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LES TOTALITARISMES

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Par   •  19 Septembre 2021  •  Cours  •  1 687 Mots (7 Pages)  •  403 Vues

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Chapitre 2 : LA FIN DES TOTALITARISMES :

Comment les totalitarismes disparaissent-ils en Allemagne et en URSS ?

  1. Mettre fin au nazisme
  1. La dénazification : une décision des Alliés
  • La défaite et la chute de l’Etat nazi

L’Allemagne capitule en mai 1945.les territoires européens ont été reconquis par les USA et le RU à l’ouest et par l’URSS à l’est. Le IIème Reich est en ruine.

L’Etat allemand disparaît dans le défaite. L’Allemagne n’a plus alors de dirigeants :

  • Adolf Hitler
  • Joseph Goebbels, chef de la propagande
  • Heinrich Himmler, chef de la SS

= se sont suicidés.

La régime nazi se désagrège brutalement après la mort de son chef. Le sort du pays est donc entre les mains des vainqueurs .

  • Les grandes conférences alliées sur le sort de l’Allemagne

Conférence de Yalta (4-11 février 1945) : Yala péninsule fait partie de la Russie dans la mer noire.  But de la conférence = aucun droit d’avoir une armée, idéologie du nazisme est dégagée, aucunes industries d’armement.

Présent : Wyston Churchill (RU), Roosevelt (EU), Staline (URSS). = La France n’est pas conviée

Les accords de Postdam (2août 1945) : Allemagne, mesure pour épurer la société allemande et pour reconstruire la vie politique sur une base démocratique.

Présent : Truman (EU), Staline (URSS), Attlee (RU).

Lors des conférences les alliés définissent un statut d’occupation pour l’Allemagne. Elle est ramenée à ses frontières de 1937. Elle est partagée en 4 zones d’occupation. Nord-Ouest =RU, Sud ouest = France, Sud = EU, Nord –est = URSS. Elles sont gérées par un contrôle interallié qui siège à Berlin. Chaque puissance est libre d’organiser la dénazification dans sa zone.

  1. Les limites de la dénazification de la société allemande
  • L’épuration et ses difficultés

Dans les zones occidentales, l’épuration se fait au niveau des membres du pari nazi et des organisations en masse. Elle est menée par des tribunaux via un questionnaire de dénazification. Ces tribunaux ont surtout servi a un processus de réhabilitation de masse.

Dans la zone soviétique : la dénazification vise à éliminer les aniciens nazis des postes dirigeants  à changer le système politique, économique et social. Elle est utilisée pour supprimer les adversaires du communisme.

  • La dénazification interrompue

Le début de la Guerre froide explique en partie els insuffisances de la dénazification. A l’ouest la priorité est donnée à la reconstruction de l’Allemagne et à la mise en place d’un état démocratique : la République fédérale d’Allemagne (RFA) en 1949.

Pour faire obstacle à la mainmise soviétique.

Dans la zone soviétique : constitution d’un état communiste, la Republique démocratique allemande (RDA) 1949. Cela dispense la population d’une réflexion collective sur ses responsabilités, car le nouvel état, donc sa population est par nature antinazie.

  • L’amnistie des criminels nazis

L’arrêt de la dénazification s’explique par la volonté du chancelier, Konrad Adenauer d’administrer rapidement les allemands au nom de la cohésion nationale.

Les lois d’amnistie (1949 et 1954) sont indispensables au fonctionnement du pays. La majorité de la population ne se sent pas coupable des crimes nazis.

Malgré la volonté de 1945 de tous les vainqueurs d’éliminer le nazisme, la dénazification n’est pas totale. D’anciens nazis réapparaissent dans la vie publique Kurt Kesigner, chancelier de la RFA de 1966 à 1969, a été membre du parti nazi dès 1933 et directeur adjoint de la propagande radiographique du Reich vers l’étranger.

Cet effacement relatif du passé a été nécessaire à la mise en place d’un état membre démocratique à l’ouest.

  1. Le procès des grands criminels de guerre à Nuremberg
  • La naissance d’une nouvelle forme de justice

Le procès militaire de Nuremberg se tient du 20 nov. 1945 au 1er oct. 1946. C’est le premier tribunal international. Des juges sont nommés par les quatre puissances victorieuses. Ce procès a pour vocation de sanctionner les dirigeants du nazisme. C’est une juridiction d’exception qui juge 22 criminels nazis.

Trois nouveaux chefs d’inculpations sont définis los des accords de Londres par les Alliés (8 août 1945) :

  • Crimes contre la paix
  • Crimes de guerre
  • Crimes contre l’humanité

Le tribunal réunit une abondante documentation : papiers, témoignages des victimes et des criminels eux-mêmes, films tournés à la libération des camps.

Au vues de ces preuves : 12 accusés ont été condamnés à mort, 3 à la prison à vie et 4 à des peines de prison.

Sous l’égide du tribunal militaire de Nuremberg, les tribunaux militaires américains mènent ensuite, dans la même ville, douze autres procès contre des membres de la Gestapo, des SS, des médecins et des industriels allemands.

  • Une justice internationale critiquée

Par l’importance des preuves fournies, le tribunal a permis la confrontation avec le système politique nazi et le condamne sans appel.

Procès pour l’Histoire, il a été filmé et largement relayé dans la presse par les journalistes invités. Mais le tribunal fait l’objet de nombreuses critiques comme la remise en cause de la légitimité par la présence soviétique eux aussi coupables de crimes de guerre, crie contre la paix, ou le génocide des juifs ne fait pas l’objet d’un traitement particulier alors que toutes les preuves sont réunies pour le dénoncer.

  1. La sortie progressive du totalitarisme en URSS
  1. 1956 : l’espoir de la fin du totalitarisme stalinien
  • Les conséquences de la mort de Staline (1953)

Même après sa victoire sur l’Axe, lé régime stalinien demeure tout aussi répressif. C’est la mort de Staline en 1953 qui inaugure une détente en URSS.

Dans le XXème siècle congrès de PCUS (14-25 février 1956) marque la fin de la crise de succession au profit du 1er secrétaire de PCUS : Nikita Khrouchtchev (sept.53)

Il annonce :

  • le retour à la direction collective du Parti.
  • La reconnaissance de la pluralité des voies du socialisme
  • La poursuite de la coexistence pacifique en politique étrangère

Puis devant les seuls délégués soviétiques : il relève les crimes de Staline et dénonce le culte de personnalité ; mais ce rapport est rapidement connu à l’Ouest comme dans les démocraties populaires.

  • Les ambiguïtés de la déstalinisation 

Le XXème Congrès ouvre donc la voie à la déstalinisation. Les réhabilitations et libération de prisonniers politiques se multiplient : l’année 1956 voit le retour d’un million de prisonniers du goulag.

L’expression des intellectuels (revues, livres) est libéralisée. Cependant la nature du système n’est pas remis en cause : la déstalinisation est initiée et contrôlée par le pouvoir. Il s’agit d’aménager un totalitarisme sans le détruire.

  1. La déstalinisation , une fausse sortie du totalitarisme
  • Les limites de la déstalinisation dans les démocraties populaires 

Le XXème Congrès suscite des espoirs des changements dans les démocraties populaires. La déstalinisation n’autorise pas la libéralisation des démocraties populaires, parce qu’elle mettrait ne péril l’unité du bloc soviétique.

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