 : La seconde guerre mondiale

Introduction :

La seconde guerre mondiale est le conflit le plus destructeur de l’histoire. On peut en comprendre les causes en étudiant les mécontentements liés au traité de Versailles, a la peur du communisme et au chômage de masse qui se repend après le krach boursier de 1929. Les européens cherchent des contre-mesures au capitalisme américain. Ils vont se tourner vers les régimes totalitaires qui entendent apporter des changements profonds dans leur société.

Ils éliminent leurs opposants et font régner la Terreur. Les dernières grandes puissances démocratiques en Europe sont le Royaume-Uni et la France. Après la prise de pouvoir des Bolcheviks en URSS et des fascistes en Italie, c’est le tour de l’Allemagne de sombrer dans la terreur totalitaire en 1933. Tous vont s’affronter lors de la guerre d’Espagne de 1936 à 1939 mais c’est bien l’expansionnisme allemand qui va mettre le feu aux poudres. Après l’annexion de l’Autriche et la Tchéquie (l’anchlusse), c’est le pacte de non-agression germano-soviétique (août 1939) qui fait comprendre aux européens que la guerre est de retour. Le 1er septembre 1939, l’Allemagne déclenche l’invasion de la Pologne. C’est le début du second conflit mondial.

Régime totalitaire : parti unique, police politique faisant régner la terreur, hostilité face à la démocratie. Culte de la personnalité du chef

Guerre totale : conflit armé qui mobilise toutes les ressources de son état, de sa population (éco, politique)

Comment le monde sombre dans la guerre totale entre 1939 et 1945 ? Quelle modification va-t-il connaitre après la SGM ?

  1. L’agression et l’expansion de l’axe.

  1. 1940, la défaite de la France galvanise l’élan guerrier allemand

Le 1er septembre 1939, l’Allemagne nazie envahit la Pologne. Deux jours après, le Royaume-Uni et la France lui déclarent la guerre. Hitler poursuit alors la conquête du reste de la Pologne. 20 septembre : bombardement de Varsovie, la Pologne se rend. Les Russes occupent la partie orientale de la Pologne. Débute ensuite l’épisode de la drôle de guerre, il s’agit de l’arrêt des opérations offensives pendant l’hiver. La ligne Maginot fait face à la ligne Siegfried : personne ne bouge. La France, attentiste, cherche à développer son armée avant de lancer une grande offensive, elle a besoin de plus de tanks, d’avions, de canons. Les vainqueurs de la Grande Guerre refusent de se lancer dans une nouvelle guerre de tranchées.

Avril 1940 : les Allemands attaquent le Danemark et la Norvège. Les Allemands veulent sécuriser la route du fer suédois qui passe par la Norvège. La France et le Royaume-Uni réagissent et parviennent à reprendre le port de Narvik, la route est coupée, les Allemands repoussés, ces derniers maitrisent mal la mer face aux flottes française et britanniques. Cette fois ci, les Allemands ne peuvent pas se permettre une guerre longue comme pendant la PGM qu’ils ont perdu, ils manquent de ressources naturelles, fer, caoutchouc et surtout pétrole. Ils doivent à tout prix vaincre rapidement, c’est la stratégie de la Blitzkrieg (guerre éclaire)

        10 mai 1940 :

Les Allemands attaquent la Hollande et la Belgique, prenant leurs lignes de défenses en quelques jours par des attaques aéroportés. Ensuite, le 14 mai, ils lancent leur assaut sur la France à travers les Ardennes. Rapidement, l’armée Allemande passe la Meuse en passant par Sedan et s’oriente vers la Manche pour encercler l’armée franco-britannique déployée en Belgique.

28 mai 1940 : bataille de Dunkerque : les Britanniques battent en retraite et veulent la Manche, les Français et belges sont obligés de suivre. 80 000 français ralentissent les Allemands dans les faubourgs de la ville pendant que Churchill ordonne à tout ce qui flotte d’aller secourir les soldats assiégés. Pendant plusieurs jours, l’opération Dynamo parvient à évacuer les soldats britanniques qui abandonnent leur équipement et une partie des défenseurs français. Le 4 juin 1940, Dunkerque tombe, les Anglais sont partis, la situation est catastrophique. Les Français tentent de fortifier de nouvelles lignes de défense sur les fleuves du nord de la France, mais les Allemands ne se reposent pas et attaquent sans arrêt, les lignes de défenses françaises s’effondrent les unes après les autres.

