Le Courage Peut-Il Être Confondu Avec L'Inconscience ?
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Le courage est d'agir en fonction du bien : Le courage n'est pas simplement agir par rapport à une situation périlleuse.
Le courageux tient à ses principes, à ses valeurs quand une situation de danger, de peur l'envahit et pourrait le pousser à se comporter autrement (lâche). Il est donc question pour celui-ci de poursuivre un but pour une fin droite, de faire le bien.
Ainsi les résistants de la guerre sont considérés comme des courageux car ils ont défendu la dignité humaine, ce qui est un bien pour l'humanité entière. Ou un autre exemple encore, les pompiers qui vont sauver des personnes qui sont en danger de mort, en connaissant les risques qui sont que eux-mêmes peuvent périr, ils le font car dans leurs principes c'est le bien qu'ils font.
Le courageux ne peut donc pas faire preuve d'inconscience vu qu’il doit savoir exactement ce qu'il est bien de faire dans cette situation ou non ; c'est l'intelligence qui est prioritaire. Comme Saint-Thomas d'Aquin le définissait pour lui le courage est une force de l'âme qui pousse à conquérir tout ce qui a trait au souverain Bien.
Oui le courage peut être confondu avec l'inconscience.
L'inconscience est l'addition du suffixe négatif -in et de la radicale conscience, il a donc une connotation négative. Le terme désigne donc celui qui est privé de sa conscience, mais attention il ne faut pas confondre inconscient et inconscience. L'inconscient est un terme inventé par Freud (précurseur de la sociologie) qui désigne une instance psychique séparée de la conscience et fonctionnant selon ses propres règles. L'inconscience renvoie plutôt à ce qui n'est pas présent dans la conscience mais qui peut le devenir. Un inconscient est un esprit irréfléchi qui ne se rend pas compte de ce qu'il fait sur le moment et qu'il ne sait pas juger ce qu'il fait. Il prend part à une action alors qu'il ne connaît pas les dangers extérieurs, ce qui l'entoure.
Ainsi, on évoque souvent l'inconscience comme un acte de stupidité, qui ne fait preuve d'aucune intelligence.
Le courage a besoin d'une certaine spontanéité car si on classe le courage trop près de l’intelligence, on lui enlève tout rapport au risque lorsque l'action est en court. Le courage est plutôt un sentiment qu'a un homme lorsqu'il prend spontanément une décision.
Sans oublier que courage vient du cœur dans son étymologie.
D'ailleurs est-il possible qu'il y ait délibération et un jugement dans une situation désespérée ? L'homme courageux n'a donc pas pleinement conscience de la possible fin. Par exemple à la guerre, les dirigeants des militaires essayaient de rappeler aux soldats sans cesse l'objectif de leur mission pour que ceux-ci ne se focalisent pas sur une possible mort.
Le courageux n'a pas le temps de réfléchir. L'inconscience désigne ainsi cette irréflexion de l'homme qui n'a pas réfléchi à toutes les possibilités de fin de la mission en court car généralement une situation qui demande du courage demande une réponse immédiate. Le courageux doit prendre une décision directement sans prendre le temps de se poser et de réfléchir à tous les points positifs et négatifs de l'aboutissement de l'action.
Dans un acte courageux n'y a-t-il pas toujours une part d’irréflexion ? Ne court-on pas sauver quelqu'un sans véritablement réfléchir aux moyens de la sauver ? Si on connaissait vraiment les risques encourus, les prendrait-on encore ?
Mais après tout ce développement, nous pensons que le courage est très différent de l'inconscience. Le courage c'est pour le bien de l'humanité en connaissance de cause alors que l'inconscience est un acte irréfléchi sans but final qui est en rapport avec un bien moral.
Nous pouvons conclure en disant que l'inconscience a une connotation négative alors que le courage a une connotation positive. Sans oublier que le courage a une part de spontanéité et d'émotions qui sont nécessaire à l'action courageuse.
Nous pouvons même dire qu'un homme dont l'action est réussie face aux risques est courageux alors que s'il y échoue, il est dit inconscient. Le courage et l'inconscience sont intimement liés.
Nous ne pouvons aussi pas négliger la piste qui, dans la tradition philosophique,
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