Voltaire, Lettre A J.J Rousseau
Mémoire : Voltaire, Lettre A J.J Rousseau. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireshant que nous », Voltaire estompe l’idée de guerre, en disant simplement « les exemples ». C’est pour expliquer que même en retournant à un état sauvage, un jour ou l’autre, il y aura forcément des conflits, des guerres etc. Il se moque de ses idées. Voltaire affirme « Si j’osais me compter parmi ceux dont les travaux n’ont eu que la persécution pour récompense, je vous ferais voir une troupe de misérables acharnés […] », il y a ici un oxymore, car persécution et récompense ne sont pas des termes qui vont ensemble en temps normal. Voltaire veut dire que les seuls répercussions de ses œuvres ont été de la persécution, ce n’est pas grand-chose comparé à d’autres auteurs (Galilée, Tasse). Puis en fin de lettre, Voltaire est toujours aussi faux et trompeur, par exemple quand il affirme « Monsieur Chapuis m’apprend que votre santé est bien mauvaise. ». Je pense que Voltaire n’en a pas grand-chose à faire de l’état de santé de Rousseau, vu comment il a répondu, dans sa lettre. Tout au long de cette lettre, Voltaire n’a été qu’ironique et a fait preuve de mauvaise foi.
Mais Voltaire est aussi plus ou moins méchant avec Rousseau et son œuvre. Il raille la promotion faite par Rousseau de l’homme et la nature. On voit clairement tout au long de la lettre un champ lexical de la nature « marcher à quatre pattes ; sauvages ; terre ; l’air natal ; vaches ; nos herbes » car Voltaire va en quelque sorte faire une caricature de l’œuvre de Rousseau, il va la dénigrer. Il va user de méchanceté, en disant « on a jamais employé tant d’esprit à vouloir nous rendre bêtes » C’est assez blessant vis-à-vis de Rousseau, car le but de son œuvre, n’était pas celui-là. La phrase « il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage » est également méchante, car Voltaire exagère énormément les idées de Rousseau ici. Cette lettre est assez polémique, car Voltaire, quelque part, cherche à salir l’œuvre de Rousseau. Cette idée est confirmée en fin de texte quand Voltaire affirme « boire avec moi du lait de nos vaches et brouter nos herbes ». C’est assez vexant par rapport à Rousseau, car il ne s’agit pas de ça dans son œuvre, il n’a jamais dit qu’il fallait redevenir des animaux, simplement vivre plus simplement. Mais Voltaire a exagéré l’idée et l’a déformé, de sorte à ce qu’au final, on comprenne que Rousseau veut les hommes à l’état d’animal. Voltaire a écrit « les ennemis de Tasse firent de sa vie un tissu de malheurs, ceux de Galilée le firent gémir dans les prisons a soixante et dix ans pour avoir connue le mouvement de la terre » Il dit ici, qu’il y a bien pire que ce qu’a eu Rousseau (Qu’il soit incompris des autres philosophe, etc.). C’est encore une forme de méchanceté, il attaque Rousseau sur ce qu’il a enduré, il fait comprendre que ce n’est rien comparé à ce que d’autres ont vécu. Il y a une belle métaphore quand Voltaire dis « ces épines attachées à la littérature et à la réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres mots qui de tout temps ont inondé la terre », il veut dire ici, que les maux que peuvent avoir un écrivain avec ses œuvres, ne sont rien comparé aux maux que subit le monde. Dans ce passage « Avouez que le badinage de Marot n’a pas produit la saint Barthélémy et que la tragédie du Cid ne cause pas les guerres de la fronde » Voltaire exprime une idée sur la gravité des évènements, la littérature peut faire des dégâts ( comme pour Galilée ou Tasse) mais il y a plus grave, comme les guerres, ou les génocides. Il veut en fait dire à Rousseau qu’il y a plus grave que ses problèmes de réputation. On voit que Voltaire n’aime pas beaucoup Rousseau, il est délibérément méchant et blessant avec lui.
Tout au long de sa lettre, Voltaire n’expose jamais sa thèse explicitement, il la cache par l’ironie, la méchanceté, la mauvaise foi. Il utilise ici une argumentation indirecte. En fait on pourrait dire que la thèse défendue par Voltaire est : Les hommes sont évolués et ont acquis certains privilèges, pourquoi s’en passer et revenir à l’état d’animaux, car Voltaire est pour le luxe, il en a fait l’apologie. Dans cette lettre, il n’expose pas clairement son point de vue, mais on peut deviner que sa thèse se rapproche de celle-ci. Puis la thèse qu’il réfute pourrait être : Les hommes sont plus heureux sans luxe, à un stade plutôt primitif. On peut le
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