14 juin 1940 : Paris tombe sans résistance, la ville fut déclarée ville ouverte. Huit millions de civils fuient sur les routes. Le gouvernement, réfugié à Bordeaux, est divisé sur la possibilité de poursuivre le combat hors de la métropole, dans les colonies.

17 juin 1940 : Pétain, vice-président, demande l’armistice aux allemands. Dès le 17 juin 1940, le maréchal Pétain, nouveau président du Conseil, justifie l’armistice qui entre en vigueur le 25 juin.

18 juin 1940 : Le général De Gaulle enregistre un appel à continuer le combat à la BBC, radio anglaise peu écoutée par les Français. Il est très peu entendu à ce moment-là, mais le peu qui l’entendent relaient le message, cela finit vite par se savoir, ceux qui refusent la défaite vont aller en Angleterre. Quelques milliers de volontaires qui refusent l’armistice et partent pour Londres rejoindre la France Libre derrière le général Charles De Gaulle. En métropole, des groupes se forment autour de publications clandestines, d’activités de renseignement ou d’aide aux évadés.

22 juin 1940 : l’armistice est signé, la France capitule. La moitié du territoire et les côtes de la Manche et l’Atlantique sont occupés par les Allemands. La partie sud, dite libre, est dirigé par le gouvernement du maréchal Pétain réunit à Vichy. Il va mettre en place un régime collaborationniste avec les Allemands. La reddition française est signée dans le même wagon que la défaite allemande de 1918.

Juillet 1940 : Les Britanniques craignent que la flotte française, moderne et puissante, rejoigne les Allemands et leur permette de vaincre la Royal Navy, vieillissante. Les Anglais coulent les navires de guerre français à Mers-el-Kébir pour éviter ce risque. Mais le reste de la flotte française ne rejoindra pas les Allemands, les Anglais restent maîtres des mers, le seront-t-ils dans les airs ?

  1. La poursuite de la guerre contre l’Angleterre

La bataille d’Angleterre

Automne 1940 : Les Allemands bombardent Londres et les grandes villes Britanniques pour pousser les Anglais à capituler. Mais les Anglais résistent, ils dorment dans les abris et envoient les enfants à la campagne. La RAF parvient à contrer la plupart des raids Allemands au prix de lourdes pertes. Avec Churchill, farouchement opposé à Hitler, à la tête du Royaume-Uni, les Anglais poursuivent la guerre et ne se rendent pas. « We shall never surender »

La guerre en méditerranée

Printemps 1941 : L’armée Allemande vient en aide aux italiens en difficulté en Grèce et en Lybie contre les Britanniques. Les Hongrois, Roumains et Bulgares, qui craignent l’URSS rejoignent l’Axe et aident les Allemands à envahir la Yougoslavie. Hitler envoie l’Afrika Korps dirigée par le maréchal Rommel pour combattre les Britanniques de Montgomery et les Français libre du général Leclerc en Égypte.

La bataille de l’Atlantique

Les USA ne sont pas encore en guerre mais ils apportent une aide massive à l’Angleterre qui est une ile : c’est sa force mais aussi sa faiblesse. La Kriegsmarine ne peut espérer éliminer la flotte britannique malgré ses nouveaux cuirassiers ultra modernes comme le Bismarck. Les Allemands misent sur leurs sous-marins : les U-boot qui sillonnent les mers par centaines à la recherche des navires cargos anglosaxons pour étouffer l’effort de guerre britannique. En 1940 et 1941, cette tactique est efficace, les « loups de l’Atlantique » coulent des milliers de navires impuissants face aux torpilles des sous-marins, rapides et difficiles à détecter.

Mais les anglo-américains réagissent en formant des convois de bateaux cargos plus difficiles à détruire et escortés par des destroyers qui s’équipent en conséquence de sonars et de grenades sous-marines. Les avions alliés font aussi régulièrement des vols de reconnaissance pour repérer les sous-marins allemands qui sont obligés de remonter régulièrement à la surface pour faire le plein d’oxygène. En 1942, les chasseurs deviendront les chassés.

  1. 1941, l’entrée en guerre de l’URSS et des USA

  1. L’opération Barbarossa, le début de la guerre d’extermination.

La victoire contre la prestigieuse armée française en 1940 encourage les Allemands dans leur délire racial : la race aryenne est supérieure et vaincra sur tous les fronts.

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