La Première guerre mondiale.

INTRODUCTION : La Première Guerre mondiale, conflit militaire majeur qui a eu lieu de 1914 à 1918, est une guerre qui pour la première fois a mis à contribution les populations et économies entières. Il s’agit d’une guerre d’un nouveau type avec un conflit mondiale des plus meurtriers de l’histoire. Néanmoins une question demeure, En quoi la Première Guerre mondiale est une guerre totale ? L’étude dans une première partie des conditions de vies des hommes au front permettra dans une seconde partie l’étude sur le fait que cette guerre ne cherche pas à épargner les civils

                Tout d’abord observons le contexte, la Première guerre mondiale commence en réalité avec l’attentat de Sarajevo perpétré le dimanche 28 juin 1914 contre l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l'Empire austro-hongrois. Cet assassinat est considéré comme l’élément déclencheur de la Première Guerre mondiale. La crise de guerre s’internationalise alors du fait des systèmes d’alliances : l’Allemagne est liée à l’Autriche et à l’Italie au sein de la Triple-Alliance. Lorsque la France entre en guerre le 3 Août 1914, la Triple-Alliance déclare la guerre à la Russie, défenseur de la Serbie, et à la France. Allié à ces dernières dans la Triple-Entente, le Royaume-Unis déclare la guerre à l’Allemagne à la suite de l’invasion de deux pays considérés comme neutres, le Luxembourg et la Belgique, par les troupes Allemandes. Nous pouvons alors déduire qu’il s’agit plus ou moins d’un jeu d’alliances comme au XVIII-XIXe siècle.      

        Les fronts se stabilisent jusqu’en 1917 et les armées de soldats s’enterrent dans les tranchées, c’est la guerre de position. C’est aussi la période de mutineries qui se multiplient dans les tranchées où les soldats se plaignent de la guerre, de se battre et ils vont même jusqu’au refus d’obtempérer à leur supérieurs. Ils ont peur et sont fatigués de se battre, néanmoins une grande partie des activités des soldats consistent à creuser et à entretenir les réseaux de tranchées. Les soldats sont soumis à un stress permanent et endurent d’atroce conditions d’existence à savoir le froid, l’humidité, la boue, un tel manque de nourritures qu’ils sont obligés de manger des insectes, des morceaux de terre, de cadavres sans compter un manque total d’hygiène, ce qui a valu pour les soldats Français, le surnom de « poilus ». Les poux et les rats pullulent parmi les ordures et les débris humains.

        Dans les tranchées, les soldats ont subit une violence extrême lors des combats où l’on compte un peu plus de 900 soldats qui meurt chaque jour en moyenne en France, près d’un combattant sur deux a été blessé au moins une fois, certains amputés ou atrocement défigurés d’où l’expression les « gueules cassées ». La violence des bombardements dans les tranchés est responsable de 70% des morts de la guerre ensuite les obus atomisent les corps de centaines de milliers de soldats que leurs familles ne pourront surement jamais retrouver, alors cette période donne naissances à nombreuses armes nouvelles comme l’obus, le gaz, exemple celui du « gaz moutarde », arme chimique utilisé pour la première fois dans cette guerre. Les combats qui suivent sont de plus en plus meurtrier, la bataille de Verdun, en 1916, a fait plus de 163.000 morts côté français.