Anglais de spécialité
Cours : Anglais de spécialité. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar genaya1642 • 25 Mars 2024 • Cours • 5 334 Mots (22 Pages) • 235 Vues
1 - INTRODUCTION A L’ANGLAIS DE SPECIALITE
Cours dispensé dans la langue d’enseignement de l’UM2
L’objet de ce cours est de vous permettre d’évaluer vos connaissances de base (« de base » = absolument indispensables), et, si nécessaire, de les compléter.
Nb : Sont mis [entre crochets] les « mots clés » permettant d’approfondir le sujet…
Comme toutes les langues, l'anglais parlé aujourd’hui est le résultat du mélange des dialectes utilisés par les différents groupes ethniques qui ont occupé les îles britanniques au cours du temps... Les influences les plus notoires sont :
- les langues germaniques du Nord de l'Europe - terre d'origine des [Angles] et des [Saxons],
- le latin - la province romaine [Britania] s’étend (du 1er siècle au début du IVème siècle) jusqu’au [mur d’Hadrien] à la frontière de la Calédonia/Ecosse,
- le français, dont l’étymologie est majoritairement latine, apporté, entre autres, par les Normands - cf. [Guillaume le Conquérant], [bataille de Hastings- 1066], [tapisserie de Bayeux…]
Ces différentes influences historiques expliquent pourquoi le vocabulaire anglais semble parfois facile à comprendre avec ses mots « transparents » pour toutes les personnes connaissant une langue d’origine latine ou germanique… L’anglais dit « de tous les jours » ainsi que l’anglais littéraire utilisent beaucoup de vocabulaire d’origine nordique – avec ses « idioms » ou expressions idiomatiques.
On trouvait également, il y a quelques années encore, beaucoup de vocabulaire d’origine nordique (et ses « idioms ») dans les journaux d’information générale, alors que les journaux spécialisés – surtout scientifiques – ont toujours eu une proportion plus importante de termes d’origine franco latine.
Aujourd’hui, pratiquement tous les médias - même non spécialisés comme les « Times » (aussi bien britannique qu’américain) - utilisent de moins en moins de vocabulaire d’origine nordique qui reste encore majoritaire en anglais « quotidien/général et littéraire » : on dira par exemple « he has to make up his mind » en « daily English », mais on trouvera « he has to decide » dans la presse…
C’est pourquoi, surtout dans votre domaine de spécialité, le lexique scientifique en anglais ne vous posera aucun problème de compréhension à l’écrit,
à CONDITION CEPENDANT de maîtriser les points suivants
(qui sont également indispensables en langage courant):
*La structure de base de la phrase anglaise
Ce point, qui est développé dans un autre cours, vous expliquera
- où se mettent les mots dans une phrase en anglais, (dans un contexte ACTIF, PASSIF, NEGATIF et/ou INTERROGATIF). La voix passive et les pronoms permettant de poser des questions sont également développés dans d’autres cours.
- à quoi servent les différents « éléments d’auxiliaire » qui peuvent être utilisés dans la structure de base de la phrase anglaise - car tous ces éléments ont une signification particulière : ils permettent en effet selon leur « forme » et leur « place » d(exprimer une négation, une interrogation ou encore une emphase… Ils permettent également de situer l’action « dans le temps » ou encore, tels les « modaux » par exemple, d’exprimer « comment le sujet envisage de faire une action »…
*Les Groupes Nominaux Composés - « GNCs », base de la langue de spécialité, surtout en biologie, chimie, biochimie… mais également extrêmement courants en langue générale.
Ce point, qui est développé dans un autre cours, vous montrera que :
- l'ordre des mots dans les groupes nominaux composés/complexes est d'importance primordiale et est le plus souvent inversé par rapport au français.
ex: « genetics laboratory » ≠ « laboratory genetics » « laboratoire de génétique » ≠ « génétique de laboratoire »
English UNO ONU en français
- les terminaisons verbales à l’intérieur des groupes nominaux composés sont aussi d’importance capitale :
ex: « polluting river » ≠ « polluted river »
avec « ing » la rivière est active avec « ed » la rivière est passive
- la traduction littérale de certains GNCs, même si elle n'est pas exacte, peut souvent, grâce au contexte, permettre de trouver le bon équivalent français:
ex: greenhouse, comme dans « greenhouse effect »
littéralement « maison verte » mais en fait « serre »
*Les comparatifs/superlatifs
Ce point, qui est développé dans un autre cours, vous permettra de « comparer », ce qui est tout particulièrement indispensable pour les expériences scientifiques.
*Les pluriels irréguliers (noms dont le pluriel n'est ni en "s" ni en "es").
Le nombre de mots dont le pluriel est irrégulier varie selon les spécialités. Voici quelques exemples à retenir pour l’ensemble des scientifiques, la série 8 étant particulièrement indispensable aux domaines touchant à la biologie/biochimie.
(ne sont traduits que les mots qui n'ont pas la même racine qu'en Français):
- man, woman, child, ox… (homme, femme, enfant, bœuf)
pluriel => men, women, children, oxen…
- fish (poisson), trout, salmon, deer (daim/cerf), … => le plus souvent invariables…
- hoof, calf, leaf, half, …(sabot, veau ou mollet, feuille, moitié)
pluriel => hooves, calves, leaves, halves…
- goose, foot, tooth, …(oie, pied, dent) pluriel => geese, feet, teeth…
- mouse, louse… (souris, pou) pluriel => mice, lice
- means (moyen), series… pluriel => semblable au singulier
- analysis, thesis, synthesis, axis, …
pluriel => analyses, theses, syntheses, axes…
- alga, larva, nucleus, bacillus, fungus, datum, bacterium, phenomenon, criterion…
pluriel =>algae, larvae, nuclei, bacilli, fungi, data, bacteria, phenomena, criteria…
= mots latins ou grecs dont les déclinaisons ont été peu ou pas modifiées.
ATTENTION !
- Les mots directement empruntés au latin ou au grec n’ont le plus souvent subi aucune altération en anglais. Et bien que nous les ayons « francisés », ces mots ne poseront aucun problème de compréhension à l’écrit.
- CEPENDANT ! ils risquent poser problème à l’oral car leur prononciation en anglais, surtout au pluriel, est même parfois inconnue des anglophones non scientifiques.
- Il faut également noter que les problèmes de « difficulté de compréhension de l’oral et de prononciation des mots anglais » pour les francophones, hispanophones, italianophones… ne se posent pas uniquement en langage de spécialité. Il faudra, par conséquent, à chaque fois qu’un mot inconnu sera rencontré/appris, en noter (à l’aide des symboles phonétiques universels) la prononciation et la mémoriser…
- C’est pourquoi il est indispensable de connaître les SYMBOLES PHONETIQUES correspondant aux sons de la langue anglaise : ils sont en effet l’outil indispensable à toute personne souhaitant s’exprimer à l’oral puisqu’ils lui permettront de noter la prononciation des mots utilisés. Si vous devez, par exemple, faire une présentation orale dans un cadre où l’on ne pourra pas vous interrompre (par exemple intervention dans le cadre d’un congrès ou soutenance de mémoire de Master…), il ne vous servira à rien de connaître un mot en anglais si vous n’en connaissez pas la prononciation, et si vous ne le prononcez pas correctement, il y a de fortes chances que l’on ne vous comprenne pas.
*Les abréviations courantes: Les abréviations sont très nombreuses en langue anglaise. Pour ce qui est des acronymes, cependant, vous les trouverez le plus souvent en entier dans les lignes qui précèdent l’acronyme utilisé.
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