Histoire et évolution du luxe
Cours : Histoire et évolution du luxe. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Judith Grapeloup • 17 Janvier 2020 • Cours • 1 423 Mots (6 Pages) • 559 Vues
Histoire et évolution du luxe
Cours 1
► Qu’est ce que le luxe ?
Larousse : Caractère de ce qui est coûteux, raffiné, somptueux. Plaisir relativement coûteux qu’on s’offre sans vraie nécessité.
Le luxe se rattache respectivement aux tradition, aux savoir-faire, aux marques, à la rareté, à la cherté, à la tradition, la durabilité, au plaisir et à l’ostentation.
Au fil des époques, le luxe n’a pas été incarné par les mêmes objets mais il reste du domaine du paraître, du superflu.
I/ Le luxe sous la Préhistoire :
La parure préhistorique :
L’existence de parures remonterait à plus de 40 000ans avant notre ère. Découverte de collier réaliser de 3500 perles en ivoire de mammouth, d’une coiffe ornée de canine de renard et des bracelets d’ivoire. Découverte de pendeloques à motifs géométrique et de diadèmes.
On remarque donc la présence d’un certain raffinement dont on ne connaît pas le but : volonté de séduire ? Signe d’appartenance à un tribu ? Moyen de communication ? Signe de richesse ou objet d’échange ?
La nécropole de Varna (Bulgarie) :
Cet ensemble de tombes du Néolithique s’étend sur 3500 km². Les archéologues y ont trouvé 293 tombes et rassemblés près de 6kg d’or.
La présence de grandes richesse dans certaines tombes indique que quelques individus devaient détenir des pouvoirs politiques ou commerciaux importants ; l’un deux portrait un sceptre. Dans sa tombe, dite « chef » furent retrouvés 1,5kg d’or et bien d’autres objets. Ceci tend à montrer que la culture de Varna était hiérarchisée avec des revenus inégalitaires.
Cette société paraît très en avance pour l’époque par rapport au reste de l’Europe :elle maîtrisait le travail des métaux (l’or et le cuivre) là où d’autres culture d’Europe étaient encore dans une phase de Néolithique, voir de néolithisation. De plus, le fait de trouver l’or en grand quantité et en qualité est la preuve que cette activité était organisée, ainsi que des échanges de longues distances pour approvisionnement en minera.
II/ Le luxe sous l’Antiquité :
Per fumum = par la fumée
Les parfums sous l’Antiquité consiste à brûler des fleurs ou des résines ou à les faire macérer dans de l’huile. Le parfum est indissociable des rituels religieux et funéraires : il fait office d’offrande envoyée vers le ciel/ Les prêtres, égyptiens, hébreux, grecs …sont les détenteurs des recettes. Transmises à l’oral, nous n’en avons plus de traces (à part des fresques montrant leur travail). Ils utilisent de la résine de térébinthe, olibanum, galbanum, labdanum et surtout de la myrrhe.
Le parfum devient aussi synonyme d’hygiène et même de séduction.
► Mais quels parfums ?
Les prêtres égyptiens utilisent des senteurs puissantes favorisant l’élévation de l’âme. Les mortels utilisent aussi les parfums pour leurs vertus magiques et thérapeutiques mais aussi pour séduire par leur pouvoir odorant et esthétique. Les deux résines les plus connus sont l’encens proprement dis et l’arbuste à myrrhe. Ils furent importés en Égypte depuis une région qui devait s’étendre de la Somalie au nord de l’Éthiopie. Les matières premières abondent en Egypte mais on fait également venir des matières premières odorantes de Libye, du Proche-Orient, d’Arabie : bois odoriférants, huile de pin et d’olive, myrrhes, cinnamome, épices des Indes, Baume de Judée. Le commerce des aromates est répandu dans tout le monde antique.
Le parfum de Cléopâtre :
Cléopâtre est connue pour avoir été une grande amatrice de parfums (de cosmétiques en général). La légende raconte que pour séduire Marc-Antoine, l’empereur de Rome succédant à César, Cléopâtre fit mettre du parfum sur les voiles de son bateau voguant vers Rome. Celui-ci était si puissant qu’il sentait depuis les côtes. Des archéologues ont voulu recréer le parfum de Cléopâtre en se basant sur des molécules retrouvées dans des amphores présente dans les villes égyptiennes productrices de parfums.
Les Grecs et le parfum :
L’Égypte a transmis son savoir au peuple grec ainsi qu’aux crétois et qu’aux phéniciens. Notamment via leurs relations maritimes. Nous retrouvons ainsi de fortes similitudes sur le sens sacré du parfum utilisé en Grèce antique que l’emploi qui en était fait en Égypte. En outre à l’époque crétomycénienne vers 1500av JC, les Grecs croyaient en l’existence d’être divins révélés par des aromates et par les parfums. Les événements les plus importants de la vie des hommes étaient marqués par la présence d’odeurs. Chaque rituel s’accompagnait des fumigations et d’onction parfumées. Les aromates jouaient un rôle purificateur, notamment lors des funérailles favorisant même le passage dans l’au-delà. c’est pourquoi, les défunts à l’époque de la Grèce Antique étaient enveloppés dans des linceuls parfumés. Ils étaient ensuite brûlés ou ensevelis avec des plantes considérées comme étant des symboles de vie éternelle.
Les Romains et le parfum :
Au départ, les Romains n’étaient pas des grands amateurs de parfums mais au fil des conquêtes (Egypte et Grèce), ces derniers commencèrent à apprécier peu à peu les propriétés de diverses fragrances : la myrte, le genet d’Espagne, le labdanum et du pin. Ainsi, de la République à l’Empire, les parfums connurent un essor formidable, allant parfois jusqu’à l’excès. Les Romains se mirent à utiliser les odeurs pour leurs rites les plus importants tels que le mariage ou les funérailles. Tout le monde se parfume : les soldats, les chiens…
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