Les 3 points obligatoires de l'empire et la révolution

HERRY Michaël         608

HISTOIRE

Les 3.5 sujets importants qui correspondent à la révolution et l’empire

Le procès de Louis XIV (décembre 1791) :

La France est menacée par plusieurs pays étrangers. Louis XVI fait semblant d’accepter la constitution mais n'entend pas s'accommoder de la monarchie constitutionnelle mise en place à partir de 1791. Il va donc s’opposer régulièrement avec son droit de véto. Dans la nuit du 21 au 22 juin 1791, c’est la fuite de Varennes en Argonne. Secrètement, Marie Antoinette écrit à son père, Empereur d’Autriche. Depuis sa tentative de fuite, Louis XVI est largement discrédité dans l’opinion publique. Reconnu à Varennes, il est arrêté et ramené à Paris.

Les souverains des pays voisins commencent à craindre une contagion révolutionnaire et envisagent de venir en aide au roi. Le 20 avril 1792, l'Assemblée législative ayant déclaré la guerre à l'Autriche, l'armée française essuie une sévère défaite. Le 10 août, le palais des Tuileries est pris d'assaut par le peuple. La famille royale va être protégée par quelques députés et déplacée par l’Assemblée Nationale avant d’être emprisonné au Temple. C'est la fin de la monarchie. En décembre, l’Assemblée ouvre le procès de Louis XVI, défendu par trois avocats. Il est jugé par les députés eux‑mêmes sur 33 chefs d’accusation. Après son procès, Louis XVI est guillotiné le 21 janvier 1793.

Madame Roland

Jeanne-Marie Philipon, dite Manon Roland (1754‑1793), est issue de la bourgeoisie. Particulièrement brillante, elle reçoit une éducation de haut niveau. Elle épouse Jean-Marie Roland de la Platière, économiste réputé, inspecteur du commerce et des manufactures de vingt ans son aîné. La Révolution donne à Manon l’espoir d’être utile au grand public. Elle s’implique avec enthousiasme dans le mouvement. Elle y joue un rôle clé, par l’intermédiaire de son mari, élu député puis nommé deux fois ministre de l’intérieur. Manon seconde activement son mari rédigeant lettres et circulaires officielles. Son influence politique passe en outre par le salon qu’elle organise à Paris, dans la continuité des sociabilités savantes et mondaines du siècle des Lumières. Elle souhaite mettre son savoir et ses idées au service de la République, sans revendiquer pour autant un rôle politique de premier plan pour les femmes. Elle est arrêtée le 1er juin 1793 par les montagnards. Elle est jugée le 8 novembre 1793 par un tribunal révolutionnaire et exécutée le soir même. Elle écrit pendant son emprisonnement, les mémoires de Madame Roland, paraissent en 1795 sous le titre « Appel à l’impartiale postérité ».