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Être paysans en France au XVIII eme siècle

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Par   •  30 Novembre 2021  •  Dissertation  •  1 675 Mots (7 Pages)  •  517 Vues

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Être paysans en France au XVIII siècle

         « J’aime mieux leur [aux paysans] demander des bras qu’ils ont que de l’argent qu’ils n’ont pas. » qu’est-ce qu’être paysan en France au XVIII siècle ? Il s’agit ici d’analyser la situation de donner le mode de vie, les habitudes ainsi que les devoirs des paysans au XVIII ainsi que sa place dans la société et son statut. Dans un premier temps nous allons définir ce qu’est un Paysan, évidemment la définition du paysan d’aujourd’hui n’est plus tout à fait similaire à celle de celui sous l’ancien régime. Sous l’ancien régime le paysan est celui qui cultive la terre, qu’il ne possède pas forcément, à cette époque. Vers la fin du règne de Louis XIV la société paysanne connaît encore beaucoup d’inégalité qui vont petit disparaître tout au long du siècle. Nous allons donc ici nous questionner sur la manière dont s’améliore la condition paysanne  au XVIII siècle ? Dans un premier temps nous verrons qui est le paysan, son rôle et les aspects de son identité ainsi que son rapport à la paroisse et la seigneurie ensuite nous verrons les améliorations économiques et aussi technique dont le paysan va bénéficier tout au long du XVIII siècle et nous terminerons par la contestation au régime seigneurial avec les révoltes et les aboutissants de ses changements.

        

        Il faut rappeler que la société et toujours réparti en 3 états, le clergé et la noblesse, elles, représentent environ 3% de la population tandis que le tiers état regroupe environ 97 % des habitants du royaume de France. La société rurale est composée de locataire ou propriétaire, le paysan vit dans le cadre d’une seigneurie, il a donc le statut de tenancier. Il se doit de payer un bail au seigneur pour cultiver la terre  Avant toutes les terres appartenaient à des seigneurs qu’ils soient ecclésiastiques ou laïcs. Les paysans vivent dans des villages et en échange du paiement d'impôts seigneuriaux ils cultivent les tenures: ils payent avec de l’argent le cens et en nature le champart et le terrage en reversent une partie de la récolte à son seigneur. La réserve est cultivée par les paysans, mais les profits et les revenus sont pour le seigneur, le paysan lui n’en tire aucun bénéfices. Les paysans sont aussi soumis à de nombreuses autres redevances, pour pouvoir utiliser le four, le moulin ou le pressoir ils doivent payer les banalités. Le seigneur exerce le pouvoir politique sur sa seigneurie. Il est censé aussi s’occuper de la justice et faire régner l’ordre Au XVIII siècle le paysan et toujours soumis à de nombreuses redevances, mais ces dernières vont surtout faire l’objet d’abus de la part des seigneurs, une augmentation dérisoire du prix par exemple de l’utilisation du moulin ou du four.  

 Les paroisses étaient aussi essentiel au milieu rural en confiant aux curés des missions d'intérêt général il permettait pouvoir royal une façon de négliger la féodalité et de ne pas devenir les obligés des seigneurs du lieu. De ce point de vue administratif, la paroisse représentée l’unité fiscale du village. C’est au cours d'assemblée de paroisse, que les paroissiens devaient répartir les impôts sur chaque foyer et désigner chaque année ceux qui seront en charge de les collectés.

Un membre important dans l’entourage du paysan c’est l’église. La religion, principalement catholique à cette époque est encore très présente dans la vie quotidienne du paysan puisqu’elle représente une sorte d’assistante spirituelle est morale, en effet qu’il s’agisse d’une naissance, un mariage, ou un décès, la religion va bercée tous les moments importants de la vie du paysan, ainsi elle est aussi davantage présente puisqu’elle rythme aussi l’année à travers les fêtes religieuse, mais aussi rythmé les journées de travail.

En ce qui concerne l’existence matérielle du paysan elle est encore assez  restreinte, même à la fin de l’Ancien Régime. Son foyer demeure toujours dépourvu de confort, surtout s’il s’agit d’une famille nombreuse. Les  paysans avaient des conditions de vie particulièrement précaires. Il faut aussi rappeler qu’une mauvaise météo suffisait simplement pour qu’une récolte soit mauvaise et pour que le prix des grains qui constituaient la base de leur alimentation augmente et que les « manouvriers » soient au bord de la famine.  

        Les paysans travaillent surtout à la force des mains et utilisent encore de nombreux outils rudimentaire, il s’agit encore d’une agriculture de subsistance, la commercialisation et l’exportation n’est pas encore développé. On assiste au XVIII siècle à une amélioration des pratiques agricoles, notamment introduite par une meilleure connaissance et pratique des sols ainsi que des progrès technique en matière d’outillage, développé elle-même par une plus grande utilisation du fer. L’amélioration de l’équipement agricole reste rudimentaire principalement toujours en bois même à la fin du siècle.  Cependant, malgré une amélioration des rendements, les inégalités se creusent toujours. En effet les laboureurs profitent de l’expansion économique pour agrandir leurs exploitations et s’enrichir les autres les métayers par exemple vivent encore dans la misère et peine à se nourrir.

 La fiscalité royale s’aggrave beaucoup et la condition des paysans se dégrade, étant les plus impactés par ces décisions fiscales. Ce sont eux seuls qui paient la taille, et même les nouveaux impôts auxquels les nobles doivent être soumis, toutes ces décisions  retombent presque entièrement sur les populations rurales puisque le clergé et la noblesse possèdent  toujours le privilège de ne pas les subir. Les paysans commencent donc à découvrir et à s’éveiller à la vie politique. Très remontés, contre par le régime politique et le manque d’implication seigneuriale, bientôt, s’en suivront par des pétitions, puis par une montée de la violence (attaques de châteaux, brûlements d’archives) une réelle contestation du pouvoir seigneurial, ils forceront la main aux assemblées révolutionnaires, pour les obliger à abolir le régime seigneurial et à rendre pleinement autonomes leurs propriétés.

Cependant, on perçoit le premier germe d’une vie politique. Les paysans vont commencer à prendre une conscience plus claire et de leurs intérêts collectifs. Ils participent activement, en effet, à l’administration paroissiale.

Les contestations contre le régime seigneuriale vont s’intensifier dans les années 1730 dû à une certaine modification des mentalités de chaque côtés, en effet qu’ils s’agissent des paysans ou des seigneurs, les deux camps subissent des changements qui creuse d’autant plus la rébellion. Ce changement est causé par une forte modernisation culturelle qui prendra d’avantage d’ampleur dans les années 1750 jusque dans les années 1780, les paysans ayant gagné en assurance et n’hésite plus à élever leurs voix pour contester l’ordre politique du pays.

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