Naître, vivre et mourir à l'époque moderne
Cours : Naître, vivre et mourir à l'époque moderne. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Valentine Bougaran • 5 Décembre 2019 • Cours • 2 959 Mots (12 Pages) • 584 Vues
Histoire moderne. 24/09
Englobe de 1515 à 1792.
TD compte pour 30% et partiel mi-semstre compte pour 30% ( le samedi 23 novembre, à 8h30), partiel final janvier 40%.
Oral, à 2, durée 25 minutes en intégrant la présentation des ouvrages principaux, envoyer intro rédigée, plan détaillé, conclusion et biblio,
CNRTL outils dictionnaire.
Ouvrage généraux ( manuel → Armond Colin (cursus), Belin, Hachette.. )
CM1. Naître, vivre et mourrir à l’époque moderne.
INTRO
France = puissance démographique à l’époque moderne ex :début 16° → 16 millions d’habitants or Angleterre → 5 millions
M la population est éprouvée par la guerre de 100 ans et la peste noire entre 1448 et 1450
Seulement en 1560 qu’on récupère la pop d’avant la guerre de 100 ans
Puis la pop continue augmenter même si le taux xe mortalité reste très élevé
Pierre Goubert “pour faire un adulte il faut faire deux enfants” → poids de la mortalité infantile.
Il a fondé la notion de démographie historique ( ouvrage Les français et L’Ancien Régime)
Arlette Frarge “vie fragile” → omniprésence de la mort
espérance de vie entre 20/25 ans
idée de survivre au quotidien
mortalité importante visible dans des sources rédigées par les curés des paroisses -> registres paroissiaux
historien utiliste aussi les archive de notaire car très utiles pour faire des liens.
Et aussi les écrits personnels ( = papiers privés comme des lettres… etc. )(voir TD famille angevine)
I.Naître
a) A un moment redouté
connaissance médical = héritage antique médical (hypocrate) → conaissances limité.
On sait que la mère est fragile pendant la grossesse, peur de mort en couche et mort né
la superstition accompagne la grossesse
femme enceinte très entourée, experiences qui se partagent etc
les femmes continuent de travailler durant la grossesse jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus
sauf l’élite (= haute bourgoisie et la noblesse)
le risque de fausse couche et d’accident est très présent pendant l’accouchement
l’accouchement = une affaire de femme, on accouche à domicile, les hommes ne sont pas présents, la souffrance est inévitable, dans une piéce très calfeutrée pour éviter les courants d’air ( et empêcher la circulation de mauvais sort) ( supersitition plus présente dans les campagne).
Les sages femmes ont un minimum de connaissances médicales données par un médecin (présentes que dans les villes), elles ont quelques instruments
Quelqu’un prie pendant l’accouchement
Dans les campagnes il y a des matronnes ( choisi pour son expérience) elles n’ont pas de formation puis ne sont pas rémnuérées et sont logées le temps de l’accouchement, n’ont pas de matériel,
Inégalité entre ville et campagne.
Au 18ème la formation des sages femmes s’améliore, grâce a Mme. Du Coudray (p63 fascicule), elle écrit un manuel, et donne des cours en parcourant la France, à l’aide d’un mannequin qu’elle a créé elle explique comment aider l’enfant à sortir. Elle forme 5000 femmes
donc a la fin du 18ème la mortalité infantile diminue un peu grâce a son action du moins en ville car pas d’actions dans les campagnes
(p.64 texte superstition, ex technique de l’emmaillotement)
La mise en nourice : Quand l’enfant né il est envoyé à la campagne chez une nourice car on pense que ca va le fortifier et lui donner plus de chance de survie + donne l’occasion aux femmes de retrouver une vie mondaine, retrouver un travail. Quand l’enfant revient il est capable de manger tout etc, il revient vers l’âge de 2 ans ( ce n’est pas un abandon, la nourice est payée)
b) Des enfants non désirés
Les enfants hors mariage sont prohibés
naissance d’enfant ilégitime ( ou batard) = plus nombreux en ville qu’en campagne car en campagne tout le monde sait tout
les femmes qui tombent enceintes à la campgne de façon ilégitime vont accoucher en ville puis reviennent à la campagne car sinon il sera trop dur pour elle d’avoir un mari.
