Tourisme
Compte Rendu : Tourisme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresnterprète doit se préparer à |en permanence. En revanche, lorsqu'il est en mission, le |
|répondre à des questions qui requièrent parfois des connaissances très pointues. |guide peut être amené à travailler sept jours sur sept |
|Il doit travailler avec soin à la préparation des excursions dont il a la charge. |notamment au printemps, l'été, et en automne, saisons de |
|Le guide interprete national parle deux langues étrangères au moins, le guide |prédilection pour visiter de nombreux sites. |
|régional, au moins une langue étrangère | |
| |Cette activité n'étant pas régulière, le guide est souvent |
|• Formation : Aucun guide ne peut prétendre exercer cette profession s'il ne |contraint d'exercer des missions d'une autre nature dans les|
|possède pas sa carte professionnelle délivrée par le Ministère du Tourisme. Pour |périodes dites "creuses" pour s'assurer des revenus |
|être guide interprète national, la carte professionnelle est obtenue à l'issue |complémentaires. |
|d'une formation d'un an, de niveau bac + 3. L'accès est ouvert en priorité aux |Il peut être travailleur saisonnier, libéral ou salarié. |
|titulaires d'un BTS Animation et Gestion Touristique Locale (AGTL), d'un DEUG | |
|histoire de l'art et archéologie, d'un DEUG médiation culturelle et communication,|• Qualités : Curieux, disponible, pédagogue, passionné et |
|éventuellement d'un DEUG de langues (LLCE ou LEA). Pour être guide-interprète |enthousiaste. |
|régional la carte professionnelle est délivrée soit directement pour les |Outre la disponibilité, le guide interprète doit être un |
|titulaires du BTS AGTL, ayant passé avec succès une épreuve supplémentaire |excellent pédagogue, apte à transmettre des connaissances |
|optionnelle de connaissance du patrimoine régional, soit à la suite d'un examen |mais aussi, et c'est ce qui peut faire la différence, à |
|organisé par la Préfecture de région au moins tous les 2 ans. |partager ses passions. |
|[pic] Prochainement les dates de l'examen de guide régional en Rhône-Alpes. |Il doit pouvoir s'adapter à tous les publics et préserver un|
| |climat agréable au sein d'un groupe. Inutile de préciser que|
| |le guide doit posséder un excellent niveau de culture |
| |générale : économie, société... indissociable bien sûr des |
| |connaissances pointues en matière d'histoire, d'art, |
| |d'archéologie... |
| | |
| |Le guide-interprète a surtout un travail de recherche et de |
| |communication. Il véhicule l'image des lieux et leur |
| |originalité. |
2 LE GUIDE ACCOMPAGNATEUR
|* Son rôle : On l’appelle parfois agent-accompagnateur ou accompagnateur |* Conditions d’exercice : Alors que la profession de guide |
|de voyage tout simplement. C’est " l’ange gardien " du touriste de groupe,|interprète est strictement réglementée, la législation est |
|celui qui veille à ce que le voyage se déroule sans problème majeur. |étonnamment floue en matière d’accompagnateur. Les TO s’organisent |
|Il est l’ambassadeur du Tour Opérateur (TO) qui l’a engagé et il doit |donc à leur gré et l’on peut s’étonner d’un tel amateurisme, |
|savoir en défendre les intérêts autant que ceux des voyageurs qui lui sont|d’autant que la qualité de l’accompagnement est un point essentiel |
|confiés. On reconnaît l’accompagnateur au fait qu’il a le bras levé |de la réussite d’un voyage. Fort heureusement, dans la pratique, les|
|presque en permanence ! Ce n’est pas un exercice de spiritualité hindou |voyagistes se montrent prudents. |
|mais un signe de reconnaissance pour les touristes qui lui emboîtent le |Toutes les agences productrices qui fabriquent des forfaits groupes |
|pas . Le métier est plus ou moins exotique, selon la destination. Plus la |sont susceptibles d’employer des accompagnateurs. Tout le monde |
|contrée est sauvage et plus le guide accompagnateur devient indispensable |connaît tout le monde et on repère très vite les bons. |
|et doit être professionnel. Car s’il n’est pas trop grave de perdre un | |
|touriste à Venise ou à Rome, il en va tout autrement dans le Sahara. Son |* Quelques concurrents : |
|groupe compte une vingtaine de personnes maximum pour un safari au Kenya, |Les bénévoles, certains TO font l’économie d’un guide professionnel |
|mais il peut atteindre une cinquantaine de participants lors d’un voyage |au profit de bénévoles alléchés par la perspective d’un voyage |
|en autocar en Andalousie. Il s’occupe de toutes les questions matérielles |gratuit. Les TO culturels font souvent appel à des universitaires |
|liées au voyage. |ou des conférenciers spécialisés qu’ils rémunèrent faiblement. |
|Dans le détail, ses attributions sont variées. Lorsqu’il chaperonne un |D’autres refusent systématiquement cette pratique jugée déloyale. et|
|groupe de touristes, il s’assure que chacun d’entre eux a bien rempli les |en font un problème de déontologie. "A chacun son métier" ! |
|formalités nécessaires (visas, vaccins…), et participe aux procédures | |
|d’embarquement aérien. |Même mal payé, l’accompagnateur coûte cher à son employeur. Car à |
|Une fois sur place, il facilite les formalités d’entrée dans le pays, |son salaire, il faut ajouter les charges, les frais de voyage et |
|décompte les valises pour s’assurer qu’aucune ne s’est perdue en route. |d’hébergement. Une autre solution consiste à employer un guide local|
|Pendant le séjour, l’accompagnateur peut avoir à réserver les différentes |(qui normalement se contente d’assurer les visites de sites) pour |
|prestations (transferts, chambres d’hôtels, excursions…) et vérifie leur |lui confier la responsabilité entière du circuit. Il est alors payé |
|qualité, à moins que cela n'ait été effectué par l'agence organisatrice ou|en devises locales, ce qui représente un attrait non négligeable |
|le TO au préalable. |pour l’employeur. Les TO spécialistes du voyage d’aventure utilisent|
|Son assistance n’est pas seulement technique et il doit également veiller |abondamment cette solution. Il est vrai que présenter un guide peul,|
|à l’ambiance qui règne à l’intérieur du groupe. Il doit normalement |touareg ou massaï participe d’un certain exotisme. |
|laisser la place au guide local lors de la visite des sites. | |
| |* Qualités requises : |
|* Formation : Les accompagnateurs de tourisme sont souvent titulaires d’un|Pour accomplir toutes les tâches qui lui incombent, le |
|BTS, d’une
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