Union Arab l Avenir
Documents Gratuits : Union Arab l Avenir. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresbien que la région est devenu une niche pour la création des groupes de trafiques d’armes de drogues et terrorismes. Un nouveau débat ce déclenche un nouveau discourt de re-lancement de l’exécution de l’UMA.
Du point de vue de plusieurs spécialistes du Maghreb Arabe est basé sur 3 réformes :
1. Politique
2. Pragmatique
3. Sécuritaire
La première repose sur un projet d’intégration politique de la région. Elle est ancienne et a été portée par un parti comme l’Istiqlal dans les années cinquante et soixante. L’échec de l’UMA sanctionne cette approche qui reposait sur l’idée d’un « destin commun » en raison des nombreuses affinités entre les peuples dans la région : la langue, la religion, l’histoire. Affective, cette vision de l’intégration régionale est toujours présente dans les représentations populaires. Toutefois elle s’est heurtée au principe de réalité et en particulier à la relation avec l’Algérie qui s’est traduite tout d’abord par un conflit, en 1963, « la guerre des sables », puis par une rivalité et des tensions après le retrait de l’Espagne du Sahara Occidental en 1975. Depuis le Maroc et l’Algérie s’efforcent de contenir leurs contentieux au seul niveau diplomatique afin d’éviter toute dérive vers un conflit ouvert. En somme l’approche romantique de l’intégration : « nous sommes semblables nous pouvons nous unir » n’a pas résisté à l’épreuve des faits.
La deuxième approche est pragmatique. L’intégration régionale est perçue non comme l’union des semblables mais des complémentaires. Elle est à l’origine de l’accord de libre- échange d’Agadir (février 2004) avec la Jordanie, La Tunisie et l’Egypte. Pour Gonzalo Escribano et Alejandro Lorca : « En matière de régionalisme, les leçons à tirer le sont celles de l’intégration profonde fondée sur l’harmonisation des normes et des standards et l’intégration à travers le commerce intra-branche. Avec l’UE, il serait important de préciser les contenus d’une intégration qui soit plus qu’une association mais moins qu’une adhésion : la façon « d’attacher » le Maroc à l’UE est importante pour l’attractivité du pays face aux investisseurs étrangers… En ce qui concerne l’accord avec les Etats-Unis, il est encore tôt pour se prononcer… ». Et de préciser : » en ce qui concerne l’intégration sous-régionale, le Maroc doit appliquer des critères pragmatiques à ses accords avec d’autres pays méditerranéens »1. Cette approche s’inscrit dans les recommandations faites par le FMI.
La troisième approche est d’ordre sécuritaire : l’intégration régionale est une nécessité dans la lutte contre le terrorisme et la menace islamiste. La montée de l’islamisme en Tunisie durant les années 80 et surtout la victoire du FIS en 1990 inquiète l’Europe quant à la capacité des régimes à résister à cette nouvelle menace. Comme le souligne une note du Commissariat Général au Plan, « le fait que l’ensemble des pays maghrébins aient à faire face à des contestations politiques internes a renforcé la coopération entre ministères de l’intérieur pour améliorer la surveillance des frontières… » et de préciser qu’après 1996 et en dépit de la méfiance réciproque, « les ministères de l’intérieur marocain et algérien se sont ainsi rencontrés pour renforcer leur coopération en matière sécuritaire, même si toutes les suspicions ne sont pas levées »3. Après le 11 septembre 2001 et surtout l’implantation d’El Qaida en Afrique du Nord cette dimension sécuritaire est omniprésente. Les attentats de Casablanca le 16 mai 2003 puis ceux Madrid, le 11 mars 2004 obligent à une coopération régionale en matière de lutte contre le terrorisme.
Pour conclure l’avenir de la région économiquement et politiquement est entre
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