La guerre froide

IV. Des espaces à contrôler

1. La délimitation des espaces maritimes

Fixée par les accords de Montego Bay (Jamaïque 1982) délimitant les souverainetés des Etats sur la mer et les fonds marins (doc. 3 p. 265)

-  eaux territoriales : 12 milles à partir du littoral (22 km)

        Pleine souveraineté de l’Etat riverain

• Zone économique exclusive (ZEE), 200 milles à partir du littoral (370 km)  

        Souveraineté sur les ressources naturelles

Ex : atoll de Clipperton (1,7 km2 mais 435 000 km2 de ZEE)

France 1ère ZEE au monde : 11 691 000 km2

- eaux internationales

        Liberté de circulation, de pêche et de recherche

        B- Des sources de tensions

Malgré les accords de Montego Bay des tensions subsistent :

• tensions entre Chine et Japon à propos des îles Senkaku (appellation nippone) ou Diaoyu (appellation chinoise)

Aucun intérêt sauf pour leur ZEE, riche en gisements d’hydrocarbures

        - tensions entre pays riverains de l’Arctique (EU, Russie, Danemark, Canada, Norvège) à propos des nouvelles routes maritimes rendues praticables par le réchauffement climatique et la fonte de la banquise mais aussi pour les gisements d’hydrocarbures

        C- Des milieux en danger

=> marées noires

• 1999 : naufrage de l’Erika au large de la Bretagne : 400 km de côtes souillées, 150 000 oiseaux mazoutés

• 2010 : explosion de la plate-forme Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique à 70 km des côtes de Louisiane

=> déchets produits par les activités humaines et rejetés en mer.

Les courants marins les concentrent dans plusieurs zones, constituant un véritable  7e continent

Ex : Nord-Est du Pacifique (3,5 millions de km2)

=> Epuisement des ressources

- halieutiques : surpêche menace d’extinction de nombreuses espèces de poissons (40 % des espèces sont menacées dans le NE de l’Atlantique)

- hydrocarbures (ressources non renouvelables)

=> menace climatique : réchauffement qui entraîne la fonte des glaces en Arctique ainsi qu’en Antarctique

Augmentation du niveau des mers de 40 à 60 cm d’ici 2100 entraînant la submersion des côtes (Bangladesh) ou archipels (Maldives)