Ces enfants ilégitimes sont baptisé dans le meilleur des cas, mais la conditions de bâtard est notée par les curés ( signe de déshaprobation), ces enfant sont aussi privés de certains droit ( ne peuvent pas hériter, ni avoir de charge éclésiastique).
Mais dans la noblesse c’est pas un problème
Certains sont abandonnés, il y a des Tours d’abandons qui permettent d’abandonner un enfant tout en sachant qu’il sera pris en charge. Scarlette Beauvalet-Boutouyrie parle du phénomène de banalisation d’abandon de l’enfant. Mais ce ne sont pas que les enfant ilégitimes qui sont abandonnés ( problème financiers… ex dès que le prix des céréales augmente il y a plus d’abandons) (p.65)
En ville il y a des institions qui s’occupe de recueillir ces enfants
Plus tard ils sont placés en apprentissage.
L’infanticide est aussi ne réalité à cette époque, ils ne sont pas un fléau mais sont bien présents, c’est une conséquence de la misére et de la solitude. C’est considérer comme un crime monstrueux et la mére peut-être conduit à la mort si elle est retrouvée.
Arrêt de 1556 → femme doivent déclarée les enfants ilégitimes, leur donne une certaine protection puis possibilité d’inquiéter le séducteur (=le père)
c) Moins d’enfants au 18ème s.
taux de naissance diminue
mariage plus tardif, donc moins d’enfants,[ l’allaitement suspend les régles → x d’ovulation ( mais pas systématique) + une femme qui allaitte n’a pas le droit au relations interdit par l’église)]
les unions ne durent pas plus de 10 ans → décés précoces, profession à risque
au 18ème il y a un choix conscient de limiter le nombre d’enfants chez les élites ( abstinence, les préservatif existe déjà ( boyaux)).
Noblesse opte pour ça dès la fin du 18ème, puis on descend ensuite bourgoisie etc puis les campagnes. On explique cela par le fait que l’église a moins d’emprise sur les habitants de la ville ( de plus en plus de concubinages sans mariage)
femme décide d’avoir moins d’enfant car risque ( et les grossesse fatiguent)
plus d’attention pour l’enfant puis volonté de moins émiéter l’héritage,
II.Vivre
a) se marier: “la grande affaire de la vie”
(voir td famille angevine)
se marier c’est la norme à l’époque moderne -> taux de nuptialité élevé
Les célibataires existent mais → en dehors des normes ( mais ne sont pas marginalisés)
Les célibataires hommes =garçons et les filles =fille majeures
Celibat clérgé = normal → voeux d’abstinence
LE célibat augmente au 18ème, 10% d’une classe d’âge à la fin 18ème le taux de celib est plus élevé à la ville qu’à la campagne ( car norme moins respecter a la ville)
Mariage sous contrôle parental même si enfant = majeure
consentement parent puis consentement enfant ( demanndé par l’eglise)
L’aspect économique est le plus important dans un mariage.
Interdits existent : ex: on ne peut pas épouser un parent proche ( 4°degrés car inceste), possible si dérogation.
L’homme décide de se marier quand il est capable de subvenir aux besoins d’une famille → avoir des revenus. ( par son activité pro, la fin d’un apprentissage, installation pour un paysan dans une exploitation agri, ou la succession des parents avec un héritage qui arrive)
Pour les filles elle peuvent se marier dès qu’elles ont une dot (= somme d’argent donner par la famille de la fille a sa belle-famille pour participer a la vie du ménage) ( peut aussi etre du bétail, un lit etc), Somme à la mesure sociale de la famille du marié.
Les filles peuvent aussi constituer leur dot, par exemple en travaillant comme bonne ou aussi, mais possibilité de se marier sans dot.
Toutes ses caractéristiques explique le mariage tardif à l’époque moderne: 25 ans pour fille 27-28 pour les garçon
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