Nouilles Froides à Pyong Yang

HGGSP

Nouilles froides à Pyongyang

Le livre étudié s’intitulant Nouilles froides à Pyongyang, a été écrit par Jean-Luc Coatalem, écrivain et journaliste français né à Paris le 13 septembre 1959. Dans les bagages d’un père officier, il a connu, au gré des diverses affectations, une enfance en Polynésie et une adolescence à Madagascar, longs séjours qui lui ont donné le goût des voyages et des reportages. Romancier, nouvelliste et essayiste, cet écrivain-voyageur a par la suite publié des récits bourlingueurs, comme "Mission au Paraguay" (Payot/Voyageurs, 1993) et "Suite indochinoise" des romans drolatiques comme "Capitaine" ou "Le Fils du fakir" et a co-signé deux albums.

L’auteur présente son livre comme un journal de voyage, avec un contenu se basant sur des notes prises au jour le jour dans un carnet de poche durant son voyage en Corée du Nord en Printemps 2011. En Décembre 2011, alors que Kim Jong-il décède et c’est Kim Jong-un qui le succèdera alors qu’il n’est âgé que de 27 ans. L’objectif de l’auteur est de raconter et de faire un retour d’expérience de son séjour au « Paradis Rouge » et de montrer ce que l’on voit malgré les risques qu’il encoure en rentrant dans ce pays tout de même dangereux et ferme au frontière.

Nous verrons dans un premier temps ce que le livre nous apprend sur le tourisme en Corée du Nord, puis dans un deuxième temps les frontières de la Corée du Nord, puis dans une troisième et dernière partie ce que le livre nous apprend sur le régime nord-coréen.

Le tourisme en Corée du Nord est extrêmement restreint et encadré et le pays est difficile d’accès. C’est pour cela que l’auteur a dû utiliser différent stratagème afin de rentrer dans le pays. Il s’est fait passer pour un agent touristique en quête de nouveaux marchés, et a donc dû mentir sur sa profession à cause des interdictions aux journalistes entrer dans le pays. Il ne s'est pas mandaté par une agence de rédaction mais par un agent en charge de clientèle et est scout indépendant. Sa société imprime des cartes de visites, fait du consulting dans le domaine du tourisme et du loisir.

Grace à ses mensonges, il fit un accord avec un voyagiste sous certaines conditions :

Il a dû signer sous un pseudonyme anglais ou scandinave, ne pas s'adjoindre d'un photographe, ne pas attaquer le régime Nord-Coréen et ne pas avoir de relations sexuelles avec une coréenne sous peine de mort.

L’auteur s’était préparé à des futurs contrôles à Paris par des diplomates nord-coréen et a donc changé d’adresse et a pris plein de précautions comme par exemple falsifier ses en-têtes de bulletins de paie pour au final ne subir aucun contrôle.

Après avoir pris de nombreuses précautions indispensables, l’auteur prit donc l’avion à Roissy avec Air China vers Pékin et y est resté 24h, puis il reprit un avion vers Pyongyang pour un séjour de l’auteur de 12 jours. Il visita de nombreux lieux en Corée du Nord. En effet, il a visité la Statue du Président Éternel sur la colline Mansu, la ville de Pyongyang et la pyramide de Yanggang, le navire espion de l’USS Pueblo, le monument de aux idées du Juchés, le conservatoire musical populaire, l’établissement thermel, la coopérative modèle, le paquebot sud-coréen (mer de l’Est), la ville de Panmunjom, le Mont Kumkang, la foire du trône coréenne, le mémorial de Kumsusan, le Musée des Beaux-Arts, Mangyong, l’hôpital central, le musée de la tapisserie, le palais des Études du Peuple, le Palais des Enfants et les studios des films de Corée. Durant son séjour, l’auteur a remarqué que les seuls étrangers qu’ils croisaient étaient majoritairement des touristes et des hommes d’affaires chinois, japonais et anglo-saxons. Les contrôles douaniers sont extrêmement sécurisés : ils procèdent à un démontage des ordinateurs, les téléphones sont scellés, les passeports confisqués. Les guides touristiques ont pour but de montrer aux touristes ce qu'ils doivent voir et ne pas leur montrer ce qu'ils ne doivent pas voir. De plus, les touristes ne rencontrent pas de civils et les autorités locales font des contrôles dans les hôtels.

Par ailleurs, les frontières de la Corée du Nord sont extrêmement sécurisées, avec de nombreuses patrouilles martiales, des checkpoints avec des fresques nationalistes. La frontière entre les deux pays qui mesure 238 kilomètres, est elle-même située au milieu d'une zone démilitarisée de 4km de largeur. L'ensemble du système fait de la séparation entre les deux États la frontière la plus militarisée du monde.

Dès leurs fondations, les deux régimes du nord et du sud ont déclaré représenter